Pas d’alerte à la piraterie pour la flotte de la Volvo Ocean Race

October 25, 2014. Leg 1 onboard Team Alvimedica. Day 14. After rounding Fernando de Noronha off Brazil, the last turning mark on the course until the finish, focus turns to the fast and furious conditions ahead to Cape Town. Navigator Will Oxley still carries traditional paper charts for every potential destination along the course around the world; technology is great when it works but sometimes traditional means are most trustworthy.

© Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race

En raison d’une très forte diminution des activités de piraterie, les experts sécurité de la Volvo Ocean Race donnent leur feu vert aux sept bateaux de la flotte pour la deuxième étape entre Le Cap et Abu Dhabi.

Dans l’édition précédente (2011-12), sur ce même parcours, l’organisation avait mis en place des mesures exceptionnelles pour protéger les marins d’éventuelles attaques alors fréquentes dans l’océan Indien. Les bateaux avaient d’abord mis le cap sur un port secret (aux Maldives) depuis lequel ils avaient été transportés via cargo jusqu’à Sharjah (Emirats Arabes Unis). Le même scénario avait été répété durant la troisième étape au départ d’Abu Dhabi vers Sanya en Chine.

Depuis, en raison de l’intervention internationale, les activités de piraterie ont largement diminué dans la zone où doivent naviguer les Volvo 65 dès mercredi prochain. La dernière attaque recensée se situait dans l’extrémité ouest de l’océan indien, bien au-delà de la route que doit emprunter la flotte de la Volvo Ocean Race.

Knut Frostad, directeur de la Volvo Ocean Race et Jack Lloyd, le directeur de course assureront toutefois une surveillance quotidienne en lien direct avec les experts sécurité de l’épreuve.

« Si une quelconque information nous parvenait concernant les risques encourus par les équipages sur cette étape, nous ferions aussitôt le nécessaire. La sécurité des hommes et des femmes de la Volvo Ocean Race est bien sûr notre priorité » a expliqué Knut Frostad.

« Nous ne sommes pas experts de cette zone de navigation mais nous travaillons conjointement avec les autorités référentes et leur conseil a été de maintenir cette étape comme prévu initialement. »

Ian Millien, directeur des opérations de Dryad Maritime, qui offre ses services à la Volvo Ocean Race livre son analyse de la situation : « Depuis 2011, le niveau de piraterie a considérablement changé en raison de la multiplication des moyens de sécurité sur la zone, d’une présence accrue de bâtiments militaires avec des hommes armés et aussi d’une meilleure communication sur les consignes de sécurité et les risques liés à la fréquentation de cette zone. En fait, sur la route que doit emprunter la flotte, il n’y a eu aucun cas de piraterie en 2014 et même bien plus. C’est impossible bien sûr d’évacuer totalement le risque. Nous restons attentifs tout comme l’organisation. Et si un incident survenait, plusieurs directives pourraient alors être prises. »

Une zone d’exclusion sera toutefois maintenue mais elle sera beaucoup moins restrictive que ce qui avait été annoncé aux équipages début octobre, avant le départ de la première étape.

« Les bateaux auront davantage de latitude pour leurs choix stratégiques. Cela leur laisse beaucoup plus de possibilités que ce qui avait été envisagé avant le départ d’Alicante. Nous allons suivre les bateaux de manière normale. Cette étape s’annonce aussi passionnante que la première » ajoute Knut Frostad.

Sur le papier, cette deuxième étape devrait être un peu plus courte que prévu au départ. En raison de la réduction de la zone d’exclusion, la flotte pourrait gagner deux à trois jours de navigation même s’il est bien entendu impossible de parier encore sur une date d’arrivée.

Les bateaux quitteront Le Cap pour Abu Dhabi mercredi prochain, le 19 pour 6 125 milles.

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