Volvo Ocean Race
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Team Alvimedica est le cinquième bateau à passer la ligne d’arrivée au Cap. L’équipage américain a franchi la ligne dans la nuit de mercredi à jeudi à 2h07 (heure française) après 26 jours 13 heures 7 minutes et 38 secondes de course. Le jeune skipper Charlie Enright (30 ans) a expliqué à son arrivée qu’il avait beaucoup appris tout au long des 6 500 milles parcourus entre Alicante et Le Cap.
Charlie Enright :
C’est certainement l’une des étapes les plus compliquées avec différentes transitions à gérer. Nous avons bien négocié certaines d’entre elles et nous avons beaucoup appris des autres. 26 jours en mer, c’est long. Nous avons appris beaucoup sur l’équipage et je suis plutôt content de ce que nous avons fait. On sait que nous devons nous améliorer et c’est ce que nous allons faire pour la suite.
Alvimedica compte un Français dans ses rangs, Sébastien Marsset (29 ans). Il était équipier de réserve lors de la dernière édition avec Groupama, c’était sa toute première étape de la Volvo Ocean Race.
Seb Marsset :
Je suis content d’être là ! Ca s’est bien passé, très bien d’un point de vue humain. Sur le plan sportif, on a fait de belles choses. A la fin de cette étape, on en sait un peu plus sur ce que l’on doit travailler par rapport aux autres bateaux : nos points forts, nos points faibles.
Quand on voit qu’on revient bien sur le paquet de tête au Brésil avec la dépression, c’était un bon moment. Et aussi toute la sortie de la Méditerranée et jusqu’au Cap vert, c’était intense au niveau de la course. C’était chouette. Il y a aussi plein de moments à la barre où c’était super cool ! Je me suis éclaté ! Je susi content d’avoir barré aussi.
Les pires moments ? C’est peut être certains réveils difficiles (rires). Mais il n’y a jamais eu de moments où je me suis dit : fais chier d’être là !
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Chris Nicholson, skipper de Team Vestas Wind :
Nous savions que sur cette première étape il fallait juste essayer de bien finir. Je pense honnêtement que notre résultat dépasse nos attentes initiales. Cela nous donne confiance en nous pour le reste de la compétition. Nous sommes en meilleure forme désormais.
Cette étape était intense, et ce, dès le départ d’Alicante.
Le rythme à bord était très soutenu. Normalement, nous aurions dû faire un empannage dans les Alizés et un dans le Pot au Noir, mais en réalité ça a été beaucoup plus tactique le long des côtes africaines. Il n’y avait aucune place pour la détente, la concentration était de mise. Cela fait partie du jeu. Il y avait beaucoup d’erreurs possibles, certains en ont d’ailleurs fait. En ce qui nous concerne, nous avons bien navigué.
Peter Wibroe :
Je ne savais pas à quoi m’attendre au départ, et je me rends compte désomais que c’est une expérience incroyable. C’était physique. Parfois il fallait se donner à fond et parfois c’était plus calme. Cela changeait tout le temps. C’est ma première fois à Le Cap. Je vais en profiter pour visiter mais aussi me détendre et profiter.
« C’était à la fois horrible et incroyable.
Rob Salthouse :
Cela fonctionnait très bien à bord, et les trois équipiers de moins de 30 ans que Nico a embauchés ne pouvaient pas être meilleurs. D’autant que les deux danois avaient peu d’expérience du large au départ. Ils se sont adaptés très vite. Nous avons montré que nous étions dans le match. Et je pense que nous pouvons continuer à faire de beaux résultats.