Course au large
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  • C’est le grand retour de Nicolas Lunven sur la Solitaire Bompard Le Figaro. Après deux ans d’absence, le skipper morbihannais prendra part, le 19 juin à Deauville, à sa huitième Solitaire, une course qui lui colle à la peau et qui l’a vu remporté sa plus grande victoire de marins professionnels en 2009. Deuxième de la Transat AG2R La Mondiale avec Gildas Mahé, quatrième de la Le Havre All Mer Cup, le navigateur, qui court sous les couleurs de Generali, a réussi son début de saison et s’affirme comme un prétendant au podium sur le cru 2016 de la Solitaire.

    Que signifie pour toi la Solitaire du Figaro ?

    C’est l’une des plus belles courses à faire en solitaire. On dit souvent que c’est d’ailleurs la plus dure au Monde ! C’est aussi une épreuve qui a marquée la course au large avec de sacrés vainqueurs. Nous allons aborder, tout de même, sa 47ème édition ! Elle est difficile car elle allie des parcours côtiers et au large sur deux à quatre jours, nous naviguons à armes égales sur des monotypes et le niveau est toujours très élevé. Elle est difficile car c’est une lutte perpétuelle contre soi-même pour notamment ne pas dormir.

    Peux-tu revenir sur ta victoire en 2009 ? Tu avais 26 ans, tu n’étais pas particulièrement attendu sur la première marche du podium ?

    C’est vrai que je n’étais pas attendu. Je ne venais pas pour gagner. Quand tu arrives à aller au-delà de tes objectifs, c’est du bonheur. Elle a marqué un tournant dans ma carrière. Une victoire sur la Solitaire, ce n’est pas anodin surtout devant des cadors de la discipline comme Michel Desjoyeaux, Fred Duthil, Yann Eliès, Jérémie Beyou, Armel Le Cleac’h.

    Que faut-il de plus que ses concurrents pour remporter la Solitaire ?

    Tout le monde essaie de savoir, personne n’a vraiment la réponse. Il faut être prêt à se faire mal, avoir une énorme envie, se mettre dans un état d’esprit particulier. Il faut aussi évidemment avoir un voilier totalement à sa main. Une Solitaire, cela se joue au millimètre. Nous naviguons à armes égales. Parfois, un choqué d’un centimètre de grand-voile ou de génois peut faire la différence. L’investissement physique et mental est, enfin, très, très important.

    Tu as fêté ton retour sur le circuit Figaro avec une belle deuxième place sur la Transat AG2R La Mondiale et une quatrième convaincante sur la Le Havre All Mer Cup. Est-ce que ces performances t’ont rassuré ?

    Ce n’est pas dans mon naturel d’être totalement rassuré sur mes performances. Cette deuxième position est un bon point tout comme la quatrième sur la Le Havre All Mer Cup. En Normandie, en solitaire, même si j’ai mis un peu de temps à retrouver certains automatismes au début car on venait de récupérer nos voiliers via un cargo qui revenait de Saint-Barth, j’ai gagné une course et j’avais la vista. Je préfère arriver au départ d’une course avec un maximum d’humilité, faire mon truc discrètement dans mon coin.

    Yann Eliès et Jérémie Beyou, triple vainqueur de la course, ne sont pas engagés sur cette édition, Vendée Globe oblige, tu y vois une opportunité pour toi ?

    J’y vois une opportunité pour l’ensemble du plateau ! Je ne veux pas faire de calculs. Il y aura au départ de cette Solitaire Bompard Le Figaro une multitude de marins capables de l’emporter. Je pense aux jeunes comme Allan Robert ou Sébastien Simon et à des skippers comme Charlie Dalin, Xavier Macaire, Anthony Marchand, Erwan Tabarly, Thierry Chabagny.

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    Quel est le programme des deux semaines à venir?

    Jean-Pierre Dick : « Nous mettons le cap aujourd’hui vers Saint-Malo pour un premier test avec mes concurrents Imoca dans des conditions musclées avec du vent de face. Nous participerons ce week-end à un Warm Up entre Saint Malo et Plymouth avec l’ensemble des bateaux participant à The Transat. Puis nous serons en stand-by à Plymouth avant le départ le 2 mai. »

    Quel est ton état d’esprit ?

