Jérémie Beyou
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  • Un plateau jeune et féminin pour la Solo Maître CoQ 2016

    A J-10 du coup d’envoi de la 13e édition de la Solo Maitre CoQ, l’association Les Sables d’Olonne Vendée – Course au Large s’apprête à accueillir 22 figaristes sur le ponton Course de Port Olona. Avec un plateau

    7 avril 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Maître CoQ • Vues: 2026

  • Ce jeudi matin, à Paris, dans un café-restaurant place de la Bourse, Peter Bayer, Directeur Général d’OSM, Jean Le Cam, vice-président de l’IMOCA, Jacques Caraës, Directeur de Course et Fabrice Amedeo, skipper de Newrest – Matmut, ont répondu aux questions des journalistes lors d’un petit déjeuner informel organisé par OSM.

    Quel est le vrai potentiel des IMOCA60 munis de foils ? Et leur fiabilité ? A huit mois du Vendée Globe, ces questions taraudent tous les esprits de la course au large. Un premier élément de réponse sera certainement donné à l’issue de la transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne). Disputée d’ouest en est dans l’Atlantique Nord, donc au portant, cette nouvelle épreuve 100% IMOCA sera un test grandeur nature pour les cinq IMOCA60 munis de foils face à leurs adversaires d’ancienne génération. S’élancer de New York est une chance unique. Arriver aux Sables d’Olonne est désormais devenu un rêve pour de nombreux skippers. En arrivant aux Sables début juin, ils auront un avant-goût de l’émotion qu’ils vivront tous dans quelques mois dans le fameux chenal des Sables d’Olonne.

    Peter Bayer, directeur général d’OSM (Open Sports Management) :

    « La vraie nouveauté sur cette course concerne les skippers déjà qualifiés pour le Vendée Globe. Ils auront la possibilité d’embarquer un media man afin de raconter leur vie à bord.
    Les courses en IMOCA sont d’abord des histoires d’hommes, de marins. Montrer la réalité de cette vie de marin, des conditions difficiles que rencontrent les skippers et qu’ils ne peuvent pas toujours filmer eux-mêmes, sera un moyen encore plus fort de partager leurs aventures avec les terriens. Les directs et les images envoyés par ces media men s’annoncent d’ores et déjà spectaculaires, et probablement émouvantes sur la dureté de vie de ces héros des mers ! C’est une décision conjointe entre l’IMOCA, OSM, Jacques Caraës et les skippers. Le règlement du Vendée Globe ne permet pas de le faire pour les skippers non qualifiés. (…) Depuis que nous avons créé la marque Ocean Masters, nous nous sommes évertués à enrichir le calendrier du Championnat du Monde pour que le circuit vive entre deux Vendée Globe qui restera toujours le grand focus de la classe. Lorsque nous avons lancé la New York-Barcelona en 2014, il n’y avait que cinq bateaux. Cette année, ils seront dix-sept au pied des tours de Manhattan. C’est une vraie réussite pour tout le monde. Concernant l’avenir, nous sommes sur le point de signer un partenariat et nous avons comme objectif de créer une course en Asie. »

    Jean Le Cam, vice-président de l’IMOCA, Champion du Monde IMOCA Ocean Masters :

    « Une année de Vendée Globe, faire une course au portant, c’est cohérent pour nous skipper dans notre préparation du Vendée Globe où l’on rencontre 80% du temps des vents portants. Ce sera le dernier grand test, le véritable révélateur du potentiel et de la fiabilité des foilers. Nos bateaux n’étaient pas assez compliqués comme ça, alors on leur a rajouté des foils ! C’est bien les foils, ça fait beaucoup parler, les sponsors sont contents, mais ce sera peut-être quitte ou double. (…) New York est une belle destination, une ville emblématique. De mon côté, je suis propriétaire d’un magnifique bateau, d’un hangar, j’ai réservé un stand de 45 m2 sur le village du Vendée Globe. Il ne manque plus qu’un partenaire… »

    Jacques Caraës, Directeur de Course :

    « Si l’anticyclone a sa place habituelle sur l’Atlantique, les skippers resteront proches de l’orthodromie (3100 milles) et peuvent mettre 8 à 9 jours pour traverser. Nous avons hâte de voir ce test grandeur nature entre les cinq IMOCA foilers (Banque Populaire VIII, Safran, StMichel-Virbac, Hugo Boss et Maître CoQ) et les monocoques d’ancienne génération qui sont très optimisés comme SMA, PRB et Quéguiner-Leucémie Espoir. On va assister à une belle bataille et il est impossible de faire un pronostic du futur podium. Ce sera aussi la dernière course qualificative pour le Vendée Globe. Elle sera donc très importante pour certains skippers. »

