Barcelona
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Jörg Riechers (Renault Captur) :
Nous attendons de recevoir les sacs d’avitaillement. Nous embarquons pour 100 jours de course. Personnellement, si je ne mange pas, je suis de très mauvaise humeur ! Question douceurs, il y aura du chocolat et beaucoup de café sans lequel la vie est impossible…
Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) :
Je n’ai pas besoin d’être convaincu de l’utilité d’embarquer une balise Argo. J’ai déjà été impliqué dans ce type de projet. A l’époque les mesures se faisaient uniquement en surface pour mesurer l’état de santé du plancton. Ça donne une vraie valeur ajoutée à la course. Sur notre balise, nous avons fait signer les enfants d’une école de Brest.
Aleix Gelabert (One Planet, One Ocean & Pharmaton) :
Pour le moment nous sommes plutôt relax. Notre objectif, c’est avant tout de finir la course et d’essayer de faire un temps correct. Pour nous qui n’avons pas d’expérience du grand Sud, c’est impressionnant de côtoyer tous ces skippers qui ont l’habitude de tourner autour de la planète.
Anna Corbella (GAES Centros Auditivos) :
On est prêt. On pourrait partir demain. Les derniers jours ne vont pas forcément être très simple à gérer. En tant qu’équipage catalan, on sent une forte pression autour de nous. Beaucoup de gens viennent nous voir, nous encourager. C’est stimulant, mais ça nous rajoute un peu de stress (rires).
Gerard Marin (GAES Centros Auditivos) :
On ne vise pas la victoire, mais je pense qu’en naviguant proprement, on peut parvenir à un bon résultat. On s’est entrainé ensemble pendant un an et demi et on dispose d’un bon bateau. Alors, allons-y et on verra bien…
Alex Thomson (Hugo Boss) :
« on ne peut pas avoir d’autre objectif que de gagner. Après notre deuxième place dans la première édition de la course, tout autre résultat que la victoire serait une déception. On a bien navigué, on s’est bien préparé. Je me suis rarement senti autant en confiance avant un départ de course.[/quote]
Pepe Ribes (Hugo Boss) :
Dans l’ordre les priorités sont les suivantes. Primo, finir la course, secundo ne pas nous blesser, tertio gagner. Non, nous n’avons pas de pression. Nous avons travaillé dur pour en arriver là avec ce bateau et cette équipe. Nous verrons bien ce qui arrive. Il faut environ 20% de chance pour finir la course. Imaginez ce qu’il faut pour gagner.
Guillermo Altadill (Neutrogena) :
On n’a aucune pression. Nous ne considérons pas Neutrogena comme faisant partie des favoris. Le seul impératif, c’est de finir la course. Je n’ai pas de rivalité avec les autres skippers espagnols. J’en ai plutôt avec Alex (rires).
Jose Munoz (Neutrogena) :
« la clé sera de rejoindre Gibraltar dans le groupe de tête. C’est une étape cruciale qui va déterminer comment on attaque l’Atlantique. Suivant la position, on aborde totalement différemment les options de navigation pour descendre vers l’équateur.[/quote]
Bruno Garcia (We Are Water) :
Willy et moi, sommes des amateurs. Ce n’est pas évident de prendre trois mois de congés, alors on fait notre possible pour combiner préparation du bateau et travail. J’ai la chance de pouvoir combiner ma passion et mon travail. Et puis, ça fait plaisir de voir que les gens nous considèrent comme des grands marins, juste parce que nous partons pour un tour du monde.
