Sébastien Josse
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Dans un peu plus d’un mois, Gitana mettra à l’eau le Mono60 Edmond de Rothschild. Deuxième Imoca de l’histoire de l’écurie armée par le Baron Benjamin de Rothschild, cette nouvelle unité entrera rapidement dans le vif de la compétition. En effet, après une phase de mise au point express en août et septembre, le dernier-né de la légendaire saga familiale profitera de la Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné du Havre le 25 octobre prochain, pour faire ses gammes. Une première partition que Sébastien Josse a choisi de jouer avec son compagnon de route de 2013 : Charles Caudrelier. Fraîchement débarqué de la Volvo Ocean Race, dont il a pris la 3e place au général avec son équipage du Dongfeng Race Team, le marin breton est loin d’être rassasié et retrouve l’équipe Gitana avec une grande envie de doublé sur la célèbre transatlantique entre Le Havre et Itajaí au Brésil !
Charles Caudrelier, co-skipper du Mono60 Edmond de Rothschild« On ne change pas une équipe qui gagne ! » cette maxime sied à merveille au duo du futur Mono60 Edmond de Rothschild. Tout comme en 2013, Sébastien Josse a choisi de disputer la Transat Jacques Vabre avec Charles Caudrelier ; une décision tout aussi naturelle que raisonnée. Après dix-huit mois intenses pour l’un comme pour l’autre, les chemins de ces deux marins se recroisent pour leur plus grand plaisir.
Le 18 novembre 2013, pour leur toute première transatlantique en double en multicoque, Sébastien Josse et Charles Caudrelier avaient écrit de la plus belle des manières leurs noms et celui du Gitana au palmarès de la Transat Jacques Vabre. A bord du Multi70 Edmond de Rothschild, le duo s’était imposé en bouclant les 5 400 milles théoriques qui séparent Le Havre d’Itajaí en 11 jours, 5 heures, 3 minutes et 54 secondes. Si cette victoire constituait la première de Sébastien sur cette célèbre course, elle portait à deux celles de Charles, qui avait déjà connu les honneurs du tableau en 2009 en Imoca.
Quelques semaines après cette arrivée brésilienne, tandis que Sébastien Josse mettait le Multi70 en chantier avec pour objectif la Route du Rhum, le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2004 s’envolait pour la Chine où l’attendait un nouveau défi de taille : mener un équipage sino-français, composé de marins professionnels et d’apprentis navigateurs au large, sur l’une des courses autour du monde les plus exigeantes. Si la Volvo Ocean Race n’était pas une inconnue pour lui, puisqu’il avait remporté l’édition 2011 – 2012 avec Groupama, Charles changeait cependant de dimension en endossant le rôle de chef d’orchestre. Une expérience qu’il a su parfaitement négocier et qui s’est soldée, il y a quelques jours à Göteborg, par une très belle 3e place pour le Dongfeng Race Team.
La Volvo désormais dans son sillage, Charles Caudrelier prendra quelques jours de repos avant de retrouver début août le chemin de la base lorientaise du Gitana. Le Mono60 Edmond de Rothschild tout juste mis à l’eau, les entraînements du duo pourront débuter.
Mi-juin, lors de l’étape française de la Volvo Ocean Race, Charles Caudrelier nous confiait son impatience à l’évocation de cette nouvelle association : « Je suis vraiment très heureux de revenir naviguer avec Sébastien et qu’il m’ait choisi pour ce nouveau challenge.Une première partition que Sébastien Josse a choisi de jouer avec son compagnon de route de 2013 : Charles Caudrelier. Fraîchement débarqué de la Volvo Ocean Race,Et puis, il y a aussi le bateau ; c’est une chance d’être au début de l’aventure et de pouvoir participer à la mise au point de ces machines avec leurs nouveaux appendices ! L’avenir de notre discipline s’écrira clairement avec les plans porteurs que l’on voit fleurir un peu partout que ce soit sur une ou plusieurs coques. Il y a une révolution en marche et je suis content d’en faire partie grâce à Gitana. Les bateaux de nouvelle génération me passionnent déjà donc je suis impatient de découvrir cela sur l’eau. Nous n’aurons pas beaucoup de temps pour préparer la Tran sat Jacques Vabre et je crois que la cohésion acquise en 2013 et notre complicité seront sans conteste des atouts.»
Le retour de Charles Caudrelier au sein de l’écurie armée par le Baron Benjamin de Rothschild ne se résumera pas à la Transat Jacques Vabre. En effet, comme l’a souhaité Sébastien Josse, il sera présent à ses côtés pour l’aventure du Vendée Globe : « Charles est un grand marin, ce n’est plus à prouver, mais il a bien d’autres cordes à son arc. Il sait faire avancer un bateau comme personne et est particulièrement performant pour mettre au point ces machines qui réclament de longues heures et de nombreux milles de fiabilisation. Il s’est illustré dans ce rôle aux côtés de Marc Guillemot sur Safran ainsi qu’avec Franck Cammas lors de la Volvo victorieuse de 2012. C’est un vrai atout de l’avoir à nos côtés pour préparer le Vendée Globe » déclarait le skipper d’Edmond de Rothschild.
