Justine Mettraux
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  • J-3 semaines pour la Solo Maître Coq !

    La Solo Maître CoQ est la première des six épreuves du calendrier 2018 de la classe Figaro Bénéteau comptant pour le Championnat de France Elite de Course au large affichant un coefficient 1. Organisée par Les Sables

    23 février 2018 • Figaro 2, Monotypie, Solo Maître CoQ • Vues: 1844

  • C’est un duo 100% féminin qui prendra le départ de la Transat AG2R La Mondiale le 22 avril prochain. Justine Mettraux et Isabelle Joschke s’aligneront sous les couleurs de TeamWork pour une première participation à cette course en double entre Concarneau et Saint-Barth.

    Après une année 2017 intense qui a vu Justine Mettraux décrocher une très belle 7ème place sur la Solitaire Urgo Le Figaro ainsi qu’une 4ème place en Class40 sur la Transat Jacques Vabre aux côtés de Bertrand Delesne, l’année 2018 s’annonce tout aussi passionnante pour la skippeuse genevoise. À peine rentrée d’Asie avec une 2ème place sur l’étape Melbourne – Hong Kong de la Volvo Ocean Race sur le VO65 Dongfeng skippé par Charles Caudrelier, Justine se tourne déjà vers sa saison Figaro avec La Transat AG2R La Mondiale comme objectif majeur de ce début d’année.

    Pour cette transatlantique en double à armes égales, Justine Mettraux a choisi d’embarquer à bord de son Figaro TeamWork la talentueuse navigatrice franco-allemande Isabelle Joschke. Ce ne sera d’ailleurs pas une première collaboration pour les deux lorientaises d’adoption puisqu’elles ont déjà couru ensemble sur le Mini-Fastnet et la Demi-Clé.

    « La dernière fois qu’on a navigué ensemble c’était en mini, en 2013, » indique Justine. « Depuis, on a chacune continué à progresser et j’avais bien envie de naviguer à nouveau avec Isabelle maintenant qu’on a plus d’expérience. »

    Justine et Isabelle ont commencé les entraînements Figaro avec le Pôle Lorient Grand Large en début de semaine et auront tout le mois de février pour parfaire leur préparation. Elles participeront à la Solo Concarneau en double début avril avant de prendre le départ de la Transat AG2R La Mondiale.

    Justine Mettraux :

    « On s’est vu au Brésil à l’arrivée de la Transat Jacques Vabre et le choix de proposer à Isa s’est fait assez naturellement. Isa était disponible en début de saison et c’est aussi une des femmes avec le plus d’expérience au large. J’avais envie de naviguer avec quelqu’un qui connait bien le support car on ne va pas avoir beaucoup de temps pour se préparer. Avec huit saisons en Figaro, le bateau, elle le connaît bien ! C’est aussi quelqu’un que j’apprécie beaucoup et quand tu passes une vingtaine de jours en mer, c’est important de partir avec une personne avec qui tu t’entends bien ! »

    Isabelle Joschke :

    « J’adore naviguer au large et j’ai toujours beaucoup de plaisir à faire des transats. Mon Imoca est en chantier jusqu’en mars, donc j’avais du temps libre. La perspective de m’associer à Justine m’a tout de suite enchantée, je n’ai pas beaucoup hésité. Et puis naviguer avec Justine, je l’ai déjà fait et j’ai adoré notre expérience en 2013. Quand je la vois fonctionner, j’ai un peu l’impression de me voir quelques années en arrière. Humainement, on s’entend bien, c’est une fille super chouette et sportivement, elle a des qualités énormes. Donc je suis ravie de m’associer à ce projet et de courir avec elle, et pas seulement pour le plaisir de naviguer ensemble. J’ai aussi envie de bien marcher ! »

    Programme de début de saison de Justine :

    • 12 – 18 mars 2018 : Solo Maître Coq
    • 3 – 8 avril 2018 : Solo Concarneau
    • 22 avril 2018 : Au départ de la Transat AG2R avec Isabelle Joschke

