Charles Caudrelier
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  • De l’importance du différentiel de vitesse

    C’est de nouveau une course de vitesse qui se joue pour la flotte mais dans du vent faible. Et l’important dans cette situation est d’optimiser la voilure. Etre à l’affût, anticiper, ne pas hésiter à changer de

    14 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3309

  • Conditions humides et rapides

    « Humide » est sans doute l’adjectif qui définit le mieux la situation à bord des bateaux en ce moment alors qu’ils se font secouer dans la machine à laver sous J1 et trinquette. Faisant cap à l’est vers la Malaisie,

    13 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2671

  • Le Sri Lanka montre son « côté obscur »

    Ça ressemble à un arrêt buffet, mais non, c’est juste le dévent du Sri Lanka que Dongfeng Race Team vient de toucher. Il y a moins d’une heure, le bateau franco-chinois faisait encore fumer l’Indien avec des pointes à

    12 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2726

  • En file – pas tout à fait – indienne

    Après avoir été le bateau le plus à l’exterieur de la flotte, Dongfeng Race Team a choisi l’intérieur, en poursuivant un cap au 122 alors que le reste de la flotte plongeait dans le Sud avec un compas au 122. Cela les

    12 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2139

  • Avantage aux leaders

    La flotte a négocié le passage de l’archipel de Lakshadweep au coucher du soleil. Depuis, l’écart continue de se creuser entre le premier et le dernier bateau (51 milles nautiques au classement de 10h40 HF). Dongfeng Race

    11 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3176

  • Les navigateurs toujours au boulot

    Nous ne saurons jamais si l’option à la côte aurait été payante. Personne n’a osé tenter une route différente. Team Brunel est le seul à s’être décalé très légèrement dans l’est. Il évolue un peu plus au

    10 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3331

  • Je m’appelle Charles , parfois je suis Charlot mais aujourd’hui :
    Je suis Charlie
    C’est la deuxième fois que je suis en mer lors d’un acte terroriste
    La première fois c’était le 11 septembre 2001
    En mer nous sommes coupés du monde sans accès internet, sans télé ni radio on vit de très loin ces drames.
    Depuis hier je me demande quoi penser de ces actes ignobles.
    Depuis toujours on tue au nom de Dieu ou des dieux.
    Je ne vais pas me jeter dans une longue prose, je ne suis pas doué pour écrire et surement pas assez cultivé pour maitriser le sujet.
    Mais nous faisons la Volvo Ocean Race, course autour du monde, nous traversons tous les océans et tous les continents pendant 9 mois.
    Si Dieu existe il a donc crée notre planète et il peut être fier de son œuvre car elle est sublime mais il doit bien souvent avoir honte de nous, incapable de vivre ensemble dessus.

    • « Aujourd’hui, je suis Charlie » •

  • À l’heure où les balles essayent de museler la liberté de la presse, il est de constater que certaines agences de Com ne font que peu d’efforts au quotidien pour nous faire vivre notre sport, nous faire rêver, nous évader…

    Cocorico

    Six. Il n’en reste plus que six VO65 sur les sept au départ d’Alicante pour cette 3e étape de la Volvo Ocean Race. Et pourtant sur la partie française du site officiel de la Volvo Ocean Race, il n’y en a que pour un seul bateau, celui l’équipage franco-chinois de DongFeng. Merci pour eux…

    Les autres n’en valent-ils pas la chandelle ? Pourtant quitte à être chauvin, restons chauvin jusqu’au bout et parlons aussi de Team Brunel avec Laurent Pages à bord, MAPFRE avec Anthony Marchand et Jean-Luc Nélias à bord, Team Alvimedica avec Sébastien Masseret à bord. Il y a le cas Team SCA avec les deux sœurs Mettraux qui, bien que francophones, ne mouillent pas le maillot tricolore. On aurait pu faire exception à la règle en se disant que la skippeuse Samantha Davies est la plus française des Anglaises qui régatent sur la planète. Mais non. Et puis reste Abu Dhabi Racing, mais chez eux point de froggies…

    Inversement proportionnel

    Une course autour du monde, même si elle se fait par étape, se vit au jour le jour. Une épreuve communique sur deux axes :
    • Une communication ‘interne’ via le site Internet qui relate, au près, ce qui se passe sur l’eau avec des rendez-vous quotidiens et des brèves qui tombent régulièrement pour donner le pouls de la journée.
    • Une communication externe pour informer le Grand Public via les médias qui relèguent, ou adaptent, les communiqués de presse envoyés par l’organisation.

