Volvo Ocean Race
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  • Accélération à l’ouest

    Alors peut-être que l’ouest était finalement meilleur… Ca l’était en tout cas pour Abu Dhabi Ocean Racing et Team Brunel qui bataillent en tête de la flotte alors qu’ils ont franchi le Pot au Noir par l’ouest.

    22 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2766

  • MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    n.c.

    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    n.c.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Même si je tente le diable en écrivant cela, le mot du jour jusqu’ici serait le Pot au Noir. Qu’est ce que le Pot au Noir ? Certes, le Pot au Noir est basé sur des modèles météo, nous aurions déjà vu 5 à 10 nœuds de brise mollissant. Jusqu’ici nous avons 15 nœuds de vent et nous faisons une super route, tout droit vers le sud !

    Un autre magnifique coucher de soleil a été interrompu par de grands nuages de pluie, signe que nous atteignons le Pot au Noir. S’il vous plait, laissez la pluie tomber ! Nous pourrions tous profiter d’une douche !

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    Wouter pense qu’il a trouvé un chemin au travers duquel nous pourrions nous faufiler. Je pense que les autres équipages ont aussi trouvé ce chemin. Pourrions nous tous avoir raison ? Les vainqueurs pourraient-ils apparaitre dans la séparation de la flotte ? Nous espérons que cela nous fera sortir de l’autre côté du plan d’eau.

    Si nous faisons plus d’est qu’autre chose, nous devrions avoir un meilleur angle pour progresser vers les côtes brésiliennes pour la prochaine marque à passer.

    Nous avons encore un peu de temps devant nous pour appréhender ce qu’il se passera.
    Pour le moment, nous attendons patiemment pour les prochaines 15 heures. Nous prions aussi pour que le chemin au travers duquel nous souhaitons nous faufiler soit toujours ouvert lorsque nous arriverons…

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Nous sommes en quelque sorte en train de dériver et personne ne peut être certain de la route à suivre en ce moment. A tel point que la vitesse du vent est à peine enregistrée. Nous avons entre 1 et 2 nœuds de vent. La grand-voile claque d’un côté, puis de l’autre et les winches sont constamment en train de tourner, comme les gars sur le pont qui préparent le bateau pour la moindre bouffée d’air susceptible de rester.

    Parce que c’est complètement noir, c’est impossible de voir les nuages, hormis si l’on regarde le radar de pluie – un indicateur de garantie pour les nuages et le vent. Il y a peu de chose à faire mais il faut rester prudent et garder les options ouvertes. Le vent peut arriver de la gauche, de la droite, de face et de dos. Nous devons être prêts pour toutes ces possibilités. Son arrivée n’est jamais temporisée !

    Ça peut devenir chaud à bord. Et très compliqué. Donc oui, je vous le confirme, nous sommes dans le Pot au Noir ! Souhaitez-nous bonne chance.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    L’aube d’une journée compliquée. Avouons-le : nous ne passons pas un super moment à bord de Dongfeng. Nous avons perdu du terrain la nuit dernière et notre position de leader. La journée prend un goût amer après cela. Nous naviguons droit devant, avec le spi en tête dans un léger vent. Pas très intéressant… Au moins, nous en profitons pour dormir, manger… Recharger les batteries en attendant la prochaine étape.

    Et la prochaine étape est la Zone Intertropicale de Convergence, aussi connue sous le nom de Pot au Noir. Nous avons commencé à ressentir ses effets ce soir.

    Quelqu’un a éteint le ventilateur. A 22h30 UTC, le vent que nous avions depuis le Cap Vert s’est stoppé. Tout d’un coup.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    Deux jours, 8 minutes, 34 minutes et 10 secondes, 9 secondes, 8 secondes, 7 secondes, 6, 5… Au cours des derniers jours, l’horloge devient de plus en plus bruyante à bord, comme un compte à rebours depuis le 23 octobre à midi – l’heure à laquelle nous avons franchi l’Equateur et l’heure où les six équipiers et moi-même avons rejoint l’équipage dans la cour du Roi Neptune.