Nandor Fa (Spirit of Hungary) :
Dessiner les bateaux, c’est une passion. Maintenant nous n’avons aucun élément de comparaison avec les autres. On verra. Je ne m’inquiète pas pour le potentiel du bateau mais plus sur ma capacité à le faire marcher vite…
• Les mots des navigateurs •
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Xavier Trias souhaite bon vent aux skippers
17 décembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2346
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Une zone d’exclusion pour fermer la porte aux glaces
15 décembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2826
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Notre complémentarité doit créer de la valeur ajoutée
11 décembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2149
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La Barcelona World Race, présentée au Nautic
6 décembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2380
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La Barcelona World Race est la compétition la plus exigeante
2 décembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2898
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A 30 jours du départ
1 décembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 3398
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Jörg Riechers, Sharing Adventures Around The World
Le long chemin jusqu’à Barcelone
Pour faire de la course au large, il faut être un peu fou. Sinon, comment expliquer les raisons pour lesquelles on pratique ce sport, difficile et peu confortable. Les conditions sont parfois trop dures, parfois trop calmes. Certains jours, il y a trop de vent, d’autres pas assez. On ne dort pas ou très peu, c’est la base. Et les repas… Et bien ce ne sont pas ceux d’un restaurant 1 étoile. Oui mais voilà, nous aimons ce sport. Parce que nous aimons souffrir, nous dépasser et parce que la course au large permet de vivre des moments magiques qu’aucun autre sport ne peut atteindre.
Après le retrait brutal de mon sponsor Mare et de son dirigeant Nikolaus Gelpke, j’aurais pu légitimement me poser la question : stop ou encore ? Mais ma passion pour la navigation et la compétition l’a emportée. Le plaisir immense que j’ai de mener ces bateaux fantastiques dans des conditions extrêmes était plus fort. En fait, la question ne s’est jamais vraiment posée. C’est mon métier, ma vie. Il fallait rebondir et aller inventer une nouvelle aventure !
Depuis l’été, nous travaillons avec le team Yacht Man pour trouver un bateau. Notre choix s’est porté sur le plan Finot « Votre Nom autour du Monde » de Bertrand de Broc. Bertrand, convaincu par notre projet, nous a fait une offre amicale. Depuis, nous avons bien travaillé sur le bateau. Il est au point, solide, rapide et promet d’être performant. Nos entraînements le confirment.
Tous nos fournisseurs ont également joué le jeu. Nous allons ainsi tester un nouveau système de pilote très prometteur pour NKE. Lancelin, Incidences Voiles et l’agence de communication Windreport’ font également des efforts pour aider le projet. Enfin, la FNOB, organisateur de la Barcelona World Race, nous suit dans ce défi en nous aidant à trouver des partenaires. Et cela commence à porter ses fruits !
Nous pourrons ainsi nous aligner au départ de la prochaine Barcelona World Race. Mais malheureusement, tous ces soutiens ne nous permettent toujours pas de boucler le budget.
A ce jour, le team finance la moitié du projet pour assurer ma présence et celle de mon co-skipper Sébastien Audigane, le 31 décembre 2014 à Barcelone pour ce tour du monde en double. Notre tandem franco-allemand veut écrire une belle histoire autour de cette aventure unique. Nous visons le podium et souhaitons faire vivre au public trois mois d’une course intense durant laquelle nous allons faire des rencontres, connaître des moments heureux, d’autres plus difficiles, naviguer dans le grand sud, passer du chaud au froid, du rire aux larmes, découvrir la faune, la flore de notre monde, vivre une vie d’aventurier…
Des moments magiques que seule la course au large peut nous offrir, nous y revenons…
Pour financer notre projet, nous proposons 10 emplacements sur le bateau pour des petits sponsors ou passionnés de voile, qui vivront l’aventure à nos côtés. En plus de la visibilité sur les voiles, sur la coque et dans le cockpit dont disposeront ces 10 sponsors, nous proposons des rencontres avec le team et les skippers, mais également des opérations de relation publique à Barcelone.
Prenez le départ de la Barcelona World Race avec nous ! Nous n’attendons que vous pour vivre cette grande aventure autour du monde !
• Lettre ouverte de Jörg Riechers •
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Je suis prêt, je pourrais partir demain
25 novembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2498
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Sébastien Audigane : « En double, il faut savoir se dire les choses… »
24 novembre 2014 • 2014-15, Barcelona World Race, Course au Large, IMOCA • Vues: 2450