Damian Foxall
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Vainqueur du Vendée Globe 2016/2017, Armel Le Cléac’h a, comme tous les grands marins français, fait ses classes sur la Solitaire du Figaro. Une épreuve particulièrement exigeante, qu’il a inscrite à son palmarès à deux reprises, en 2003 puis en 2010. A l’heure où se profilent des projets toujours plus ambitieux, à la barre de son nouveau maxi-trimaran, il n’oublie pas cette course légendaire qui l’a formé. Il ne cache pas non plus son envie d’y retourner !
La Solitaire du Figaro est-elle vraiment une épreuve à part, et pourquoi ?
C’est une course qui, dans son format, est assez unique avec quatre étapes au temps, dans lesquelles on n’a pas le droit à l’erreur pour faire un bon résultat. Or, c’est très difficile, car on peut signer trois belles étapes, et tout perdre sur la dernière. Et en même temps, c’est cette difficulté qui fait son charme et sa singularité. Moi, j’en ai fait une dizaine, et ça a été une super expérience ! On y apprend à gérer son sommeil, à manœuvrer tout seul, à se dépasser mentalement et physiquement. On y vit de très bons moments, comme de très difficiles. On s’y confronte aux meilleurs sur des bateaux identiques, où seul le marin fait la différence. C’est la meilleure école de la Course au Large en Solitaire.
Quel est le votre meilleur souvenir sur cette épreuve ?
Il y en a en pas mal ! Mais si je devais n’en retenir qu’un, je dirais la victoire en 2010. Je suis allé la chercher en remportant trois des quatres étapes cette année là ! Quand on atteint un tel niveau, ça fait plaisir, surtout lorsque l’on sait tout l’engagement, et toute la préparation qu’il faut pour être au départ de cette épreuve. Je m’étais éloigné du circuit pour me consacrer au Vendée Globe 2008/2009 et revenir à ce niveau d’excellence et gagner, c’était super !
Quel est votre regard sur les forces en présence pour l’édition 2017 ?
Cette édition sera très intéressante, car Yann et Jérémie, qui creusaient l’écart depuis quelques années, font leur grands retour après le Vendée Globe. Or, les autres ne les ont pas attendus. Ils ont progressé, travaillé et j’ai hâte de voir ce que ça va donner, sur cette course où l’expérience compte. Je pense qu’il y aura un jeu très ouvert au départ ! Je vais suivre cela avec l’envie de revenir un jour sur cette course qui m’a beaucoup appris. J’y ai vécu de grands moments !
• La Solitaire vue par Armel Le Cléac’h •
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Passé par la Reine des Solitaires entre 2008 et 2010, avant de remporter le Vendée Globe et la Route du Rhum en Imoca, puis de courir dans la catégorie des ULTIM où François Gabart a continué à étoffer son palmarès. Il nous livre son regard sur La Solitaire URGO le Figaro. Une épreuve incontournable, pour devenir un grand marin de la Course au Large.
La Solitaire URGO le Figaro est-elle vraiment une épreuve à part, et pourquoi ?
Oui, car c’est la seule course au large en solitaire et en monotype, qui se joue par étapes et s’étale sur un mois. Son format atypique permet vraiment de faire la différence entre des marins seuls sur un bateau. Elle est également unique en son genre pour sa longévité, car elle existe depuis près de 50 ans, et si les français sont aussi bons en solo, c’est en partie grâce à cette course, qui a permis à plein de marins d’apprendre et de progresser. Pour moi, c’était une marche incontournable pour passer du dériveur et de l’olympisme au milieu professionnel de la Course au Large. C’était mon premier rêve dans ce domaine.
Quel est votre meilleur souvenir ?
J’ai envie de dire la première et la dernière étape. Pour la première, je ne savais pas trop où j’allais, mais j’étais dans cette espèce d’énergie hyper positive du bizuth, qui est à la fois emerveillé, intrigué, et excité à l’idée de ce qui l’attend. Et puis, la toute dernière, c’était en 2010 pour ma troisième Solitaire. Juste avant l’arrivée à Cherbourg, j’étais entre les îles anglo-normandes et c’était très serré, avec pas mal de courants, et jusqu’au dernier moment, tout était possible dans le bon comme dans le mauvais. Et au final, j’ai réussi à passer, et sur le dernier bord entre le Raz Blanchard et Cherbourg, je savais que j’étais sur le podium, deuxième derrière Armel. C’était vraiment chouette !
Quel est votre regard sur l’édition 2017 ?
Ca va être intéressant, car il y a eu un résultat exceptionnel l’an dernier au sein de l’équipe Macif, avec les première et deuxième places. Cette année, Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) a remporté les deux premières courses de la saison, il est sans ambiguïté l’un des favoris, si ce n’est le grand favori. Mais il va avoir la chance de se confronter à Yann Eliès et Jérémie Beyou, qui ont dominé la Solitaire ces dernières années, et qui n’étaient pas là à cause du Vendée Globe en 2016. Je pense qu’il va y avoir un beau match entre cette équipe Macif et les anciens vainqueurs que sont Yann, Jérémie ou encore Nicolas Lunven.
• La Solitaire vue par François Gabart •
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