Mini-Transat
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  • Connaissez-vous la Mini Transat ?

    « Passe ta Mini, d’abord ». En vingt éditions, ils seront plus de 1200 solitaires à être passés par cette épreuve initiatique, qui pour beaucoup restera une expérience inoubliable. Certains ont continué leur route sur

    13 juin 2015 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2641

  • La qualification, un sésame pour l’aventure

    Sécurité oblige, la qualification pour la Mini Transat  n’a rien d’une sinécure. Avant de pouvoir prétendre être sur la ligne de départ, les candidats à l’aventure doivent justifier d’un parcours qui mêle

    19 mai 2015 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 4703

  • A cinq mois du départ, les premières têtes émergent

    Il leur reste cinq mois pour être fin prêt et s’élancer le 19 septembre de Douarnenez pour la 20e édition de la Mini Transat. Les courses de printemps inaugurées par la Lorient Bretagne Sud Mini et qui devraient

    20 avril 2015 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2901

  • A six mois du départ de la 20e édition

    Le 19 septembre prochain, ils seront 82 concurrents à s’élancer à l’assaut de l’Atlantique pour la 20e édition de la Mini Transat. Comme en 2013, c’est de Douarnenez que la course prendra son essor. Pour cette

    20 mars 2015 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2566

  • Rencontre avec Nicolas Boidevézi à l’occasion du Trophée Mer Montagne 2015. Comme toujours avec le sourire qui le caractérise, Nico nous livre,ses projets, ses ambitions, son parcours…

    Nicolas, tu souhaites participer au Vendée Globe. Où en es-tu de ton projet ?

    Cela fait maintenant presque trois ans que je travaille pour m’aligner au départ du Vendée Globe 2016. Cela fait un an et demi que cela avance fort. Cela fait depuis l’automne 2014 que nous sommes rentrés dans le concret. Nous sommes en discussion avancée avec majoritairement des personnes de mon réseau alsacien. J’essaye de fédérer tous les talents entreprise et institutions alsaciennes pour aligner un bateau alsacien au départ du Vendée Globe. Je devrais savoir dans les prochaines semaines ce qu’il en est de la validation du projet.

    Tu as déjà un bateau en vue ?

    Nous avons un bateau en vue. Il y a plusieurs options par rapport au marché des bateaux qui est assez compliqué : il y a plus de demandes que d’offres donc les discussions sont assez acharnées. Nous avons mis des options sur plusieurs bateaux.

    Aujourd’hui tu es plutôt Costard-Cravate. Cela ne te manque pas de naviguer ?

    Effectivement je n’ai pas navigué depuis le mois d’octobre. Heureusement j’ai l‘activité ski qui permet de faire du sport et me dépenser… même si je suis en manque de gros bords de portant….

    Tu es parti au printemps au Groenland. Fais-nous rêver…

    Nous avons rejoint Thierry Dubois fin avril début mai avec une équipe de Freeskiers Pro et une équipe média pour réaliser un film fiction sur le Groenland et la découverte de ce pays en ski de randonnée.
    Pour moi c’était la conclusion d’un rêve de gamin. Passionné de mer et de montagne il est facile de lier les deux dans cette zone géographique. Les sommets sont juste au-dessus de l’eau. Le matin nous partions du bateau en zodiac. Une fois sur la plage nous chaussions nos skis avec des peaux de phoque pour nous attaquer aux sommets.
    Ce mélange Mer Montagne, le côté extrême de la destination, le côté nature brute, le côté hors du temps du paysage et de l’ambiance groenlandaise m’ont totalement séduit. Si je pouvais orienter les gens à aller visiter ce magnifique pays, c’est un message que je ferai passer.

     

    Une destination extrême donc. Une aide pour le prochain Vendée Globe ?

    Non, on ne peut pas dire cela. Nous avons navigué dans le fjord de Nuuk, la capitale groenlandaise. Les conditions étaient plutôt calmes, car le plan d’eau est encaissé.

    Quid de ton Mini ?

    Je suis propriétaire du Proto #719 sur lequel j’ai traversé les océans et réaliser de nombreux milles. C’est un superbe support technique et technologique. Maintenant comme toute activité, après avoir passé des années à user son ciré sur cette belle machine, même si elle reste un support intéressant et cohérent pour un projet IMOCA, j’ai malgré tout envie de nouveau de challenges, envie de changer de façon de naviguer. Le projet Vendée va dans ce sens-là.
    Mon Mini est loué à un amateur qui lui aussi rêvait de traverser l’Atlantique en Solitaire. Je lui ai donné sa chance de courir sur mon bateau.

    Les foils sur les IMOCA ?

