Vendée Globe
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  • Tanguy de Lamotte inscrit au Vendée Globe 2016

    Le Vendée Globe 2012 a laissé une trace indélébile dans le cœur de Tanguy de Lamotte. C’est donc avec un immense plaisir qu’il annonce aujourd’hui son retour sur l’Everest des mers en novembre 2016, dans l’optique

    18 décembre 2014 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Route du Rhum, Vendée Globe • Vues: 4393

  • Kito de Pavant au départ du Vendée Globe 2016

    Kito de Pavant a confié à la rédaction du Vendée Globe, la (très) bonne nouvelle : son projet d’être au départ du prochain Vendée Globe le 6 novembre 2016 prend forme. Troisième de la Route du Rhum en Class40, le

    16 décembre 2014 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2474

  • Un joli cadeau de Noël pour Paul Meilhat !

    Fort d’une collaboration réussie en 2014 sur le circuit Figaro, autour de valeurs communes, SMA pérennise l’aventure avec Paul Meilhat, talentueux skipper de la nouvelle génération. Ce groupe d’assurances mutuelles

    11 décembre 2014 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Transat Jacques Vabre, Vendée Globe • Vues: 4934

  • Le Gitana Team sur tous les fronts

    La trêve hivernale porte bien mal son nom au sein du Gitana Team. Quelques jours seulement après la remise des prix de la Route du Rhum Destination Guadeloupe, qui clôturait définitivement l’aventure de cette 10e

    10 décembre 2014 • 2016-17, Course au Large, MOD70, Route du Rhum, Vendée Globe • Vues: 2768

  • Vendée Globe 2016 : tous les indicateurs sont au vert

    A moins de deux ans du départ du Vendée Globe, Bruno Retailleau, Président de la Saem Vendée, a fait un point complet ce mardi après-midi au Nautic de Paris, sur la huitième édition du Vendée Globe. Outre la confirmation

    9 décembre 2014 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 3466

  • Jörg Riechers, Sharing Adventures Around The World

    Le long chemin jusqu’à Barcelone

    Pour faire de la course au large, il faut être un peu fou. Sinon, comment expliquer les raisons pour lesquelles on pratique ce sport, difficile et peu confortable. Les conditions sont parfois trop dures, parfois trop calmes. Certains jours, il y a trop de vent, d’autres pas assez. On ne dort pas ou très peu, c’est la base. Et les repas… Et bien ce ne sont pas ceux d’un restaurant 1 étoile. Oui mais voilà, nous aimons ce sport. Parce que nous aimons souffrir, nous dépasser et parce que la course au large permet de vivre des moments magiques qu’aucun autre sport ne peut atteindre.

    Après le retrait brutal de mon sponsor Mare et de son dirigeant Nikolaus Gelpke, j’aurais pu légitimement me poser la question : stop ou encore ? Mais ma passion pour la navigation et la compétition l’a emportée. Le plaisir immense que j’ai de mener ces bateaux fantastiques dans des conditions extrêmes était plus fort. En fait, la question ne s’est jamais vraiment posée. C’est mon métier, ma vie. Il fallait rebondir et aller inventer une nouvelle aventure !

    Depuis l’été, nous travaillons avec le team Yacht Man pour trouver un bateau. Notre choix s’est porté sur le plan Finot « Votre Nom autour du Monde » de Bertrand de Broc. Bertrand, convaincu par notre projet, nous a fait une offre amicale. Depuis, nous avons bien travaillé sur le bateau. Il est au point, solide, rapide et promet d’être performant. Nos entraînements le confirment.

    Tous nos fournisseurs ont également joué le jeu. Nous allons ainsi tester un nouveau système de pilote très prometteur pour NKE. Lancelin, Incidences Voiles et l’agence de communication Windreport’ font également des efforts pour aider le projet. Enfin, la FNOB, organisateur de la Barcelona World Race, nous suit dans ce défi en nous aidant à trouver des partenaires. Et cela commence à porter ses fruits !

    Nous pourrons ainsi nous aligner au départ de la prochaine Barcelona World Race. Mais malheureusement, tous ces soutiens ne nous permettent toujours pas de boucler le budget.