    • Justine Mettraux embarque Isabelle Joschke •

  • Justine Mettraux et Bertrand Delesne dans les starting blocks

    Justine Mettraux et Bertrand Delesne seront au départ de la Transat Jacques Vabre à bord du class40 TeamWork le 5 novembre prochain au Havre. À 30 jours du départ, le duo franco-suisse TeamWork fait le point sur sa

    10 octobre 2017 • Class40, Course au Large, Transat Jacques Vabre • Vues: 2443

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    19 septembre 2017 • Douarnenez Fastnet Solo, Figaro 2, Monotypie • Vues: 2018

  • Gratin irlandais

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    12 septembre 2017 • Douarnenez Fastnet Solo, Figaro 2, Monotypie • Vues: 1941

  • La Solitaire Urgo le Figaro paraît déjà bien loin pour Justine Mettraux qui a terminé à une très belle septième place de l’édition 2017. Après une collaboration avec les équipes de la Ville de Genève sur le Tour de France à la voile et quelques jours de vacances, Justine a repris le chemin de la préparation et de l’entraînement pour une deuxième partie de saison qui s’annonce intense avec les 2 dernières étapes du Championnat de France Élite de Course au Large ainsi qu’une première participation à la Transat Jacques Vabre.

    Quel a été ton programme depuis la fin de la Solitaire Urgo le Figaro ?

    Justine Mettraux : « Après la Solitaire, je suis partie deux semaines sur le Tour de France à la voile pour aider les équipes de la Ville de Genève à préparer la météo et les routages pour les parcours côtiers de chaque étape. C’était chouette, intéressant et bien intense avec l’enchaînement rapide des étapes. J’ai ensuite pris une semaine de congés en Suisse et je suis revenue à Lorient pour tranquillement remettre les choses en route. La semaine dernière on s’est entraîné deux jours sur le class40 TeamWork avec Bertrand Delesne. On a également fait un gros jour de préparation sur le bateau. Côté Figaro, je l’ai remis à l’eau jeudi dernier pour pouvoir m’entraîner avant le Tour de Bretagne.

    Pour ta prochaine course (le Tour de Bretagne à la Voile), tu vas naviguer avec ton frère Bryan. Peux-tu nous en dire plus sur cette collaboration ?

    Justine Mettraux : « Les figaristes à qui j’ai proposé de naviguer avec moi pour cette compétition n’étaient pas disponibles alors j’ai pensé à mon frère Bryan. On a déjà navigué ensemble sur d’autres supports et il était venu faire un entraînement Figaro avec moi l’année dernière. On s’entend bien sur l’eau, ça va être chouette de courir avec lui. Bryan a moins d’expérience que d’autres gars sur le Figaro, mais naviguer avec une personne qui a une vision différente, ça peut aussi être un atout. On va essayer de s’entraîner pour se préparer au mieux. Sur le Tour de Bretagne il y a quand même de gros gros équipages engagés, ça ne sera pas facile, mais ça va être intéressant. »

    Quel est ton objectif sur cette course ?

    Justine Mettraux : « Le gros objectif de la saison c’était la Solitaire. Là, j’ai quand même envie de bien faire pour garder un bon classement au Championnat de France sur les 2 courses de fin de saison. On va essayer de naviguer proprement de faire au mieux et si on est content de la manière, ce sera bien. Je suis actuellement 9ème du Championnat de France et j’aimerai bien rester dans le Top 10. »

    Côté Class40, comment vont s’organiser les prochaines semaines avec Bertrand Delesne ?

    Justine Mettraux : « Dans les prochains jours je vais surtout naviguer en Figaro pour mettre les choses en place avec Bryan. Après le Tour de Bretagne, on aura une grosse semaine pour s’entraîner en Class40. Ensuite, je repars pour la Douarnenez Fastnet et après on pourra remettre le paquet en entraînement. Lorient Grand Large a prévu des entraînements groupés avec d’autres class40 auxquels on va participer avec Bertrand.