    Fabrice Amedeo, skipper de Newrest – Matmut :

    « J’ai remis mon bateau à l’eau hier après trois mois de chantier. Nous n’avons pas cherché à gagner en performance, mais surtout en fiabilité. Ce sera mon premier Vendée Globe, j’y vais avec humilité et mon seul objectif est de terminer. La New York-Vendée (Les Sables d’Olonne) n’est pas indispensable pour moi puisque je suis déjà qualifié, mais elle l’est pour m’aguerrir et continuer à engranger de l’expérience à bord du bateau. C’est aussi le moyen de commencer à communiquer sur le Vendée Globe dès le mois de mai au lieu de septembre habituellement. »

    Yves Auvinet, Président du Conseil Départemental de Vendée :

    « Cette nouvelle transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne) est l’occasion pour nous de faire découvrir la classe IMOCA aux New-Yorkais et plus largement aux Nord-Américains. C’est un véritable prélude à la prochaine édition du Vendée Globe qui verra sa vocation internationale s’affirmer. Il est important qu’un véritable calendrier puisse voir le jour pour conforter le Championnat du Monde IMOCA Ocean Masters et l’intérêt des sponsors. »

    Didier Gallot, Maire des Sables d’Olonne :

    « A quelques mois du prochain Vendée Globe, la ville des Sables d’Olonne se prépare à accueillir la New York-Vendée (Les Sables d’Olonne). Les équipes techniques sont prêtes à mettre tout leur savoir-faire au service de la qualité des arrivées et de l’organisation du postlogue. Et toute la population n’attend qu’un signal pour se ruer sur les bords du chenal et acclamer les skippers. Cette nouvelle transatlantique, c’est l’instant d’exception où le défi se mesure avec le talent ! »

    Liste des 17 inscrits à la New York-Vendée (Les Sables d’Olonne)

    • Fabrice Amedeo – NEWREST MATMUT (France)
    • Jérémie Beyou – MAITRE COQ (France)
    • Conrad Colman – NC (Nouvelle-Zélande – USA)
    • Bertrand de Broc – MACSF (France)
    • Tanguy de Lamotte – INITIATIVES COEUR (France)
    • Sébastien Destremau – FACE OCEAN (France)
    • Jean-Pierre Dick – STMICHEL VIRBAC (France)
    • Yann Eliès – QUEGUINER-LEUCEMIE ESPOIR (France)
    • Nandor Fa – SPIRIT OF HUNGARY (Hongrie)
    • Pieter Heerema – NO WAY BACK (Pays-Bas)
    • Ari Huusela – NC (Finlande)
    • Morgan Lagravière – SAFRAN (France)
    • Armel Le Cléac’h – BANQUE POPULAIRE VIII (France)
    • Stéphane Le Diraison – NC (France)
    • Paul Meilhat – SMA (France)
    • Vincent Riou – PRB (France)
    • Alex Thomson – HUGO BOSS (Grande-Bretagne)

    • La dernière grande course avant le Vendée Globe •

  • Un doublé pour les skippers Macif

    Cette 40e édition de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten 2016 a été fidèle à sa réputation. Que ce soit en double ou en solitaire, la bataille a fait rage sur les 340 milles nautiques du parcours. Au terme de 45

    19 mars 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Concarneau • Vues: 2274

  • C’est parti pour les 43 Figaristes

    Le départ de la 40e édition de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten a été donné ce jeudi après-midi dans des conditions idéales. Tandis que la flotte des 10 équipages en double franchissait la ligne à 15h08, les 23

    17 mars 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Concarneau • Vues: 2295

  • Plus de 30 bateaux attendus au départ de la Solo Concarneau

    Le jeudi 17 mars à 15h00, ils seront 22 figaristes solitaires et 8 équipages double à prendre le départ de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten 2016. Cet évènement, devenu en 40 éditions une épreuve phare du

    12 mars 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Concarneau • Vues: 2771

  • Une édition printanière pour la Solo Maître CoQ 2016

    Organisée par l’association « Les Sables d’Olonne Vendée – Course au Large », la 13e édition de la Solo Maître CoQ se déroulera du 15 au 24 avril prochain. Une vingtaine de coureurs au large sont attendus sur

    3 mars 2016 • Figaro 2, Monotypie, Solo Maître CoQ • Vues: 2131

  • Une première et déjà un succès international

    Ils vont décoller de Big Apple pour tracer, au portant, en surfant, comme dans les mers du Sud, vers le fameux chenal des Sables d’Olonne… Pas moins de 17 solitaires, représentant 7 nationalités différentes, sont

    22 février 2016 • Course au Large, IMOCA, New York - Les Sables • Vues: 2666

  • Vers un 8e Vendée Globe de tous les records !

