Une première étape musclée

  • © Pierrick Contin
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Les équipages s’attendaient à une étape compliquée à gérer, ce fut le cas du début à la fin. Les coureurs ont fait face à des vents allant de 1 à 30 nœuds et la houle jusqu’à 3 mètres.

L’étape a démarré sur les coups de 11 heures en baie du Robert. Dès la sortie de la baie les équipages ont été piqués au vif par la houle atlantique. Quelques abandons ont été à déplorer et un peu de casse dans la flotte avec des voiles déchirées, flotteurs abimés, etc. Pendant plus de 3 heures les équipages ont affronté un houle impressionnante le long de la côte pour atteindre le nord de l’île. A ce moment on pensait que les dés étaient jetés au vu des écarts considérables entre les concurrents mais c’était sans compter le vent instable qui a encore compliqué la tache des coureurs. Scénario quelque peu perturbé pour certains, d’autres en ont profité pour rapidement atteindre Saint Pierre et les premiers ont franchi la ligne vers 15h. L’étape a tout de même permis de montrer l’impressionnant niveau sportif des bateaux qui vont continuer à batailler ferme pendant le reste de la semaine.

Ils l’avaient déjà montré hier, ils sont là pour gagner et ils l’ont prouvé aujourd’hui. L’équipage d’Emmanuel Boulogne et Antoine Joubert sort vainqueur de la première étape du Martinique Cata Raid reliant Le Robert à Saint-Pierre au bout de 3 heures et 53 minutes de course. Le scénario aurait pu être tout autre pour l’équipage gagnant. En effet jusqu’au nord de l’île à l’îlet de la Perle on ne voyait pas comment l’équipage ne pouvait plus terminer premier au vu de l’avance sur le second. Mais le vent a joué avec les bateaux qui se sont retrouvés dans un mouchoir de poche. Les frères Hainneville, seconds à ce moment là, profitent d’un couloir brise et réussissent à se frayer un chemin devant les premiers. Avance de courte durée pour l’équipage qui se fait rapidement remonter sur les derniers bords de l’étape par Boulogne et Joubert.

Rendez-vous tout à l’heure pour la deuxième étape qui partira de Saint-Pierre pour rejoindre les Anses-d’Arlet. Pour l’heure un repas traditionnel attend les équipages. Certains vont en profiter pour souffler, d’autres réparer leurs unités pour pouvoir repartir en course demain.

ILS ONT DIT

Jean-Christophe Amedée Manesme de La Baule

Une journée de navigation dont on se souviendra longtemps. On a tous été surpris des conditions avec 25 nœuds de vent, des bons creux de 3 mètres, physiquement c’était dur. Pour nous le départ n’était pas bon, mais on a bien remonté pendant tout le bord de reaching et de spi. On s’est fait surprendre pas une risée au nord et on enchaine deux dessalages qui nous ont coûté des places. Mais si on doit résumer la journée : on s’est éclatés et on a le sourire, on a vu des paysages magnifiques. Un peu de repos ce soir et on sera d’attaque pour demain.

Patrice Ivaldi et Pascal Medina de Fort de France

Une belle journée pour nous, on finit troisièmes car on connait très bien le plan d’eau et on aime ce type de régates. On a pris un très très mauvais départ car on a mis du temps à partir sur l’eau. On arrive quinzièmes à la bouée de sortie du Robert mais on s’est bien ressaisis sur le bord de reaching le long de la côte. Au niveau de grand rivière il y a eu un moment de flottement où tous les bateaux ont perdu leur vent et on en a profité pour sécuriser le bateau car on savait que c’était dangereux. A ce moment là on a pu passer dans des couloirs de vent pour recoller aux trois premiers. On est restés avec eux et on a même pu finir troisième au finish.

Source

Thomas Guerin

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