Le Vendée Globe, Charles Caudrelier en rêve en toute légitimité. Mais faute de temps et de budget pour la prochaine édition, il mesure la chance de l’expérience qui lui est proposée : « Je viens de consacrer mes cinq dernières années à la Volvo (victoire avec Groupama en 2012 et 3e place en 2015 avec Dongfeng Race Team, ndlr) ce qui demande un engagement très important. Mon envie de faire le Vendée Globe est intacte mais je souhaite y être avec un projet compétitif, ce qui sous-entend notamment la construction d’un bateau neuf. Avec le peu de temps qu’il reste avant le départ du prochain, ça n’aurait pas été le cas. Il faut être réaliste ! Du coup, le meilleur moyen pour me préparer pour le suivant – le Vendée Globe 2020 – c’est de le suivre dans une équipe telle que Gitana, où il y a non seulement les moyens de faire les choses bien en développant le bateau mais aussi un skipper de talent. Je ne suis donc pas frustré, c’est une très belle opportunité qui s era, j’en suis sûr, riche en enseignements pour la suite.»
Côté chantier, dernière ligne droite à Vannes
Chez Multiplast, c’est une véritable fourmilière qui s’active autour du Mono60 Edmond de Rothschild. Et pour cause, après plus de dix mois de chantier, la construction du futur Gitana entre dans sa toute dernière ligne droite. Avec une mise à l’eau estimée fin juillet, chaque jour compte pour parfaire l’ouvrage et les 18,28 mètres de l’Imoca paraissent bien petits à l’échelle des personnes qui se succèdent à bord quotidiennement. En effet, depuis une quinzaine de jours, l’équipe Multiplast et les membres du Gitana Team travaillent de conserve. Les premiers se concentrant sur les derniers travaux structurels tandis que les hommes de Sébastien Josse gèrent le montage de l’ensemble des systèmes (accastillage, mécanique, hydraulique.) sans oublier la décoration de la future unité confiée, comme toujours chez Gitana, aux bons soins de Hubert Corfmat.
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Mission accomplie ! Cette 5e édition de l’ArMen Race vient de se conclure sur de larges sourires : ceux des coureurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, heureux d’avoir bataillé au large ; ceux des bénévoles de la SNT, qui ont reçu autant de bonne humeur qu’ils ont servi de cafés et de plats chauds, et ceux des organisateurs. A terre comme en mer, le bilan de ce grand week-end sportif est positif. Tous les acteurs de ce Fastnet Breton ont la même envie : revenir l’année prochaine !
Rendez-vous donc en mai 2016 pour la seule et unique course semi-hauturière, ouverte à tous, de la façade Atlantique !
Yvon Guégan, vice-président de la SNT :
Le bilan de cette ArMen Race est extrêmement positif ! L’ensemble des coureurs est satisfait, la gestion de course a été parfaite et, à terre, il y a eu une belle ambiance pendant tout le week-end entre tous les bénévoles. C’est une grosse satisfaction, unanime. Je souhaite remercier tous les coureurs et notamment ceux qui sont venus de loin participer à l’ArMen Race. Nous allons tout mettre en œuvre pour leur préparer une belle édition 2016. Tout le monde a des idées à la SNT pour faire mieux, nous allons réfléchir à tout cela et espérons les retrouver tous, ainsi que de nouveaux coureurs, l’année prochaine !
Yves Le Blevec, directeur de course de l’ArMen Race :
C’est beaucoup de temps et d’énergie, c’est complètement passionnant, c’est aussi plein de belles choses et de bons moments de partage.
Côté course, nous avons réussi à faire quelque chose, il me semble, qui a plu à l’ensemble des concurrents. Tous ont exprimé une belle satisfaction. Les seules remarques que j’ai pu avoir sont constructives et nous en tiendrons compte pour la suite.
J’ai aussi perçu un réel enthousiasme de la part de l’équipe de la SNT. Malgré les différences de chacun, tous ont montré une belle envie de travailler ensemble autour de cet événement. Il me semble qu’une belle dynamique se met en place ici à la Trinité. C’est une très belle chose, et si je peux y participer ce sera une grosse source de motivation et de satisfaction pour moi. Les idées ne manquent pas pour faire progresser cet événement, nous allons y travailler.
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Roland Jourdain, Erwan Le Roux, Paul Meilhat…
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L’épreuve du près avant les plaisirs de la glisse
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157 équipages dans les starting-blocs
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ArMen, les voilà !
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L’esprit est là d’après Romain Pillard
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Gitana Team en mode XXL
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5 à 600 marins engagés sur l’ArMen Race
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Le Tour de Belle-Ile récompense ses vainqueurs