    C’est génial de voir cet aspect innovation un peu fou arriver sur les monocoques. L’America’s Cup a montré au Grand Public les premiers grands vols en vol. En IMOCA va-t-on voler ? C’est un peu tôt pour le dire. Ce qui est sûr, c’est que nous allons alléger le bateau grâce aux foils. La piste est plus qu’intéressante. Je suis fan de vitesse et de sensations. J’aime l’engagement et la prise de risque. Cette ouverture technologique va dans le bon sens pour naviguer de plus en plus vite pour réduire les distances entre deux continents.

    Tu auras tes propres foils ?

    C’est un peu tôt pour aborder la réflexion. Réussir à s’aligner au départ du Vendée Globe c’est déjà un challenge de taille. Si je suis au départ du Globe 2016 ce sera déjà une première victoire. Il ne faut pas se tromper d’objectif. Réunir le budget pour acheter un bateau de génération 2007 c’est un travail de longue haleine, voire déjà un chemin de croix par rapport à l’actualité économique.
    L’objectif est de rester sur un budget global – fonctionnement, achat, communication, outils média – et ne pas subir de pressions pour des raisons de performance. L’aventure est suffisamment difficile et grande pour d’abord être au départ, puis à l’arrivée. Si il y a un résultat sportif ce sera dommage collatéral positif !

    Tu es au Trophée Mer Montagne. Parle-nous-en…

    Cela fait ma 4e participation. C’est une grande famille de sportifs passionnés par la nature que ce soit la Mer, la Montagne, l’Eau. Nous avons une planchiste, une apnéiste… Nous avons vraiment des profils différents selon les activités, mais avec beaucoup de points de convergence entre chaque discipline. L’aspect humain est fort. C’est un événement sur lequel on fait de belles rencontres.
    L’aspect sportif avec des épreuves tous les jours sur des skis sur le domaine du Corbier. Avec les copains, comme tout sportif, on aime se tirer la bourre dans un cadre sympa que je connais par cœur : le ski. Cela permet d’échanger avec des personnes moins montagnardes que moi. C’est toujours sympa de partager son milieu avec des gens qui n’ont pas eu beaucoup d’occasions d’y goûter. Et inversement, des montagnards vers les marins, c’est aussi le même échange…

    Ici au Corbier tu côtoies Yann Elies, Francois Gabart, Armel le Cléac’h… Comment cela se passe avec eux ?

    Ces marins, que je considère comme des Stars, sont des personnes accessibles qui restent ouvertes. C’est très agréable. Ayant grandi en Alsace je regardais ces gens – non Gabart qui est de ma génération – derrière la télé. Aujourd’hui je me retrouve à échanger avec ces gens là. Ces idoles de ma jeunesse, avec lesquelles je navigue ou je skie. Échanger avec eux sur mon projet, sur leur vécu, c’est d’une richesse incroyable. Nous avons cette chance dans notre discipline d’avoir des gens aussi ouverts.

    Un Alsacien à la Mer et la Montagne. Comment as-tu fait le saut?

    Côté montagne nous avons les Vosges assez proches. C’est un super massif pour le ski et qui offre des conditions assez dures de neige glacée. De très bons skieurs sortent du circuit vosgien et trustent des podiums mondiaux en ski alpin. Moi je me suis arrêté avant cela.
    Côté Mer cela me vient de ma famille : mes parents et grands-parents qui m’ont fait découvrir l’eau salée à moi et mes sœurs. Le côté curiosité par rapport à la nature vient des valeurs inculquées par ma famille. Le virus est passé, est resté et est maintenant ancré. C’est dans mes années d’adolescent que j’ai développé ce virus pour en faire mon métier.

    Ton plat alsacien préféré ?

    C’est une question difficile… Il y en a tant… Dans l’ensemble, c’est ce qu’il y a de plus simple. Je suis assez fan de tarte flambée, car c’est un plat très convivial. Une soirée Flamenkuche, c’est imparable. Sur le Globe je n’aurais pas de four à bord, donc je m’en passerai !

    Et pour le vin ?

    Pour le vin nous avons des petits bijoux en Alsace. Il y en a un que j’apprécie particulièrement et dont il ne faut pas abuser. Un vin qu’il faut accompagner de mets particuliers, car très sucré : les vendanges tardives.
    En avoir une à bord lors de mon Vendée Globe ? Je ne sais pas si j’ai le droit de le dire… (rires)

    • Nicolas Boidevézi entre Mer et Montagne ! •

  • Cap sur la Mini Transat

    Le 19 septembre prochain, Henri Marcelet prendra le départ de la Mini Transat, traversée de l’Atlantique en solitaire et sans assistance, entre Douarnenez et Pointe-à-Pitre via Lanzarote aux Canaries. Le jeune nordiste,

    7 février 2015 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 3189

  • Tanguy Le Turquais, champion de France 2014 de Course au Large !

