Paul Meilhat
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Mission accomplie ! Cette 5e édition de l’ArMen Race vient de se conclure sur de larges sourires : ceux des coureurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, heureux d’avoir bataillé au large ; ceux des bénévoles de la SNT, qui ont reçu autant de bonne humeur qu’ils ont servi de cafés et de plats chauds, et ceux des organisateurs. A terre comme en mer, le bilan de ce grand week-end sportif est positif. Tous les acteurs de ce Fastnet Breton ont la même envie : revenir l’année prochaine !
Rendez-vous donc en mai 2016 pour la seule et unique course semi-hauturière, ouverte à tous, de la façade Atlantique !
Yvon Guégan, vice-président de la SNT :
Le bilan de cette ArMen Race est extrêmement positif ! L’ensemble des coureurs est satisfait, la gestion de course a été parfaite et, à terre, il y a eu une belle ambiance pendant tout le week-end entre tous les bénévoles. C’est une grosse satisfaction, unanime. Je souhaite remercier tous les coureurs et notamment ceux qui sont venus de loin participer à l’ArMen Race. Nous allons tout mettre en œuvre pour leur préparer une belle édition 2016. Tout le monde a des idées à la SNT pour faire mieux, nous allons réfléchir à tout cela et espérons les retrouver tous, ainsi que de nouveaux coureurs, l’année prochaine !
Yves Le Blevec, directeur de course de l’ArMen Race :
C’est beaucoup de temps et d’énergie, c’est complètement passionnant, c’est aussi plein de belles choses et de bons moments de partage.
Côté course, nous avons réussi à faire quelque chose, il me semble, qui a plu à l’ensemble des concurrents. Tous ont exprimé une belle satisfaction. Les seules remarques que j’ai pu avoir sont constructives et nous en tiendrons compte pour la suite.
J’ai aussi perçu un réel enthousiasme de la part de l’équipe de la SNT. Malgré les différences de chacun, tous ont montré une belle envie de travailler ensemble autour de cet événement. Il me semble qu’une belle dynamique se met en place ici à la Trinité. C’est une très belle chose, et si je peux y participer ce sera une grosse source de motivation et de satisfaction pour moi. Les idées ne manquent pas pour faire progresser cet événement, nous allons y travailler.
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La transition réussie pour Paul Meilhat!
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On a beau faire et connaître, la mise à l’eau d’un bateau aussi pointu qu’un monocoque IMOCA n’est jamais anodine. Malgré l’expertise de l’équipe technique de Mer Agitée, celle de ce premier avril n’a pas dérogé à la règle. Malgré la date choisie, l’heure n’était pas aux blagues. Après le mâtage, commenceront les premières sorties du monocoque SMA sous ses nouvelles couleurs.
A Port-la-Forêt, on est habitué aux mises à l’eau des monocoques IMOCA. On pourrait penser que pour les techniciens impliqués, comme les équipes de grutages, c’est devenu une sorte de routine… et pourtant. C’est à chaque fois le même mélange de travail d’orfèvrerie et de bricolage maison de génie, qui préside à l’instant. Précision de certains gestes, calculs au millimètre pour, par exemple, installer la quille basculante, font bon ménage avec l’utilisation de moyens parfois rustiques, mais toujours indispensables : serre-joints et planches de bois pour bloquer la quille en position verticale dans la fosse, huile de coude et savoir-faire de l’habitude pour guider le bateau vers l’élément liquide. A marée haute, SMA flottait, prêt à rejoindre le bassin réservé aux unités de course de Port-la-Forêt. L’occasion idéale pour s’entretenir avec Marcus Hutchinson, directeur de projet et Paul Meilhat, un skipper heureux.
Marcus Hutchinson n’en est pas à son premier projet de course au large. L’homme qui s’est investi notamment dans l’organisation et la communication de la Coupe de l’America et de la Volvo Ocean Race va être à l’interface des trois piliers du projets : valorisation du sponsoring, suivi technique et performance sportive.
En quoi le projet SMA est-il spécifique ?
Son premier caractère et peut-être son atout majeur, c’est d’associer un skipper talentueux qui découvre le circuit IMOCA et un bateau qui fait partie de ce qui se fait de mieux dans la classe, mais dont on connaît, en partie du moins, le mode d’emploi. C’est aussi l’association d’une équipe dédiée de petite taille et d’une structure qui a fait ses preuves en la matière, Mer Agitée. On bénéficie de l’expérience indéniable de l’écurie de Michel Desjoyeaux, tout en conservant une grande souplesse de fonctionnement. Pour Paul Meilhat, ces deux orientations devraient lui permettre de progresser rapidement.»
Quels sont les atouts majeurs de Paul Meilhat pour réussir?
Paul Meilhat a beau être encore jeune, c’est quelqu’un de très mature. C’est aussi un gros travailleur. Enfin, il s’est construit sa carrière en dépit des hauts et des bas qui ont pu la jalonner. A charge maintenant pour moi, de l’aider à prendre la mesure du projet.»
Quels objectifs sportifs pour cette année?
Etre à la meilleure place possible au classement IMOCA Ocean Masters à l’issue des trois courses du Championnat pour 2015, la Rolex Fastnet, la Transat Jacques Vabre et la Transat B to B St-Barth – Roscoff.
Pour Paul Meilhat, c’est évidemment un jour particulier puisqu’il concrétise trois mois de chantier et qu’il ouvre la porte à de nouvelles navigations.
Aujourd’hui, quels sont tes sentiments dominants?
Avant tout une certaine forme de fierté devant le travail effectué par l’équipe. Je me dis que j’ai vraiment de la chance d’être entouré de ces personnes-là qui toutes, à quelque niveau de l’échelle que ce soit, ont accompli un boulot remarquable. D’un autre côté, je suis vraiment impatient d’aller naviguer.
C’est quand même un drôle de changement dans ta vie de coureur au large?
C’est clair… On change de dimension. Je sais tout ce que j’ai à apprendre dans la perspective du prochain Vendée Globe. Mais j’ai la chance d’être entouré d’une équipe de haut niveau. Après, c’est une étape, mais je n’ai pas le sentiment, personnellement, de changer parce que je pars sur ce type de projet. En tous cas, je compte bien m’appuyer sur les valeurs qui m’ont toujours réussi jusqu’ici : la rigueur et le travail.
Rappel sur le programme SMA mai-juin
Après mâtage du bateau, premières sorties d’entraînement et banque image
- 20 au 26 avril, Solo Maître CoQ aux Sables d’Olonne en Figaro Bénéteau et convoyage du monocoque dans le port vendéen
- 1er au 4 mai, Grand Prix Guyader à Douarnenez
- 9 mai, Tour de Belle-Île
- 14 au 17 mai, Ar Men Race
- 19 au 23 juin, Record SNSM