    « Hey, tu veux te cacher ? » demande Stacey à Libby
    « Bien sur, mais je dois aussi leur dire que nous sommes en train de passer l’Equateur » répond Libby, la navigatrice.

    • Les nouvelles du bord •

  • MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    n.c.

    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    n.c.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Le vert vif des collines abruptes des îles du Cap Vert a réuni tout le monde sur le pont pour admirer ce magnifique paysage et alléger l’ambiance à bord. « C’est impressionnant de voir cela pour de vrai », précise Parko.
    « C’était cool de naviguer si proche de cette grande montagne. Nous étions probablement à seulement un mille nautique lorsque l’on a empanné. Je n’aurai jamais pu voir ce paysage si je n’avais pas participé à la course ».
    Un sentiment de soulagement apparaît, notre pari du nord est en train de payer ses dividendes et nous progressons avec Dongfeng, même si nous ne faisons pas de gain sur lui.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    Les baleines sont grosses et ce sont magnifiques mammifères, même si nous préférons garder nos distances avec elles. Tom et Peter étaient plutôt heureux en voyant leurs premières baleines du voyage mais l’une d’elles les a un peu effrayés. Nous avons vu quatre baleines les unes à la suite des autres. Une cinquième s’est approchée à quatre mètres sous le vent du bateau. Cela a certainement effrayé Tom. Tout s’est bien terminé et nous allons de l’avant vers l’Equateur.
    Je pense que si j’avais été Tom, je me préoccuperai davantage de ce qu’il se passera à ma belle chevelure de garçon que de m’inquiéter des baleines. Neptune attend et, est Rob Salthouse avec sa paire de ciseaux.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Aujourd’hui, Mark Towill a eu 26 ans. Nous avions quelques cadeaux cachés pour Mark, courtoisie de la femme de Charlie. Inutile de préciser que c’est un anniversaire qu’il n’oubliera pas. Dans la pénombre, nous avons navigué sous une chaîne de nuages, nuages qui venaient probablement de Santo Antao, l’île la plus à l’ouest du Cap Vert (et aussi, le point le plus à l’ouest de l’Afrique), et pendant quelques heures, nous avons dû prendre 30 degrés sur notre cap prévu.
    C’est difficile d’expliquer la complexité du temps dans cette partie du monde. Aucun modèle d’ordinateur, aucune prévision météorologique ne peuvent précisément prévoir les vents, et les éléments comme les petites îles et les nuages compliquent les choses.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    n.c.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    La première fois que j’ai navigué vers les îles du Cap Vert, c’était en 2010 quand je suis allée livrer un catamaran, de Gibraltar à Antigua. Nous nous étions arrêtés au milieu de ces îles tropicales pour faire du fuel et nous avons navigué autour sous le soleil couchant à douce allure. Je pense que j’avais même tenté de faire un peu de yoga dans le salon luxurieux du catamaran.
    Et oui, les choses étaient différentes à l’époque. Cette fois, il n’y a pas de yoga – à moins que vous comptiez mon numéro d’équilibriste lorsque j’ai tenté de réaliser une interview video de Sam (la pose d’étoile de mer sur une jambe). Cette fois ci mon expérience est différente lorsque Team SCA a crié au nord du Cap Vert à 20-22 nœuds sous le vent – oui, nous naviguions à plein régime. Nous avons une mission : rattraper la flotte. Et nous nous rapprochons, mille par mille.

    • Les nouvelles du bord •

  • La tension monte d’un cran

    « Sur le pont, l’atmosphère est excellente. Les conditions de navigation sont exceptionnelles. La mer est plate. Il fait beau, la température est toujours agréable. On a des poissons volants. Il y a un peu d’eau sur le

    19 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2202

  • Safran cassé sur Dongfeng

    À 0210 UTC, Thomas était à la barre quand on a tapé quelque chose. Un choc violent. On ne sait pas ce qu’on a touché. On a vérifié le safran au vent, commencé à regarder la quille, puis on a complètement dérapé.