    Plateau sportif au plus haut niveau, pas moins de neuf nations représentées, PC course installé au pied de la Tour Eiffel, diffusion TV internationale, dispositif numérique et éditorial innovant : le huitième Vendée Globe

    4 février 2016 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2658

  • Jérémie Beyou en ordre de marche vers le Vendée Globe

    Le chantier : Maître CoQ en pleine mutation Débuté en décembre, le chantier de transformation de Maître CoQ se poursuit chez CDK, mobilisant une vingtaine de personnes en plus de l’équipe de Jérémie Beyou. Ce dernier,

    2 février 2016 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2395

  • Jean-Pierre Dick remettra à l’eau son Imoca StMichel-Virbac en début de semaine prochaine, après un chantier de renfort de la structure. Rapidement contraint à l’abandon dans la Transat Jacques Vabre, Dick n’a pas encore pu prendre la mesure de son tout nouveau foiler. Le skipper niçois va donc se délocaliser à Cascais (Portugal) et multiplier les navigations d’entrainement et de mise au point, avant de s’engager dans les trois courses prévues en 2016 : The Transat, la New York-Vendée et le Vendée Globe dont il prendra le départ pour la quatrième fois consécutive. Rencontre.

    Jean-Pierre, ton bateau, StMichel-Virbac, va être remis à l’eau à Lorient après un chantier consécutif à l’abandon dans la Transat Jacques Vabre. En quoi a consisté ce chantier ?

    Jean-Pierre Dick : « Il s’agissait avant tout de réparer les dégâts subis sur la coque (des lisses cassées et des cloisons abîmées, NDR) et de renforcer la structure. Pendant trois semaines, l’équipe technique s’est démenée pour relever le challenge et respecter le timing pour la remise à l’eau. Les lisses ont été réparées et nous avons ajouté des renforts longitudinaux pour rigidifier le fond de la coque. La structure de StMichel-Virbac s’est révélée un peu fragile, nous avons fait en sorte de la rendre plus solide. »

    En sait-on plus sur les causes de l’avarie survenue lors de la Transat Jacques Vabre ?

    Jean-Pierre Dick : « Les investigations sont en cours et nous ne tirons donc pas de conclusions hâtives, mais cela sera effectivement important de connaître les raisons de ces dégâts. En tout cas, avec mon équipier Fabien Delahaye, nous n’avions pas le pied sur le champignon au moment de l’incident. Au contraire nous naviguions avec prudence, en adoptant un rythme bien en-deçà des bateaux de tête. Cela a été d’autant plus frustrant de jeter l’éponge. Mais nous n’avions pas le choix car quand la structure est touchée, il faut non seulement abandonner, mais aussi rentrer rapidement à terre pour que de nouveaux problèmes ne viennent s’ajouter à ceux déjà rencontrés. Nous n’avons donc pas pu tirer beaucoup d’enseignements de cette première course, mais nous allons rebondir. »

    « Faire corps avec le bateau »

    Tu as finalement peu navigué à bord de ton nouveau 60 pieds mis à l’eau en septembre dernier. Il s’agit désormais de rattraper le temps perdu ?

    Jean-Pierre Dick : « Exactement. En 2015, nous avons été dans l’attente de la mise à l’eau, puis la Jacques Vabre s’est vite arrêtée. C’est pourquoi nous avons souhaité remettre StMichel-Virbac à l’eau rapidement. Nous effectuerons des premières navigations dès la semaine prochaine à Lorient. Cette phase d’entraînement intense au large s’étendra jusqu’à fin février. Pour cela, nous allons baser le projet à Cascais (Portugal). C’est un lieu intéressant car il permet de naviguer dans des conditions soutenues, de tirer sur le bateau sans pour autant risquer de tout casser. Il s’agira d’engranger les milles, de bien apprendre le maniement des foils, d’acquérir des automatismes jusqu’à faire corps avec le bateau. Je suis impatient de retrouver mon métier de pilote de course. Ensuite, je participerai aux deux transatlantiques en solo (The Transat et la New York-Vendée) et bien sûr au Vendée Globe qui sera la cerise sur le gâteau. »