    L’entraînement de la semaine dernière c’est bien passé, ça m’a permis de reprendre le bateau en main, de me remettre dedans. C’est sûr que l’on est un peu limité dans le temps, on aura moins couru que les autres skippers qui ont fait les courses d’avant saison. Il faut que l’on soit efficace sur les entraînements pour pouvoir se préparer au mieux. »

    C’est très différent de naviguer sur un Class40 par rapport à un Figaro ?

    Justine Mettraux : « Le class40 est plus rapide, plus puissant, plus lourd et il y a plus de voiles. Ça ressemble plus à un gros Mini. En Figaro, on n’a que 2 voiles d’avant et 2 spis, c’est assez simple. En Class40, il y a plus de manipulations et de jeux possibles, surtout dans les configurations de voiles. Comme j’ai l’expérience du mini, il y a beaucoup de choses qui se ressemblent à part que c’est beaucoup plus gros, donc je ne suis pas trop dépaysée. »

    Le programme de Justine :

    • Du 24 août au 3 septembre 2017 : Tour de Bretagne à la Voile en duo avec Bryan Mettraux
    • Du 13 au 23 septembre 2017 : Douarnenez Fastnet en solo
    • À partir du 28 octobre 2017 : Transat Jacques Vabre en duo avec Bertrand Delesne

    • Une 2e partie de saison intense pour Justine Mettraux •

  • Arrivée vendredi 26 mai en Gironde après une belle parade jusqu’à Bordeaux, Justine Mettraux a profité de cette semaine pour affiner sa préparation et engranger du sommeil avant le départ de la première étape de la Solitaire Urgo Le Figaro entre Pauillac et Gijón (Espagne) qui sera donné dimanche 4 juin 2017 à 14h30. En course pour sa deuxième participation à cette épreuve en solitaire à armes égales, Justine Mettraux s’apprête à parcourir près de 1700 milles en trois semaines aux côtés des 42 autres figaristes engagés. C’est un programme intense et disputé qui s‘annonce !

    Comment te sens-tu à deux jours du départ ?

    Justine Mettraux : « Je me sens plutôt bien. On avait une bonne semaine d’attente à Bordeaux, donc ce n’est pas trop chargé : quelques briefings, des rendez-vous media ainsi que des rencontres avec des scolaires de Bordeaux et des familles de l’association Vaincre Les Maladies Lysosomales soutenue par mon partenaire TeamWork. J’ai eu du temps pour faire un peu de sport, pour me reposer et finir les préparatifs tranquillement. C’est plutôt agréable. »

    Comment abordes-tu la course par rapport à l’année dernière ?

    JM : « Je me sens plus détendue ! Je sais à quoi m’attendre, je connais les contraintes de la course, comment les gérer… Il y a plus de briefings par rapport aux premières courses de la saison, mais il n’y a pas de nouveauté, c’est donc plus facile à appréhender. »

    Que penses-tu du parcours de cette édition ?

    JM : « Le parcours est bien sûr différent de l’année dernière. Certains coureurs le connaissent car la Solitaire est déjà partie deux fois de Bordeaux. Pour moi, la sortie de la Gironde, ce sera une première qu’il va falloir bien négocier. On va essentiellement naviguer sur le bassin atlantique avec une seule étape en Manche. Potentiellement, ça devrait être un peu plus agréable au niveau des conditions météos et des températures par rapport à l’année passée, mais ça restera tout aussi compliqué. On va naviguer dans des zones avec moins de courant, mais il y aura d’autres difficultés à prendre en compte. Une des particularités de cette année, c’est la 3ème étape. Une étape courte de 150 milles où le rythme sera sans aucun doute intense. »

    Et la première étape ?

    JM : « La première étape se rapproche, mais elle paraît encore assez loin, on a commencé à regarder la météo hier. Les conditions météos s’annoncent bien. Il va y avoir pas mal de jeu, le parcours est long et on sait que l’arrivée à Gijón peut être compliquée. La ville est au pied d’une chaîne de montagnes où les vents peuvent jouer des tours jusqu’au bout. On va maintenant affiner les prévisions jusqu’au matin du départ. »

    La flotte quittera le port de la Lune samedi 3 juin à 16h15 pour une parade jusqu’à Pauillac d’où les Figaros Bénéteau prendront le départ de la 1ère étape dimanche à 14h30.