    18 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2239

  • MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    Nous avons empanné deux fois durant la nuit et avons pris quelques milles à Abu Dhabi. On est en train d’entrer dans une zone où le vent est plus stable et ça s’annonce plus comme une très longue course In-port et que comme une véritable course au large. D’ailleurs, on a renommé la course : Volvo Inshore Race.
    On a reçu un appel sur la VHF hier après-midi. La personne nous demandait de changer de canal pour pouvoir parler. C’était en fait l’armée espagnole qui nous disait bonjour et nous souhaitait bonne chance pour la suite de la course. Ils nous ont dit qu’ils étaient dans le coin si jamais on avait besoin d’aide.

    20 minutes après cet échange, on a vu un zodiac arriver très vite à l’horizon. Comme nous naviguions non loin des côtes africaines, les gars sur le pont ont été un peu surpris. A 200 mètres du bateau, ils ont commencé à agiter un drapeau espagnol à bord du zodiac et se sont approchés très doucement de nous. On les a entendus nous crier tout leur soutien.

    C’était les gars de l’armée qui avaient mis à l’eau un zodiac pour venir nous voir et nous encourager. Ils nous ont demandé si le menton de Carlos allait mieux. A bord, nous lui avons tous dit de ne pas s’en faire maintenant qu’il était célèbre !

    Team BrunelStefan Coppers, OBR

    Tout à coup, un petit bateau apparait à l’horizon, armé. Des pirates ! C’est la première chose qui vient en tête à ce moment là. C’est la chose à laquelle nous avons tous été sensibilisés. Le long de la côte du Sénégal, la piraterie n’est pas une chose exceptionnelle.

    Le zodiac est arrivé à toute allure vers nous. Alors qu’ils étaient tout près, j’avais un peu la trouille de voir ces huit gars avec leur gilet de l’armée, prêts à attaquer. L’un d’entre eux a alors cherché quelque chose dans un coffre et a sorti un immense drapeau espagnol. C’était un zodiac de la marine espagnole. Le drapeau rouge-jaune-rouge dansait avec le vent. L’arme était en fait juste un appareil photo pour immortaliser cette rencontre avec les équipages de la Volvo Ocean Race.

    Les gars sur le pont étaient très excités, particulièrement l’espagnol Pablo Arrarte qui a salué ses compatriotes. Il souriait. « Est ce que vous croyez qu’ils nous ont apporté quelque chose de délicieux ? Du jambon par exemple ? » Andrew Cape a quitté son ordinateur pour rejoindre les autres dehors : « Dites leur que le bateau bleu, Vestas, transporte de la drogue ! ». Puis il s’est mis à rire. Le petit zodiac a ralenti et on leur a dit au revoir.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Alors qu’Abu Dhabi Ocean Racing progresse le long de la côte africaine, le rythme s’installe à bord. Une routine qui n’est pas facile à s’installer dans cette compétition de monotypes. Pendant les dernières 48 heures, c’était des bonnes conditions de navigation en Atlantique Nord.

    Nous allons maintenant empanner très régulièrement à la rechercher d’un vent plus soutenu. On va regarder les moindres changements de position de la flotte. Tous ensembles, nous vivons les mêmes phases d’épuisement, de découragement et d’enthousiasme.

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    La journée commence à 4h du matin. Il ne faut pas se mentir, tu dois être éveillé, habillé, tes affaires rangées et prêt à pousser rapidement la maison que tu partages avec huit autres gars. Cela n’a rien à voir avec les journées passées sous la couette ou les journées où tu n’es pas bien et que tu demandes l’autorisation à ta mère de rester à la maison. C’est toujours : « Allez on y va ! ». Si tu penses autrement, cette course n’est pas pour toi. Il n’y a pas de confort, pas d’excuses, pas de possibilité de s’échapper.

