Kito de Pavant au départ du Vendée Globe 2016

© Christope Launay / www.sealaunay.com

Kito de Pavant a confié à la rédaction du Vendée Globe, la (très) bonne nouvelle : son projet d’être au départ du prochain Vendée Globe le 6 novembre 2016 prend forme. Troisième de la Route du Rhum en Class40, le sudiste a bouclé une bonne partie de son budget et sera donc de l’aventure en 2016 ! Explications.

Kito de Pavant, on s’est laissé dire que ça frémit du côté de ton projet Vendée Globe… Info ou intox ?

Info ! Je suis optimiste. Il faut l’être, sinon tu ne bouges pas de ta chaise et tu t’installes à deux pas d’un hôpital au cas où il t’arrive quelque chose. On a lancé un gros challenge voilà deux ans avec Made in Midi pour fédérer des entreprises… et la Route du Rhum (3e, ndr) a fait du bien. Elle a permis de crédibiliser toute cette énergie, les gens nous regardent différemment. Il y a plein de belles entreprises dans le Sud qui ont envie de raconter de belles histoires.

Mais les lignes ont vraiment bougé dernièrement ?

Oui, ça fait quelques semaines que ça bouge. On sait que des entreprises ont envie. Il reste du chemin à faire mais on sait qu’on y va, vers ce départ du Vendée Globe 2016. C’est compliqué – forcément car les budgets ne sont pas neutres – mais on aime les défis et on a cette certitude…

En rachetant un bateau ?

Oui, oui… en rachetant un bateau existant. On ne va pas se tromper : l’objectif est d’être au départ du Vendée Globe et surtout de le finir. Et ce n’est pas parce que tu mets 10 millions d’euros sur la table que tu as la certitude de finir le Vendée Globe… j’en sais quelque chose !

Ce serait avec Bastide Medical, qui était ton partenaire sur le Rhum ?

Pour l’instant je ne peux vraiment rien dire sur ce sujet. Je peux juste dire qu’on a des partenaires super motivés qui ont apprécié la façon dont on a géré le projet Route du Rhum et l’ensemble du projet Made in Midi. On a beaucoup travaillé aussi avec des étudiants, des boîtes de recherche du bassin de Montpellier, des gens qui travaillent sur des nouvelles idées, sur des niches, de la technologie… et qui ont beaucoup plus d’intérêt à travailler sur un projet Vendée Globe que sur un projet Figaro.

As-tu déjà un bateau en vue ?

Oui… mais on a tous les mêmes dans le viseur ! Il ne faudra pas se tromper, assumer peut-être des choix difficiles. Il y a quelques bateaux qui vont aussi faire la Barcelona World Race et ne seront donc pas là pendant trois mois, sans compter qu’on ne sait pas dans quel état ils rentreront ni sur la capacité des propriétaires de ces bateaux-là à les remettre en état après l’arrivée de cette course. Il faudra donc assumer des choix – pour moi la dead line est avant le retour de la Barcelona.

Tu as quoi aujourd’hui, la moitié du budget ?

Plus que ça… aujourd’hui, je considère que j’ai 80% d’un petit budget et on va monter en puissance, il sera amené à être augmenté. On part sur un budget modeste… mais on sait qu’on y est !

C’est super ! Et l’idéal ce serait d’avoir ton bateau pour le printemps ?

C’est top, oui ! Quant au bateau, j’espère l’avoir même avant le printemps prochain.

Source

Vendée Globe

Liens

Texte

Bruno Ménard / Agence Mer & Media

Informations diverses

Sous le vent

Au vent

Les vidéos associées : 2016-17

Les vidéos associées : IMOCA

Les vidéos associées : Vendée Globe