    Imagineriez-vous que sur un VO65 les écoutes restent au taquet ? Lors d’une précédente épreuve de la Volvo, il avait été notifié que les winchs de travail (grand voile ou voiles d’avant) étaient en inaction au maximum 8 secondes. Sur 24 heures je vous laisse calculer l’huile de coude utilisée…
    Avec des communiqués de presse qui tombent, quand tout va bien, tous les deux jours, et un silence radio entre chaque étape, les sportifs font donc du bruit pour rien….

    S’il est vrai que la Volvo Ocean Race, course en équipage et sans escale, a bien du mal à faire prendre la mayonnaise au grand public (vendu à la cause du Vendée Globe et de la Route du Rhum), le rôle d’une agence de Communication n’est-il pas de donner un rythme au pouls de la course ? Là nous sommes plus proches de l’encéphalogramme plat !

    Prêcher un convaincu

    Ces paroles sont loin d’être gratuites et pour avoir moi-même étais impliqué dans de nombreuses équipes de communication de grands événements (America’s Cup, Barcelona World Race, Route du Rhum…), je me dis qu’il est possible de faire beaucoup mieux. Ne serait-ce que pour ces 57 hommes et femmes qui se donnent à 100% au quotidien pour tirer la quintessence de leur Volvo 65. Eux ils ne sont pas aux 35 heures, aux RTT, aux récupérations de week-ends travaillés. En France, malheureusement, si…

    En direct des bateaux

    Il serait bon de corriger ce libellé par ‘En direct de DongFeng’ car depuis fin novembre seules les news du bord de DongFeng font surface. Les autres Reporters Embarqués feraient-ils grève ? Problèmes informatiques récurrents à bord de certains VO65 ?

    Tableau comparatif des Nouvelles du Bord selon les langues

    Date
    FR
    EN

    8 janvier
    7 janvier
    6 janvier
    5 janvier
    12 décembre
    11 décembre
    9 décembre
    8 décembre
    6 décembre
    27 novembre
    RAS
    DongFeng
    DongFeng
    DongFeng
    DongFeng
    DongFeng
    DongFeng
    DongFeng
    DongFeng
    Vestas Wind et Alvimedica
    Tous
    Tous
    Tous
    Tous
    Tous
    Tous
    Tous
    Tous
    Tous
    Tous

    Et puis je me dis que cela doit être pareil en Espagnol. On mise tout sur le bateau hispanique meilleur en restructuration d’équipage à terre qu’en option en mer. Eh bien non. En Espagnol ils ont droit à des nouvelles de tous les bateaux…

    Statistiques

    • Anglais / Reporter embarqué / jour : 40 phrases, 388 mots, 2000 caractères
    • Français / Reporter embarqué / jour : 17 phrases, 314 mots, 1600 caractères

    Et dire que les anglophones nous envient la richesse de notre langue de Molière ! Ce qui est sur, c’est que la Volvo Ocean Race, épreuve de neuf mois, restera bien éphémère…

    • Faites-nous rêver ! •

  • Interview de Charles Caudrelier, en tête de la flotte à bord de Dongfeng Race Team
    Charles Caudrelier a pris le temps de nous accorder une longue interview. Ambiance feutrée dans un bateau qui progresse en tête de la flotte. Pas un bruit autour du skipper, tout le monde est très concentré à bord de Dongfeng. Et à écouter le Français, on comprend que le poids qui pèse sur les épaules du leader se fait de plus en plus lourd au vu de la météo compliquée annoncée après le passage de la pointe sud de l’Inde. Décryptage.