    A ce jour, le team finance la moitié du projet pour assurer ma présence et celle de mon co-skipper Sébastien Audigane, le 31 décembre 2014 à Barcelone pour ce tour du monde en double. Notre tandem franco-allemand veut écrire une belle histoire autour de cette aventure unique. Nous visons le podium et souhaitons faire vivre au public trois mois d’une course intense durant laquelle nous allons faire des rencontres, connaître des moments heureux, d’autres plus difficiles, naviguer dans le grand sud, passer du chaud au froid, du rire aux larmes, découvrir la faune, la flore de notre monde, vivre une vie d’aventurier…

    Des moments magiques que seule la course au large peut nous offrir, nous y revenons…

    Pour financer notre projet, nous proposons 10 emplacements sur le bateau pour des petits sponsors ou passionnés de voile, qui vivront l’aventure à nos côtés. En plus de la visibilité sur les voiles, sur la coque et dans le cockpit dont disposeront ces 10 sponsors, nous proposons des rencontres avec le team et les skippers, mais également des opérations de relation publique à Barcelone.

    Prenez le départ de la Barcelona World Race avec nous ! Nous n’attendons que vous pour vivre cette grande aventure autour du monde !

    • Lettre ouverte de Jörg Riechers •

  • Le 31 décembre prochain à Barcelone, Sébastien Audigane prendra pour la deuxième fois le départ de la Barcelona World Race, le tour du monde en double, aux côtés de l’Allemand Jörg Riechers. Un entraînement idéal en vue du Vendée Globe 2016-17, dont Sébastien est un sérieux prétendant au regard de son palmarès conséquent. Interview.

    Sebastien Audigane souhaite participer au Vendée Globe 2016

    Sébastien, pourquoi participes-tu à la Barcelona World Race ? Est-ce la meilleure préparation possible dans la perspective du Vendée Globe ?

    C’est exactement ça. La Barcelona et le Vendée sont deux courses qui se ressemblent car elles se disputent toutes deux en 60 pieds IMOCA et sur un parcours similaire. Je n’ai donc pas hésité une seconde quand Jörg Riechers m’a contacté il y a deux ans pour participer avec lui à ce tour du monde en double. Le plateau est moins fourni qu’il y a quatre ans, avec sept duos au départ (ils étaient quatorze en 2010-11, NDLDR. Mais la qualité est là et ce sera une très belle expérience.

    Quel bilan tires-tu de ta première participation à cette épreuve il y a quatre ans, aux côtés d’une figure bien connue du Vendée Globe, Kito de Pavant ?

    Un bilan positif, même si nous avons été contraints à l’abandon à 300 milles du cap Horn à cause d’un problème de quille. Nous étions alors dans le match et une place sur le podium était tout à fait envisageable. Boucler aux avant-postes une bonne partie d’un tour du monde en 60 pieds IMOCA est forcément une expérience enrichissante. J’avais déjà terminé un tour du monde, le Trophée Jules Verne, mais avec un équipage de 14 personnes. J’ai pu réaliser à quel point le double est un exercice différent. Il faut savoir tout faire à bord : gérer la casse, mettre en place la stratégie, naviguer de manière performante, c’est passionnant !

    Avec quel objectif sportif t’engages-tu dans ce nouveau tour du monde ?

    Le premier objectif sera bien sûr de finir. Mais nous visons clairement une place sur le podium. Nous ne sommes pas là pour nous promener ! Deux duos seront difficiles à battre : Alex Thomson/Pepe Ribes (Hugo Boss) et Bernard Stamm/Jean Le Cam (Cheminées Poujoulat). Ils connaissent bien les IMOCA et ce format de course. Mais nous aurons notre mot à dire car nous nous sommes bien préparés avec Jörg Riechers. En deux ans, nous avons parcouru 15 000 milles en double, à la fois en course et en entraînement, soit l’équivalent de plus d’un demi tour du monde. Nous avons eu un gros souci au printemps dernier avec le désengagement du sponsor de Jörg et la revente du bateau sur lequel nous nous entrainions (un plan Farr de 2007, ex Foncia avec lequel Michel Desjoyeaux a remporté le Vendée Globe 2008-09, racheté par… Bernard Stamm, NDLR). Nous sommes un peu déçus de ne partir avec ce monocoque que l’on avait bien optimisé. Mais nous allons tout faire pour battre nos petits camarades qui l’ont récupéré ! Nous avons retrouvé du budget durant l’été mais nous cherchons encore un complément pour être encore plus performants.