    • Justine Mettraux est prête pour sa deuxième Solitaire •

  • Depuis plus de 24 heures, la flotte de la Solo Maître CoQ tire des bords dans un vent faible en direction du phare des Birvideaux. Premier à contourner ce point de passage obligé, Nicolas Lunven sur Generali devance Sébastien Simon sur Bretagne CMB Performance contre qui il livre une jolie bagarre au coude-à-coude. A peine 2 milles nautiques derrière, Erwan Tabarly (Armor Lux) complète le trio de tête. La flotte des 37 figaristes encore en course, suite aux abandons dans la nuit de Pierre Leboucher, Théo Moussion et Eric Delamare, mettront ensuite le cap vers les petites barges en laissant Belle-Île à bâbord. Une progression qui s’annonce difficile avec une bonne transition météorologique la nuit prochaine et une ETA prévue pour les premiers sur la ligne d’arrivée en milieu de matinée.

    Ils ont dit:

    Pierre Leboucher, skipper d’Aragorn:

     » Je rentre plus tôt que prévu de la grande course car mon génois s’est déchiré. Il me reste 1m2 en haut de l’étai que je n’arrive pas à descendre. Il ne me restait qu’un solent mais avec 80% de près prévu et de petits airs annoncés, je n’étais plus compétitif. Je l’ai bien vu quand j’ai mis le solent et me suis retrouvé en fin de flotte. Sinon, c’était super. J’ai pris un bon départ, je passe la bouée de dégagement plutôt bien. Au passage du pont de l’île de Ré je dois être dans les 8, je crois. J’étais dans le bon paquet. C’est dommage car j’aurai aimé avoir un peu plus d’expérience sur cette course en prévision de la Solitaire Urgo. Mais c’est le jeu ! La Solo Maître CoQ est une super course. Ca commence à venir pour moi et c’est plutôt cool. »

    Théo Moussion, skipper de #ThéoenFigaro:

     » Sur la première partie du parcours, vers le pont de l’île de Ré, ça s’est relativement bien passé. J’étais derrière le petit paquet où j’aime bien être. Lors de la remontée le long de la côte ouest de l’île de Ré, le vent est monté et cette remontée s’est révélée plus douloureuse que prévue. Le gousset de latte du génois s’est déchiré. Je suis passé sous solent en espérant pouvoir réparer or ce n’était pas réparable. Trois heures plus tard, je suis là, à quai aux Sables d’Olonne. J’aurais pu continuer sous solent mais j’ai regardé les vitesses. Les autres allaient déjà à plus d’un noeud et demi plus vite que moi et puis le retour de Belle-Île aux Sables promettait d’être très très lent. Donc je n’aurais pas tenu la distance et n’aurais pas du tout été compétitif. Finir derrière pour finir n’est plus dans mes objectifs. »

    • Nicolas Lunven  mène la flotte •

  • Le départ de la course n°4 de la Solo Maitre CoQ a été donné ce jeudi 27 avril à 12h en baie des Sables d’Olonne. Les 40 figaristes se sont élancés sans encombres sur le grand parcours de coefficient 3 dans un vent faible de 5 noeuds et oscillant entre 0° et 30°. A la bouée de dégagement, Nicolas Lunven, skipper de Generali, virait la marque en tête avant de partir sous spi vers l’île de Ré et d’être rattrapé par Martin Le Pape, skipper Macif 2017, au passage du pont de l’île de Ré. Très groupé, l’ensemble de la flotte a passé ce point stratégique en 15 minutes. Ils font maintenant route vers Belle-Île. Suite aux prévisions météorologiques instables pour la fin de parcours, ce denier a été modifié et réduit à 260 milles nautiques. Les premiers Figaros sont attendus sur la ligne d’arrivée samedi 29 avril au matin.