    Pendant quatre heures, tu es sur le pont. Ton job peut varier selon la manière dont on mène le bateau : régler les voiles, faire un café, surveiller les adversaires et leurs voilures, faire la navigation et y croire ou pas ! Regarder tout simplement. Regarder absolument tout… La façon dont les vagues peuvent changer de direction, la forme des nuages qui évoluent, le lever du soleil, la lune qui filtre à travers les nuages et qui éclaire les bateaux… Observer, toujours observer.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Le championnat du monde des Volvo 65, on est en plein dedans. C’est incroyable. Vraiment, nous faisons de la régate au coude à coude depuis que nous avons quitté Alicante.
    Doucement, nous longeons la côte africaine, près du Sahara occidental et de la Mauritanie. Will et Charlie continuent de scruter le positionnement de la flotte. En d’autres termes, on mène le bateau très différemment comparé à la manière de naviguer quand on est seul.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    Horace aimerait envoyer un mail à sa famille. Mais il y a juste un problème : l’ordinateur du bord que nous utilisons pour les communications personnelles n’a pas de clavier chinois. Du coup, c’est depuis l’ordinateur media, via l’option vocale qu’il écrit ses mails. Ce n’est pas un problème pour Wolf qui écrit à sa petite amie en anglais.
    Et après ? Navigation au portant, plus de navigation au portant. Nous sommes totalement dans notre rythme maintenant et nous passons la plupart de notre quart de pause à dormir. Sur le pont, nous essayons de garder le petit écart que nous possédons en tête de la flotte et si possible de l’augmenter.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    Pour être honnête, on a connu des jours meilleurs. A 15h15 hier (HF), nous avons reçu les positions de l’après-midi. Et ce n’était pas une bonne nouvelle nous concernant. Quand tu vois un bateau s’échapper, ça fait parfois mal au cœur. Hier après-midi, malgré le temps ensoleillé, l’humeur à bord du bateau était à peu près aussi faible que le vent que nous avions.

    Libby et Sam étaient particulièrement désolées de voir la tête de flotte creuser l’écart. Mais nous sommes une équipe. Et nous travaillons toutes ensembles comme une équipe, donc quand une des filles a le moral dans les chaussettes, ca fait partie du job, d’essayer de lui redonner le sourire. C’est une étape de 6 700 milles, tout peut arriver dans les prochaines semaines. Il y aura des pertes et des gains.

    • Les nouvelles du bord •

  • La distance ou le manque de distance

    Les yeux fatigués des navigateurs scrutent les écrans de l’ordinateur. Reprendre un fichier, décortiquer les données, revoir la stratégie… Cela fait maintenant cinq jours qu’ils analysent leurs performances, essayent

    16 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2305

  • Après une nuit encore difficile, la flotte progresse vers le sud dans un flux plus léger

    MAPFREFrancisco Vignale, OBR

    L’équipage a vécu un peu sur le fil pendant quarante huit heures en raison des vents faibles. Nous sommes neuf dans un tout petit espace avec toutes nos affaires, nos odeurs et nos ronflements. Il y a beaucoup de bricolages à faire à bord après notre navigation au près dans 30 nœuds de vent.
    L’une des plus grosses réparations que nous avons à faire est de fixer l’outrigger que nous avons cassé. Nous avons aussi prévu de jeter un coup d’œil sur les voiles et de les réparer. On essaye de s’organiser pour que la vie soit plus facile à bord même si rien n’est vraiment confortable ici.

    Abu Dhabi Ocean RacingMatt Knighton, OBR

    Toujours apprendre. C’est ce que nous faisons. Et particulièrement hier. C’est incroyable de voir à quel point les bateaux sont toujours aussi proches. Les habitués de la Volvo Ocean Race n’en reviennent pas !

    A bord d’Abu Dhabi Ocean Racing, les gars commencent tout juste à prendre leur rythme après trois premiers jours de course sans sommeil. Mais c’est vrai que c’est difficile de se reposer quand tu sais que les autres bateaux sont tous autour de toi et que tu peux voir leurs feux à l’horizon..