    « Porter mon propre projet pour le Vendée Globe »

    A plus long terme, ton regard se porte vers le prochain Vendée Globe ?

    Oui, c’est clairement l’objectif. En 2008, j’avais lancé mes recherches pour le Vendée Globe 2012-13 mais elles n’ont pas abouti. Je relance le projet avec une petite équipe autour de moi. Je me sens prêt à concrétiser toutes mes expériences passées. Grâce à mes nombreuses navigations avec de très bons marins, j’ai une bonne vision de la course au large. Rien qu’en IMOCA, j’ai navigué avec Roland Jourdain, Marc Guillemot, Yann Eliès, Kito de Pavant, Johny Malbon et maintenant Jörg Riechers. Je veux porter mon propre projet, monter ma propre équipe et partir seul autour du monde pendant trois mois.

    As-tu à ce jour des pistes sérieuses ?

    Les choses se mettent doucement en place. Je profiterai du salon nautique de Paris, début décembre, pour rencontrer des partenaires potentiels. Les choses bougeront pendant la Barcelona et je ferai le point à l’arrivée. Cette course sera d’ailleurs une bonne façon de me montrer, de revenir sur le devant de la scène en IMOCA. Je me donne jusqu’à l’automne prochain, à un an du départ, pour prendre une décision quant à ma participation ou non au Vendée Globe. Tout dépendra du budget dont je disposerai alors…

    Quelle est ton expérience en solitaire ?

    Je viens du Laser et j’ai participé sept fois à la Solitaire du Figaro. Même si mes dernières navigations en solitaire commencent à dater, cet exercice n’est pas nouveau pour moi, et j’aime naviguer seul, cela ne me fait absolument pas peur.

    Dans quelle optique prendrais-tu le départ du Vendée Globe ?

    Mon objectif serait de finir dans les cinq premiers. Je suis un compétiteur, je ne veux pas partir avec un bateau moins rapide que le gros de la flotte. Il faudra donc acquérir un bateau d’occasion performant. Il reste des opportunités à saisir mais il faut se dépêcher car beaucoup de prétendants sont sur les rangs. Je suis à l’affût.

    Tu auras 48 ans en 2016. Le bon âge pour briller autour du monde ?

    Après la victoire de François Gabart, j’ai beaucoup entendu que les jeunes seraient désormais imbattables. Ils ont une bonne approche de la course au large et sont très bien formés, c’est vrai. Mais la voile est un sport d’expérience. J’aurai effectivement 48 ans au moment du départ mais cela ne m’empêchera pas de concurrencer les plus jeunes. Je suis en très bonne forme physique et je connais le parcours !

    Palmarès de Sébastien Audigane (extraits)

    • Record de la Route de l’Or (New York-San Francisco) en 2013 sur le VOR70 Maserati
    • Participation à la Barcelona World Race 2010-11 avec Kito de Pavant (abandon) sur le 60 pieds IMOCA Groupe Bel
    • Record de l’Atlantique Nord (New York-Cap Lizard) en 2009 sur le maxi trimaran Banque Populaire V
    • Record de la distance parcourue en 24 h (908,20 milles) en 2009 sur le maxi trimaran Banque Populaire V
    • 2e de la Transat Jacques Vabre 2007 avec Yann Eliès sur le 60 pieds IMOCA Generali
    • Vainqueur du Trophée Jules Verne en 2005 avec Bruno Peyron sur le maxi catamaran Orange II
    • 7 participations à la Solitaire du Figaro (victoire d’étape en 2002)
    • 3 participations à la Transat AG2R