    Pour le Vendée Globe 2012-2013, tu disposais d’un bateau de nouvelle génération (Virbac-Paprec 3), mais déjà largement fiabilisé et éprouvé. La donne est différente cette fois…

    Jean-Pierre Dick : « Il est vrai que le timing est beaucoup plus serré. Pour le dernier Vendée Globe, j’ai convoyé le bateau depuis la Nouvelle-Zélande et donc bouclé un demi tour du monde. Puis j’ai remporté la Barcelona World Race 2010-2011 (le tour du monde en double, NDR) et la Transat Jacques Vabre 2011. Mais je ne m’inquiète pas car j’ai l’expérience de cinq tours du monde. Je reste dans la course pour obtenir un très bon résultat dans le prochain Vendée Globe. Les débuts du projet ont été lents mais l’année 2016 va être explosive, un vrai feu d’artifice ! »

    Tu as l’habitude de fiabiliser des bateaux neufs puisque tu as toujours pris le départ du Vendée Globe à bord de 60 pieds de dernière génération !

    Jean-Pierre Dick :« Ce sera effectivement mon quatrième Vendée Globe et à chaque fois, nous avons construit un nouveau bateau car c’est dans l’ADN de l’équipe d’innover, d’imaginer et de développer des prototypes performants. Nous avons acquis une certaine dextérité en la matière. Toute la difficulté est de trouver le bon tempo pour fiabiliser la machine. Cela demande un investissement énorme, à la fois de la part du skipper et de son équipe technique. »

    En bouclant le dernier Vendée Globe, tu ne pensais pas revenir sur cette épreuve. Pourquoi as-tu changé d’avis ?

    Jean-Pierre Dick :« J’avais effectivement initié un autre projet en MOD70. Mais deux données ont chamboulé le programme. D’abord, le fait d’avoir perdu ma quille et de boucler le tour du monde en 4e position, au pied du podium, m’a un peu laissé sur ma faim en 2013. Ensuite, le circuit des MOD70, très prometteur sur le papier, ne l’a pas été dans les faits, notamment en raison de l’annulation du tour du monde avec escales. Nous avons donc décidé de lancer un nouveau projet en IMOCA, avec en point d’orgue le Vendée Globe 2016-2017. »

     

    « Pour remporter le Vendée Globe, il n’y a pas de concession possible ! »

    Qu’est-ce qui te pousse à revenir une quatrième fois consécutive ?

    Jean-Pierre Dick :« Le Vendée Globe a changé ma vie. C’est pour y participer que je suis devenu skipper professionnel en 2002. C’est une expérience unique que de pouvoir se retrouver seul face à soi-même, dans un corps à corps avec la nature, sur des machines qui sont des concentrés de technologies. Moi qui aime les sports de plein air, je ne peux pas rêver mieux, c’est le summum ! Le Vendée Globe a un côté très pur, très beau. Ceci dit, se positionner comme un candidat à la victoire n’a rien d’anodin. La dernière année est un véritable tunnel, il n’y a pas de concession possible. Technique, sommeil, nutrition, préparation physique, météo… Le programme est très dense, mais passionnant. 99 % des gens considéreraient que c’est un travail harassant. De mon côté, je considère que c’est une chance. »

    Le 6 novembre 2016 aux Sables d’Olonne, t’élanceras-tu avec comme unique objectif de gagner le huitième Vendée Globe ?

    Jean-Pierre Dick :« Le podium serait déjà extraordinaire mais oui, je vais me donner les moyens de gagner. J’ai déjà remporté deux fois le tour du monde en double (la Barcelona World Race). Ces victoires ont été deux très beaux moments de ma vie. J’ai envie de revivre cette sensation en solitaire. Mon histoire avec le Vendée Globe est mouvementée mais je veux à nouveau relever le défi car je considère que l’une des principales qualités d’un marin est la ténacité. J’aurai 51 ans au moment du départ et je vais pouvoir profiter de toute l’expérience accumulée lors de mes trois précédentes participations. Remporter le Vendée Globe serait le Graal, une belle récompense de tous les sacrifices consentis depuis 2002. Mais le nombre de paramètres à réunir est gigantesque pour surfer la vague parfaite… »

    • Le Vendée Globe a changé ma vie •