    Jean-Pierre Dick :« La compétition arrive enfin et cela me rend heureux ! J’ai vraiment hâte de naviguer en solitaire sur ces deux transats. La première sera un peu spéciale. Elle est chargée de souvenirs pour moi. En 2004, j’étais en tête et le bateau avait été renversé par une vague scélérate brisant le mât. Il va donc falloir économiser le bateau pour enchainer sur la deuxième épreuve au départ de New-York. Le timing est serré avant le Vendée Globe. »

    Programme The Transat:

    • Samedi 23 avril : départ du Warm Up à Saint-Malo
    • Dimanche 24 avril matin : arrivée à Plymouth
    • Dimanche 1er mai : conférence de presse The Transat et Vendée Globe
    • Lundi 2 mai : départ de Plymouth

    • Retour à la compétition •

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    Jean-Pierre Dick , tu viens de te qualifier pour The transat et le Vendée Globe, quelles sont tes impressions ?

    « C’est super à 7 mois du départ du Vendée Globe ! Ces entrainements hivernaux m’ont permis de me replonger dans les conditions réelles de la course en solitaire et ses problématiques. C’est très instructif : jusqu’où pousser la machine, la checker régulièrement et régler les petits problèmes techniques au fur et à mesure, dormir dans le bruit infernal, etc. Je suis content de cet exercice, je n’ai pas chômé, j’ai tenu de bonnes moyennes avec des journées à plus de 400 milles parcourus.»

    Comment ressens-tu ton StMichel-Virbac ?

    « Je commence à mieux connaitre mon bateau, à avoir de bons repères sur l’utilisation des voiles. Ce sont des détails qui s’additionnent mais au final j’arrive à tenir de meilleures moyennes à bord de StMichel-Virbac que sur mon précédent bateau. Aujourd’hui, je suis plus en confiance. J’ai navigué dans des vents variés allant jusqu’à 35 nœuds. StMichel-Virbac accélère et décélère très vite, ça tape beaucoup, les sensations sont différentes sur ces Imoca ‘volants’. Le fait que le bateau se soulève avec les foils engendre beaucoup de pressions pour la coque et le bonhomme ! »

    Peux-tu nous donner quelques anecdotes sur cet entrainement ?

    « En remontant dans le mât, j’ai revécu les moments douloureux du Vendée Globe : la préparation, l’appel à terre pour dire que tu montes et cette ascension toujours stressante. Sauf que là, c’était un entrainement ! Sinon, ce voyage autour des îles de l’Atlantique nord entre les Canaries, le Cap Vert et les Açores était magique : sentir les effluves du Cap Vert, frôler Horta et revenir à Lorient après 2 mois de navigation… ! »

    • Jean-Pierre Dick qualifié au Vendée Globe •

  • A 9 mois du départ du Vendée Globe, Jean-Pierre Dick vient de s’élancer de Cascais pour un entrainement en solitaire d’environ 12 jours dans l’Atlantique nord sur les routes aller et retour du Vendée Globe.

    « Avant les 2 transats du printemps, je veux faire corps avec StMichel-Virbac, apprendre à mieux le connaitre pour optimiser son potentiel. Les Imoca ‘volants’ sont plus stressants, plus bruyants, les réglages sont différents. C’est important que je me sente bien à bord de ce navire, que je sache le faire aller vite, attaquer quand les conditions le permettent.»

     

    « Je vais essayer un maximum de configurations de voile à différentes allures, réaliser de nombreuses manœuvres et vivre en autonomie sur mon bateau. C’est important de gérer le stress du solitaire dans les conditions hivernales de l’Atlantique nord. Il y a pleins d’éléments de sécurité à prendre en compte, cela va être un vrai test pour StMichel-Virbac. »

     

    « Je vais réaliser un parcours adapté pour atteindre les objectifs fixés. Je vais descendre naviguer à proximité des iles de Madère, des Canaries, du Cap-Vert et des Açores avant de mettre le cap vers Lorient. Cela sera l’équivalent du parcours du départ et de l’arrivée d’un Vendée Globe. »

    • Faire corps avec StMichel-Virbac •