    • Sébastien Audigane : un tour peut en cacher un autre •

  • Yannick Bestaven a une revanche à prendre

    Il a franchi hier la ligne d’arrivée de la Route du Rhum à la quatrième place en Class40 (*). Yannick Bestaven, 42 ans, se tourne désormais vers le prochain Vendée Globe, une épreuve dont il a déjà pris le départ en

    25 novembre 2014 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 3187

  • Objectif Vendée Globe pour Fabrice Amedeo

    En coupant, hier, en 9ème position la ligne d’arrivée de la dixième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Fabrice Amedeo a montré qu’il avait franchi un palier dans sa vie de coureur au

    23 novembre 2014 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 4577

  • Excellente nouvelle : le projet « Comme 1 seul Homme » mené par le navigateur Eric Bellion sera bel et bien au départ en 2016. Avec le soutien de ses partenaires, Eric vient de racheter l’ex-DCNS et intègre Mer Agitée, l’écurie de course de Michel Desjoyeaux.

    Eric, nous t’avions interviewé dans ces colonnes en juillet dernier. Tu nous avais alors expliqué ton projet… Quatre mois plus tard, il y a beaucoup de nouveau !

    Oui, la plus grosse nouvelle est que nous avons racheté un bateau, l’ex DCNS. Nous avons finalisé ce rachat juste avant le départ de la Route du Rhum et nous sommes en train de finaliser ses expertises. Grâce au soutien de mes premiers partenaires, j’ai pu acquérir ce plan Finot-Conq de 2008, sister-ship de Generali et de Brit Air. C’est le bateau qui a servi au tournage du film « En solitaire.

    Qui sont tes partenaires?

    Ils sont cinq pour le moment, dont trois que je peux citer dès à présent : la mutuelle Klesia, TF1 et l’Ecole de Management EM Lyon. Ces co-partenaires me permettent l’achat du bateau et le fait de pouvoir commencer à travailler. Je suis encore en recherche de soutiens puisque l’objectif de Comme 1 seul Homme est d’en trouver 20 au total. Nous avons évidemment des contacts très avancés. Nous lancerons officiellement le projet en mars prochain, mais je peux d’ores et déjà dire que je serai bien au départ du Vendée Globe en 2016… et j’en suis évidemment très heureux !

    Avoir TF1 dans l’aventure fait immédiatement penser à une communication soutenue ?

    Il y a effectivement un plan de communication assez ambitieux à l’étude avec TF1, mais je ne peux pas en dire davantage pour le moment.

    Un petit rappel de la philosophie du projet ?

    Après le tour du monde de Kifouine, Le Défi Intégration et le Team Jolokia, l’idée est de promouvoir la diversité humaine et démontrer, à travers une histoire, en quoi celte diversité est source d’innovation et de performance. Sans discours convenu et bien-pensant, en allant au-delà des préjugés habituels. C’est pour cela que le projet s’appelle « Comme 1 seul Homme », « Stand as one » en anglais. C’est le quatrième projet sur ce thème, la suite logique de Kifouine, du Défi Intégration et duTeam Jolokia.

    Une autre info de taille : tu travailles avec le double-vainqueur du Vendée Globe, Michel Desjoyeaux?

    Oui ! J’intègre Mer Agitée où le bateau va arriver courant décembre. Je vais être coaché par Michel et son équipe, à la fois pour la transformation du bateau et pour ma préparation sportive. Nous allons probablement changer la quille, ce sera la plus grosse modification du bateau. La remise à l’eau est prévue au printemps prochain. Ensuite l’idée est de naviguer le plus possible pour m’entrainer, avec comme courses de préparation la Transat Jacques Vabre et la Transat BtoB en solitaire au retour, qui sera mon parcours de qualification pour le Vendée Globe.

    On sent beaucoup d’enthousiasme dans tes paroles…

    Je ne m’attendais pas à pourvoir participer sur un bateau aussi performant que DCNS, je pensais devoir partir avec un 60 pieds bien plus ancien que celui-là. Je suis hyper heureux ! Le Vendée Globe sera mon deuxième tour du monde, mais ce sera la première fois que je passerai le cap Leeuwin alors que j’ai déjà doublé deux fois le Horn et Bonne Espérance.

    • Eric Bellion au départ en 2016 sur l’ex DCNS •