    Hier, dimanche 7 décembre 2014 à 14h30, c’est sur le stand de la Fédération Française de Voile du Salon Nautique de Paris, que Tanguy Le Turquais a reçu la médaille du Champion de France 2014 Course au Large en

    10 décembre 2014 • Chpt de France, Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 5513

  • La Mini Transat prend une nouvelle dimension

    En 2013, en revenant aux Antilles, destination historique de la course, les organisateurs de la Mini Transat posaient les bases d’une collaboration future avec ses partenaires guadeloupéens. C’est maintenant chose faite

    7 décembre 2014 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2323

  • Bob Salmon a pris le large

    Il avait eu l’idée de créer la Mini Transat à une époque où personne n’y aurait cru. Pour lui, s’engager sur l’Atlantique à bord d’un bateau de 6,50m était la meilleure manière de retrouver l’idée de base de

    26 novembre 2014 • Classe Mini, Course au Large, Divers, Personnalités, Transat 6.50 • Vues: 2946

  • 2014, une année de transition pour rebondir et valider sa participation à la mini transat 2015 en prototype. Devoir abandonner la mini transat 2013 a été la douche froide pour Clément.
    Et pourtant, il fallait repartir, remonter en selle et naviguer ! Il a d’abord pensé à une Route du Rhum en Class40, mais avec un délai aussi serré, c’était compliqué. Après avoir passé 3 mois à travailler avec le Team Actual sur le multi 50, une équipe d’anciens ministes, il décide de retourner naviguer en course et en solitaire.
    Son objectif : un projet bien ficelé, un bateau préparé, une équipe qui l’accompagne, des partenaires avec qui partager l’aventure, un challenge sportif et solidaire, progresser et innover.

    Clément s’alignera au départ de la 20ème édition de la mini Transat, qui s’élancera le 19 septembre 2015 de Douarnenez avant de rejoindre Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.

    Courir sur le mini (prototype) 802, un plan Bertrand

    Une fois que la décision était prise de m’aligner au départ de la mini transat 2015, j’ai cherché le bateau qui pourrait remporter la course ! De nombreux paramètres étaient à prendre en compte : techniques, budgétaires et de disponibilités. J’ai participé au mini Fastnet 2014 sur un prototype avec Nicolas d’Estais. Ces heures de navigation en course ont validé mon choix : le proto est un support formidable, aussi technique que rapide ! Je me suis tourné vers le 802, un prototype à un fort potentiel, construit par Etienne Bertrand. Etienne est un architecte naval qui a réalisé de nombreux mini 6.50 aux performances remarquées ; il s’est intéressé à mon projet et m’a proposé qu’on améliore le 802 ensemble pour le rendre encore plus performant. 

    Partager et agir pour les déficients visuels

    Partager une aventure et des objectifs avec des partenaires me semble essentiel. Naviguer pour un but sportif, c’est une chose mais y aller aussi pour soutenir une cause, c’en est une autre. J’ai un bon ami, Nicolas Rondouin, qui est malvoyant. Il développe une rétinopathie pigmentaire. Il est en train de créer son entreprise de masseur. Ensemble, nous avons décidé́ de réunir nos deux challenges en un objectif commun pour partager nos passions, donner du sens à nos actions, porter un message fort à travers un projet sportif et médiatisé́. En ce sens, nous soutenons l’association ORION, qui vise, depuis 2003 à faire naviguer des déficients visuels malgré́ leur handicap.

    Un programme d’avant-saison chargé

    Depuis quelques semaines, nous travaillons avec Etienne sur le bateau. Nous refaisons le roof et nous en profitons pour apporter des solutions techniques afin d’optimiser le plan de pont du bateau. Nous rajoutons un winch sur le roof et des outriggers pour limiter la compression dans le bout dehors. Il y a du travail car il faut également contrôler l’électronique, refaire à neuf les profils (safrans, dérive, quille) et vérifier le bateau dans son ensemble. Le chantier d’Etienne est au Cap Ferret ; c’est un bel endroit au calme pour faire du vélo, de la course à pieds et quelques sessions de surf ; un contexte idéal pour se maintenir en forme. Le bateau devrait être mis à l’eau fin janvier à la trinité-sur-mer. Ensuite, il faudra s’entrainer pour bien appréhender les courses d’avant saison, qui commencent début avril 2015. 

    • Clément Bouyssou sur la Mini Transat 2015 en Proto •