    Avant de quitter le ponton, ils ont dit:

    Eric Peron, skipper de Finistère Mer Vent:

     » La course n°4 va être un peu tordue. Il va falloir être opportuniste. Sur cette édition de la Solo Maître CoQ, je suis là surtout pour me régler. Je n’ai pas spécialement de pression car c’est ma première régate de la saison. En 2017, je n’ai que 5 jours de navigation en Figaro à mon compteur. L’idée c’est de se régler, de regarder les copains, comment ils vont et de reprendre mes repères. Ca fait longtemps que je n’ai pas fait d’épreuve en solitaire. Ma dernière remonte à la Solo Maître CoQ 2014. Je préparais la transat AG2R avec Nicolas Lunven et il m’avait laissé son Figaro Generali pour que je m’entraine. Sinon ma dernière Solitaire du Figaro, c’était en 2011. Cela fait quand même un bout de temps. Depuis j’ai navigué mais surtout en équipage. L’exercice est quand même un peu différent surtout sur les petits côtiers comme ceux de lundi et de mardi derniers. Mais je reprends mes repères tranquillement et ça va de mieux en mieux. »

    Sébastien Simon, skipper de Bretagne CMB Performance:

     » C’est bien de naviguer à la maison mais cela n’empêche pas d’arriver en retard au briefing de ce matin. Au classement général je suis 4e après 3 courses mais rien n’est joué. Ce que l’on a fait compte pour l’instant pour la moitié des points. Du coup, tout peut encore se passer et le résultat de cette grande course peut tout modifier. Sur ce début de course, je suis plutôt satisfait même si j’insiste rien n’est joué et que tout reste à faire. Cette course promet d’être compliquée puisqu’à chaque fois qu’on télécharge un nouveau fichier météo, nous avons des prévisions qui diffèrent des fichiers précédents. C’est un peu de la prise de tête. Maintenant que l’heure de la mise en configuration est passée, on ne peux plus récupérer de nouveaux fichiers, on va partir avec les dernières infos et on verra bien comment cela va se passer sur l’eau. Je pense que qu’on va tous se regarder un petit peu, voir qui part à droite, qui part à gauche, qui change de voile… Ca va être très interessant. J’ai commencé la voile aux Sables mais je suis vite parti m’entrainer en Bretagne en course au large. Aujourd’hui je connais mieux les bouées et les cailloux bretons que ceux de Vendée, je n’ai donc pas d’avantage sur mes concurrents. »

    Martin Le Pape skipper Macif 2017:

     » Pour l’instant, le bilan est quand même assez médiocre. Je suis complètement passé à côté des deux premiers jours de course. C’est un format que je redoutais un peu. Je ne l’aime pas particulièrement et j’ai moins l’habitude de ces parcours que d’autres de mes concurrents. Je préfère allonger les bords et aller au large. C’est plus mon truc. Ensuite, je n’ai pas bien régaté, j’ai pris de mauvaises décisions, pris de mauvais départs or c’est primordial sur ces formats. Aujourd’hui, je mets tout ça de côté et me concentre à nouveau sur la grande course qui reste mon objectif principal de travail en vue de la Solitaire Urgo Le Figaro. Cela va être intéressant et représente tout de même 50% de la course. »

    Gildas Mahé, skipper du Figaro Du Talent mais pas d’Argent:

     » Pour l’instant, c’est un bilan mitigé sur les deux premiers jours. C’est le moins qu’on puisse dire ! 15e au général, c’est pas terrible, ce n’est pas mon niveau. Jusque là je n’ai pas été bon tactiquement. Je n’ai pas fait les bons choix de bords ni pris de bons départs. Par contre le côté positif de tout ça c’est ma vitesse. Il me semble et je dis bien me semble, car le vent était assez instable, que j’ai plutôt une bonne vitesse au près. Jusqu’à présent c’était mon point faible et cela semble s’être amélioré. C’est le truc qui me rassure. Maintenant, je suis content de changer de parcours, de partir sur un truc un peu plus long. Je crois que j’ai perdu la main sur les petits parcours. Peut-être que je vieillis! Sur cette dernière course, on aura toutes les conditions: de la molle, du vent ce soir vers l’île de Ré et beaucoup de près. Il va y avoir beaucoup de jeu. »

