Mini-Transat
Posts

  • La Mini Transat 2015 se dévoile

    Partenaires, organisateurs, administrateurs de la Classe Mini, bénévoles, anciens et futurs coureurs, ils étaient nombreux en ce samedi matin à avoir fait le déplacement à Douarnenez pour la présentation de la 20e édition

    4 octobre 2014 • Classe Mini, Course au Large, Transat 6.50 • Vues: 3791

  • Un Alsacien en route vers le Vendée Globe

    Nul besoin de grandir en bord de mer pour prétendre au tour du monde en solitaire. Originaire d’Alsace, Nicolas Boidevézi, 32 ans, le prouve avec panache. Après avoir parcouru plus de 30 000 milles en course en Mini 6.50, il

    27 août 2014 • Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2194

  • Nicolas Boidevézi, une montagne de projets

    Voilà un homme aussi à l’aise sur l’eau que sur des skis, voilà un alsacien aussi breton que savoyard, un personnage dans le milieu de la course au large, un aventurier partageur, un raconteur d’histoires. Un mec

  • Justine Mettraux, qui a terminé hier deuxième de la Mini Transat sur TeamWork, revient sur les moments clés de sa course.
    Après avoir pris un repos bien mérité et passé du temps avec ses proches, Justine Mettraux fait un point détaillé du déroulement de sa Mini Transat.

    Une attente pénible

    Nous sommes partis dans des conditions difficiles, avec des jours d’attente et d’incertitude à Douarnenez, pour ensuite annuler l’étape. Nous nous sommes retrouvés dans la même situation à Gijon, a espérer des bonnes conditions pour convoyer vers Sada. Le convoyage a été pénible et les bateaux ont souffert avant même de commencer la Transat. A Sada, le départ a encore été repoussé, et il y a eu des doutes jusqu’au dernier moment. Tous ces éléments n’étaient pas simples à gérer et ont contribué à nous mettre dans un état d’esprit différent de ce qu’on pouvait espérer au début.

    Premiers jours musclés

    Le vent était fort juste après la sortie de la baie de la Corogne, il est monté jusqu’à 40 nœuds. Mais nous savions ce qui nous attendait, et j’étais préparée à ça. J’ai par ailleurs vécu ça lors de la course les Sables – Les Açores -Les Sables l’an dernier. Nous avons trouvé une mer démontée et croisée, et du vent soutenu pendant quatre jours. Je suis parti sous toilée, soit avec le code 5 et deux ris. Au début, ceux qui ont porté plus de toile que moi sont partis devant. Mais le soir, j’étais de nouveau avec eux. Je m’étais préservée, n’avais fait aucune sortie de piste, et mon bateau n’a pas souffert. J’ai clairement fait le bon choix.

    Passage des Canaries

    C’était un passage stratégique, et je ne l’ai pas franchi comme j’aurais dû. Nous avions deux routages réalisés par deux personnes différentes. Un qui passait au nord, et l’autre au sud. J’ai manqué de lucidité, avec la fatigue, et n’ai pas pris les bonnes décisions. Aymeric Belloir, qui est passé entre Gran Canaria et Ténérife, a commencé à s’échapper à ce moment et du coup, il a creusé l’écart par l’avant, bénéficiant toujours de meilleures conditions.

    La traversée

    Je n’avais plus de réception radio, donc aucune information météo ni classement. C’était très dur. Je suis passé par tous les stades, et ai parfois déprimé, pensant être complètement larguée. Autrement, il ne s’est pas passé grand-chose, j’ai simplement navigué du mieux que j’ai pu. Le temps est parfois long, et je pense qu’avoir quelques distractions, comme des livres audio peut être une bonne solution sur un parcours comme celui-ci.

    Le requin

    Le premier jour, j’ai tapé quelque chose dans la quille. J’ai senti que c’était un choc assez mou, mais le bateau n’a pas redémarré normalement. J’ai été voir ce qui se passait par le hublot du fond du bateau, et ai vu un petit requin pris dans celle-ci. J’ai dû faire une marche arrière pour le dégager.

    L’arrivée

    Il y a eu pas mal d’émotion, surtout quand j’ai appris que j’étais deuxième. J’ai tellement douté pendant deux semaines, que c’est forcément assez fort.

    Bilan

    La question de la réception radio a été mon problème majeur, car je n’ai pas eu d’avarie, et mon bateau était très bien préparé. C’est un point à soigner, même s’il est difficile à anticiper, car on est jamais assez au large pour savoir si la radio marche tout le temps. Pour le reste, le Mini est un bateau génial, et je pourrais repartir, même si pour l’instant j’ai d’autres projets.

    Le point de vue du Sponsor

    Philippe Rey-Gorrez, le président de TeamWork

    , présent à Pointe à Pitre pour l’arrivée des deux skippers qu’il soutient, tire pour sa part un excellent bilan de cette Mini Transat.

    Justine et Bertrand nous ont beaucoup apporté. Ils sont parfaitement dans l’esprit TeamWork et ont chacun fait une course remarquable. Ils nous ont permis de vivre beaucoup d’émotions. Le fait que Justine remporte le Championnat de France de Course au Large des Mini est aussi un superbe résultat, ça démontre la régularité du projet.» Très engagé dans la voile, Philippe Rey-Gorrez compte bien poursuivre dans cette voie et a finalement déclaré : «Nous allons viser un bateau TeamWork pour le Vendée Globe 2020. C’est un objectif de long terme, mais qui nous laisse le temps de mettre en place les projets qu’il faut pour y parvenir. Nous devrons probablement envisager un co-partenariat, car c’est évidemment un projet d’envergure.

    • Justine Mettraux revient sur sa Transat •

  • Foudres de mer

    A chaque arrivée, c’est le même bonheur profond, le même soulagement de pouvoir se dire qu’on est allé au bout de son rêve. Ils ne l’expriment pas tous de la même manière, certains ont l’exubérance plus

    9 décembre 2013 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 4117

  • Les vases communicants

    Au fur et à mesure des arrivées, le ponton de Pointe-à-Pitre va grouiller de plus en plus d’animations et d’histoires de mer mille et une fois ressassées. Pendant ce temps, la flotte des solitaires encore en mer va

    6 décembre 2013 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2261

  • L’attente

    Journée de répit sur le village de la Mini Transat. Aujourd’hui, c’est relâche, pas d’arrivée prévue avant celle de Justine Mettraux (TeamWork) qui pointe encore à plus de cent milles de l’arrivée au classement de

    6 décembre 2013 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2078

  • Vainqueur sans coup férir

    La seule chose que l’on pourra reprocher à Aymeric Belloir, c’est bien d’avoir tué le suspense en bateau de série. Avant le départ, on pronostiquait une lutte au couteau dans cette catégorie et l’on a assisté à un

    5 décembre 2013 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 3731

  • Joyeux tropiques

    C’est le temps des retrouvailles à Pointe-à-Pitre. Au fil des arrivées des navigateurs solitaires, on découvre des perceptions différentes d’une course que tous, unanimement, considèrent comme particulièrement

    3 décembre 2013 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2253

  • Passer à autre chose

    La fête est terminée à la Marina du Bas-du-Fort et la routine quotidienne de la course a repris. Benoît Marie et Giancarlo Pedote se partagent le privilège des médias et n’en finissent pas de raconter de nouveau leur

    2 décembre 2013 • Classe Mini, Course au Large, Mini Transat • Vues: 2097