    Team Vestas WindBrian Carlin, OBR

    On peut vivre avec des rêves brisés, mais pas avec un bateau cassé. Après la nuit, nous avons été pas mal contrariés. Les choses ne fonctionnaient pas comme prévu à bord. Ça a commencé par Wouter qui s’est rendu compte que notre AIS ne fonctionnait pas sur l’ordinateur du bord. Comme je vous l’ai raconté hier, un de nos ordinateurs a pris l’eau et ne fonctionne plus. L’état de la mer était encore assez dur et nous avons décidé de prendre les problèmes les uns après les autres.
    A priori, les outils de base semblaient fonctionner. La seule question était de savoir si les antennes n’étaient pas tombées ! On a fait monter Tom en haut du mât dès que les conditions se sont calmées. Et la réponse a fusé : « Oui ! » La girouette s’est envolée ! Chris a essayé d’imaginer quand c’est arrivé. Il pense que c’est peut-être le long de l’Espagne. Trae a commenté en souriant et en regardant vers le haut du mât : « Je n’aurais vraiment pas voulu être une girouette ou une antenne la nuit dernière. »
    Ensuite, les problèmes ont continué … Impossible de pousser la quille à son angle maxi de 40 degrés. Chris a fait des mails et passé des coups de fils toute la journée pour trouver une solution.
    Et on a plusieurs fuites à bord. C’est d’ailleurs comme ça que l’ordinateur de Wouter a été inondé. Nicolai a passé pas mal de temps hier avec un tube de Sikaflex à la main.

    Team AlvimedicaAmory Ross, OBR

    Aujourd’hui, nous étions à l’école. On est passé de l’appartement de grand standing à une petite dépendance au fond du jardin… On a perdu beaucoup de terrain. Tout le monde avait cela en tête en permanence. Mais le défi de ces dernières 24 heures était d’apprendre de ces erreurs. Cette qualité est en train de devenir la principale de tout le team. Charlie entretient un journal de bord dans lequel il raconte ces quelques jours de météo de dingue, guidés par les nuages et les conditions imprévisibles, ces conditions qui demandent de la patience et de la chance, bien plus que la capacité physique à bien faire avancer le bateau.
    Des conditions difficiles mais il garde et partage son optimisme :  » Quatrième jour, heureux d’aller vers un vent qui va nous permettre de commencer à naviguer réellement avec le bateau ». On peut parier que le prochain résumé dans le carnet de bord de Charlie commencera par quelque chose du type « Et nous sommes toujours aussi lent dans notre progression…”.

    Dongfeng Race TeamYann Riou, OBR

    n.c.

    Team SCACorinna Halloran, OBR

    L’excitation de découvrir de nouveaux mails comme on reçoit du courrier est la même qu’à terre. En réalité, elle est même probablement amplifiée. 6 000 milles du Cap et seulement cinq jours que nous avons quitté Alicante sur ce Volvo Ocean 65.
    Hier, Sophie est arrivée sur le pont en courant et en s’exclamant : « J’ai un e mail ». Ce mail, c’était juste quatre phrases mais son visage rayonnait. « Je ne pensais pas que quelqu’un allait m’écrire ! C’est génial » a-t-elle dit.

    • Les nouvelles du bord •

  • La flotte progresse toujours dans une brise légère de NE

    Après 5 jours de course, chacun des sept bateaux engagés est toujours capable d’occuper la tête de la flotte puisque seuls 6 milles séparent le premier du dernier. Avec le monotype Volvo Ocean 65, la navigation hauturière

    16 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2306

  • Life at the Extreme – Ep 1

    Premier épisode de la série hebdomadaire de la Volvo Ocean Race…

    16 octobre 2014 • 2014-15, Course au Large, Divers, Multimedia, Vidéo, Volvo Ocean Race • Vues: 2235