La page blanche.
Là franchement, je ne sais pas trop quoi vous raconter. Le syndrome de la page blanche.
Alors si, je pourrais vous dire que l’on a fait des changements entre le FR0 et le MH0. Ca vous passionne ? Si oui, tant mieux, car c‘était un peu les grands moments de la journée. Le point culminant, en matière d’intérêt. Sinon, pour le reste, c’est tout droit, et ça penche. A ce rythme là, on ne va pas tarder à avoir une jambe plus courte que l’autre.
Powered by the wind, by the way…
Si, j’oubliais, on a fait un truc dingue. On a mis l’éolienne. C’est Kevin qui s’y est collé. Le pauvre, il y a passé deux heures de sa vie… Alors il faut que je vous dise. On n’a pas fait ça que pour concurrencer Vestas, en matière de déco. En fait, ça fait dix jours que l’on se colle un petit stress sur la quantité de gasoil que l’on a à bord. Et sans gasoil, pas d’énergie: On navigue au sextant et on boit de l’eau de mer…
Alors il faut savoir que c’est la première fois que l’on navigue en conditions de course réelles, avec les obligations qui vont avec. Des équipements de média et télémétrie imposés, dont certains ont été installés tardivement, se doivent de rester allumés H24. Pas facile, donc de faire un bilan conso, avant le départ…A cela, il faut ajouter la durée de l’étape, supérieure d’un ou deux jours aux prévisions pessimistes.
Alors on a pensé qu’on était un peu juste et on a fait des économies d’énergie. On a éteint des ordis. On a limité l’utilisation des ventilateurs. Et là, maintenant, ça devrait aller. On a ce qu’il faut pour Cape Town.
Et l’éolienne? Juste pour prendre une petite marge de sécu, et surtout pour voir ce qu’on arrive à en tirer, en cas de problème…
Ca bouge un peu.
Le dernier classement vient de tomber. Tiens, ça a l’air de bouger un peu… Il était temps.