    Au sujet de l’ambiance qui règne à bord du bateau chinois :

     L’ambiance est bonne. C’est un peu mou donc nous sommes calmes. Nous sommes très concentrés sur la vitesse. C’est un peu une course de vitesse depuis le départ. On regarde nos camarades. Vu de la terre, tout le monde peut paraitre un peu aligné. Mais il y a des petits décalages. Des décalages de 10-15 milles, cela peut faire de grosses différences par la suite. On se pose quand même des questions. Rien n’est encore fait. La route est très compliquée. On en saura plus dans trois ou quatre jours. Mais, on est content de notre position.

    Concernant la stratégie pour les jours à venir :

    Sur les routages, c’est un bord tout droit jusqu’au dévent de l’Inde, après il pourra y avoir des options. Malheureusement, il y aura de la réussite dans ce choix car tu peux décider d’éviter le dévent en rallongeant la route. Il y a probablement des gens qui vont oser. Ce qui va se passer en réel, c’est difficile de savoir. Dans ces dévents là, soit ça passe très bien, soit tu t’arrêtes et la course est finie. Ce n’est pas ce qu’on préfère. C’est un peu désagréable sur cette étape cette partie car il va y avoir une option à un moment. Et que tu navigues bien ou mal, c’est plutôt tu passes ou tu ne passes pas. C’est mieux d’être devant parce que tu peux prendre plus de sécurité. Mais forcément, derrière ils vont être plus agressifs. Ca va être une partie importante de la course. Où tu passes par rapport au dévent de l’Inde et notamment du Sri Lanka ? Et ça, personne n’a la réponse. Il faut juste bien choisir et prier.

    Le match race avec Brunel :

    On voit juste Team Brunel. Ils nous suivent, on les suit. Parfois, il faut faire attention de ne pas se focaliser sur lui et de faire sa route. On voit bien que lui est focalisé sur nous. Quand on a empanné, il a empanné. Mais faut se méfier de ça. On a 9 milles d’avance sur lui… Je le vois, je peux dire à quelle vitesse il va chaque minute. C’est intéressant car on est concentré sur la vitesse.

    La météo du jour et à venir :

    Le vent a beaucoup évolué dans la journée. Je ne serais pas étonné de voir des surprises au prochain pointage, des bateaux qui ont ré-empanné dans la journée. Ca nous inquiète. Si les gens restent là où ils sont ça va car on est bien mais … Derrière, ils voient peut être des choses différentes.
    Ils sont en groupe, Il suffit qu’il y en ait un qui empanne et qui fasse du gain, les autres vont suivre. On essaye de jouer de façon intelligente, de ne pas s’enflammer, de faire le bon rapprochement car on sait que ça va évoluer. Un décalage de 10 à 15 milles dans l’ouest, ça peut être intéressant mais on ne sait pas trop.

    On préfèrerait être plus loin devant et avoir un vent plus à droite mais on sait que ça va évoluer. La position devant est a priori plus favorable car le vent devrait rentrer par devant. Il y a des vents très faibles, une situation qui se complique de jour en jour après l’Inde. L’étape va être très longue. Et franchement, les écarts qui sont là aujourd’hui sont peu significatifs par rapport à ce qui nous attend. Il va se passer beaucoup de choses et ca va être dur de rester devant pendant 15 à 20 jours. Mais nous sommes dans une dynamique très positive. Tout va bien à bord. La nouvelle équipe s’est bien mise en place. On travaille bien. C’est sûr qu’on n’est pas la configuration idéale car on a changé trois personnes à bord. Mais ils s’adaptent bien. Le noyau solide est là. On a progressé, on va assez vite depuis le début. On rivalise avec Brunel. C’est intéressant mais il est accroché à nous et il ne nous lâche pas ! Ca nous occupe !

    • Interview de Charles Caudrelier •

  • Le choix du large

    Le dilemme de la journée d’hier sur une possible division de la flotte au large des côtes indiennes n’a finalement été que du « vent ». Par un effet de domino, les bateaux se sont marqués les uns les autres. Le dilemme

    8 janvier 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3216