A six mois du départ de la 20e édition

© Jacques Vapillon / Sea&Co

Le 19 septembre prochain, ils seront 82 concurrents à s’élancer à l’assaut de l’Atlantique pour la 20e édition de la Mini Transat. Comme en 2013, c’est de Douarnenez que la course prendra son essor. Pour cette édition, les organisateurs manifestent une double volonté : s’appuyer sur ce qui avait fait le succès de l’édition 2013 et renforcer les points qui étaient à améliorer.

D’une région à l’autre

Pour cette édition anniversaire, la Mini Transat change de style. Colorée et rassemblant les couleurs des régions Bretagne et Guadeloupe, la charte graphique de la Mini Transat – Îles de Guadeloupe 2015 porte la marque des territoires qui l’accueillent.

Continuité et aménagements

Pour cette deuxième édition au départ de Douarnenez – troisième si l’on se souvient que la ville avait déjà accueilli la Mini Transat en 1991 – l’équipe de Douarnenez Courses a misé sur une certaine forme de continuité :

  • Maintien et renforcement des équipes en place sur le plan de la logistique, de la gestion sportive et de la communication.
  • Retour au Port Rhu comme en 2013, véritable écrin pour la flotte des Minis engagés.
  • Mobilisation des bénévoles de Douarnenez, porteurs d’un état d’esprit en totale adéquation avec les valeurs de la Mini Transat.

Dans le même temps, le bilan de l’édition 2013 a été l’occasion de procéder à quelques aménagements en vue de garantir une épreuve encore plus belle :

  • Avancement de la date de départ au 19 septembre avec une escale plus longue à Lanzarote.
  • Maintient de la date de départ de la deuxième étape, début novembre de manière éviter les risques cycloniques aux abords des Antilles.
  • Renforcement des partenariats avec la Guadeloupe et de l’accueil des concurrents.

Un plateau riche de sa diversité

Avec 78 coureurs déjà préinscrits, la Mini Transat a de nouveau la garantie de faire le plein. On y retrouve quelques uns des animateurs du classement proto de la dernière édition comme Michele Zambelli, Ludovic Méchin ou Romain Mouchel qui reviennent tenter leur chance. Ils seront rejoints par quelques animateurs de la Classe Mini, transfuges des bateaux de série au prototype tels Clément Bouyssou ou Davy Beaudart avec son Maximum, sistership du célèbre Magnum, vainqueur de la Mini Transat 2011 et deuxième de la Mini Transat 2013.

Autre concurrent qui passe d’un bateau de série à un proto à l’étrave arrondie, le Suisse Simon Koster. Il achèvera dans un mois et demi la construction de son prototype à étrave de scow.
« Les plans du Mini sont de Mer Forte. Outre son étrave arrondie, mon Mini présentera d’autres innovations mais je ne veux pas tout dévoiler avant la mise à l’eau ! La construction a débutée fin septembre à Lorient. Le bateau est actuellement en Suisse pour recevoir l’aménagement intérieur ainsi que l’accastillage. Mon objectif est de le mettre à l’eau fin avril pour m’aligner au départ de la Mini en Mai, le 4 mai ». Il faudra donc garder un œil sur les pontons bretons pour découvrir un des rares prototypes nés en 2015.

En série, on suivra de près la confrontation entre les Nacira, dominateurs en 2013 et emmenés par Damien Cloarec, Jonas Gerckens et Patrick Girod, les Argo avec comme chef de file Tanguy Le Turquais et les deux derniers-nés (sous réserve qu’ils obtiennent le statut de bateau de série), les Pogo 3 et les Ofcet de Ian Lipinski ou Julien Pulvé.
Au delà des aspects sportifs, c’est toujours l’éclectisme de la flotte qui marque les esprits : un tiers des solitaires engagés en prototype, 13 nationalités différentes de la vieille Europe à la Chine ou la Russie en passant par l’Estonie. Seules trois femmes sont actuellement préinscrites, toutes étrangères. Il reste encore du temps pour redresser la barre et sauver l’honneur.

Source

Mini Transat / Cécile Gutierrez

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