    Julien Pulvé, skipper de Team Vendée Formation:

     » Pour ma première Solo Maître CoQ, je dirais qu’il y a du bon et du moins bon sur ce début d’épreuve. Ce qui est assez normal puisque c’est la première fois que je me confrontais à 39 autres skippers sur ces petits parcours en mode serré. J’ai appris pleins de trucs et c’est bien là l’essentiel ! C’est vrai que j’ai fait des erreurs mais j’ai également fait de belles choses, de bons départs, de bons choix tactiques, des manoeuvres correctes. C’est très instructif et par rapport à mon expérience en Figaro, ce n’est pas trop mal. Je suis content. Aujourd’hui, on part sur le parcours offshore. Entre guillemets, c’est un peu plus dans mes cordes, dans mes habitudes. J’espère que cela va bien se passer. En plus on passe devant la maison, peut-être un petit plus. Je vais essayer de bien naviguer, de ne pas prendre de risques et d’aller vite. Mon objectif reste le classement bizuth même si pour l’instant je ne suis pas très bien placé. Je ne vais pas marquer les autres bizuths sur cette course mais essayer de me faire vraiment plaisir, de bien naviguer, de me sentir bien au large sur mon Figaro. La gestion du sommeil fera également partie d’un de mes axes de travail sur cette étape. »

    Milan Kolacek, skipper de Czeching The Edge:

    « Je suis prêt pour la grande course. Je me sens bien. Les conditions annoncées ne sont pas très difficiles. Le bateau est prêt également. Mes premiers résultats sur cette épreuve ne sont pas parfaits. Je fais de mon mieux et fais ce que je sais faire. Bien sûr, j’aimerai gratter quelques places et remonter dans le classement général, En tout cas je vais tout faire pour. Au général je suis 32e, ce n’est pas vraiment le résultat que j’espérais. Enfin ce n’est pas encore fini. »

    Simon Troël, skipper de NF Habitat:

    « Je ne suis pas hyper content de ma deuxième journée de course où je n’ai pas été très brillant. Cela dit, on m’aurait prédit une 12e place au général avant la grande course, je pense que j’aurai signé. Donc je suis plutôt satisfait de ce début d’épreuve. Et puis nous n’en sommes qu’à la moitié, tout va se jouer sur cette grande course de coefficient 3. Il va y avoir du jeu et ça promet d’être sympa. Le froid va être un paramètre important comme les transitions météorologiques. Tant que nous n’aurons pas coupé la ligne d’arrivée, il peut se passer des choses, comme d’habitude. J’ai quelques idées sur ce que je dois faire jusqu’au Birvideaux mais je vais garder cela pour moi. Après pour le retour vers les Sables, ça va être très rock. Les fichiers météos se contredisent pas mal. Réponse: samedi dans la journée. »

    Mary Rook, skipper de Inspire+:

     » J’ai vraiment apprécié les régates inshores de lundi et de mardi. Ce n’était pas évident de faire de si petits parcours à 40 Figaros et pourtant j’ai bien navigué. Malheureusement, j’ai été disqualifiée sur une des manches de lundi par le jury sur une mauvaise appréciation je pense. Ils m’ont vu toucher la marque alors que ce n’était pas le cas. Hormis cela, c’était super, un bon exercice dans un vent très aléatoire. Maintenant j’ai hâte de m’élancer sur la grande course. Les fichiers prévoient du vent jusqu’à demain matin, il ne faut pas que j’oublie mes vêtements chauds comme mardi dernier ! Pour la fin de parcours, la météo est encore incertaine et je pense que le comité de course a pris une bonne décision en modifiant le parcours. Sinon cela aurait été très très long. »

    • Départ de la grande course •