PAM
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Les équipages de Brunel et MAPFRE réalisent tous les deux une superbe traversée de l’Atlantique. Ils racontent.
Bouwe Bekking, vainqueur sur Team Brunel :
Tout le monde a fait un super boulot à bord et merci aussi à l’équipe à terre. C’est super de gagner ici à Lisbonne. Tu ne sais jamais avant de finir ce qui peut se passer surtout quand tu finis comme ici dans pas de vent du tout. J’ai souvent traversé l’Atlantique et c’est probablement la plus facile sur le plan des conditions météo. Mais la course a été tellement intense. Donc c’est celle qui prendra une grande place dans mes souvenirs. Nous avions quatre équipiers de moins de 30 ans à bord. Ils ont fait un travail fantastique.
Iker Martinez, deuxième sur MAPFRE :
Nous sommes plus que fiers. C’est une super étape pour nous, un très bon résultat ! On a gagné au chrono ce tour du monde car nous l’avons préparé en moins de 12 mois et on finit deuxième ici à Lisbonne. C’est très bien. Brunel a parfaitement navigué. Il reste deux étapes et encore des points à prendre, on est prêt ! On a du s’éloigner de l’anticyclone, c’était compliqué. Il y a eu pas mal de changements en tête de la flotte, beaucoup de variations dans les places et une grosse bataille. Et puis, on a flirté avec la limite des glaces. On a passé la moitié du temps à surveiller la ligne rouge sur l’ordinateur. Du vent léger, une étape longue. On s’attendait à avoir plus de vent. Team Brunel avait une bonne vitesse. Et enfin, ette arrivée sur Lisbonne… sans vent… On a été obligé de se battre vraiment jusqu’au bout.
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La 7e étape pour Team Brunel
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Un peu de frustration à bord de Dongfeng à quelques heures de l’arrivée. Sortis les premiers de l’anticyclone avec une belle avance de 7 Milles sur Mapfre et Brunel il y a 48 heures.
On ne s’attendait pas à se faire rattraper. On devait toucher le vent en premier et augmenter rapidement notre avance. Mais on a bute dans une zone sans vent et pendant 6 heures , on a vu nos poursuivants fondre sur nous , le vent était derrière nous et on butait dans du calme plat. Et ils sont passés à quelques mètres de nous et Brunel a l’aide d’une risée s est envolé.
On s’est battu pour revenir, on y était presque mais un requin a tué nos espoirs en venant se coincer dans notre dérive puis dans notre safran. Plusieurs minutes à se débarrasser de ce pauvre animal et on a perdu beaucoup. Ensuite, on n’ a jamais retrouvé notre vitesse. Depuis, on souffre et ce soir Brunel est 12 milles devant et Mapfre 4 milles.
Notre espoir : une arrivée difficile dans la baie de Lisbonne pour tenter un dernier coup.Charles Caudrelier
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Verdict incertain à quelques heures de l’arrivée
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Dongfeng et MAPFRE sous le couperet
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24 Heures chrono !
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36 heures au souffle court
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Avantage Brunel
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Charles Caudrelier nous décrit les heures passées sur l’AIS
Voilà le jeu préféré de cette Volvo : le AIS GAME.
Le bateau rouge contre les petits bateaux verts. Le but du jeu : allez plus vite que les verts.Avec une portée de 10 à 15 milles, le système AIS nous donne régulièrement la vitesse et le cap de nos adversaires. J’aurais sans doute passé plus de temps devant ce jeu à la fin de cette course que sur le pont et certainement plus qu’à la barre.
Avec Pascal, nous informons en permanence les hommes du pont pour optimiser notre vitesse et aller plus vite. A la base un outil de sécurité pour l’anticollision qui s’est transformé en aide à la performance. Ennuyeux travail mais très important.
Bonne journée,
Charles Caudrelier
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Deux leaders, une même trace