Team SCA
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  • A petit pas vers le nord du Portugal

    Avant de lire ce texte, peut être devez-vous regarder le classement et tenter de comprendre qui surveille qui ? Car c’est là tout l’enjeu de ces premières heures de course vers Lorient. Abu Dhabi Ocean Racing cherche à

    8 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2205

  • Les mots des Français et francophones sur le ponton de Lisbonne

    Charles Caudrelier, skipper de Dongfeng Race Team :

    « Ca va être compliqué. Je ne crois que personne ne sait vraiment où aller. Il n’y a pas du tout de vent pour réussir à rejoindre le nord. Je crois que l’on va beaucoup se regarder. Les prévisions météo sont complètement perdues. Ca va être beaucoup de la vitesse, de la tactique et de l’étude des autres. Puis après, ca va changer de paysage car dès que l’on mettra le nez au nord du Cap Finisterre : on va prendre beaucoup beaucoup de vent. Probablement, le plus de vent que l’on n’aura jamais eu sur ce Tour du monde et on naviguera face au vent.

    Il y aura des choix tactiques à faire pas évidents dans une mer formée. Ce sera aussi une course vitesse où il y aura beaucoup de différences de vitesse dans ces conditions. Il ne faut pas casser. Ce sera une course à suspense où beaucoup de choses peuvent se passer. C’est important de gagner. On n’a pas le choix. Il faut rester devant Brunel, MAPFRE et team Alvimedica. On a perdu notre seconde place. Même la troisième place est difficile à préserver. On vise toujours la première évidemment, on peut tout espérer. Dans cette étape, il peut se passer beaucoup de choses.
    Gagner en France…. C’est la seconde maison du team. On s’est entrainé là-bas. Ce serait génial de gagner car toute la communauté voile française nous suit. C’est sûr, c’est la deuxième étape à gagner pour nous ! »

    Jean-Luc Nélias, navigateur de MAPFRE :

    « On est parti pour deux jours de tout petit temps pour rejoindre le Cap Finisterre. Là bas, on aura beaucoup de vent, pas loin de 40 nœuds sont prévus. Mais d’ici là, beaucoup de petit temps. C’est très instable. J’ai l’impression que les écarts pourront être importants. C’est l’étape où il y aura peut être beaucoup d’écart entre les bateaux. Toutes les étapes sont importantes pour MAPFRE ! »

    Samantha Davies, skipper de Team SCA :

    « On a hâte de partir pour cette étape courte. On va naviguer dans des eaux que l’on connait. Je rentre à la maison comme Justine. On a envie de faire quelque chose de bien et d’arriver devant les garçons à Lorient. Les premières 24 heures vont être très compliquées dans peu de vent et beaucoup de courant. On risque d’avoir du mal à sortir du Tage. Mais nous sommes prêtes pour tout, pour toutes les éventualités ! »

    Justine Mettraux, équipière sur Team SCA :

    « On attend des vents faibles tout le long de la côte jusqu’au Cap Finisterre. Ca va être compliqué et imprévisible au niveau de la météo. Il va falloir tirer partie de tout ce que l’on peut. Le but est d’arriver en premier au nord pour toucher la pression au niveau du Cap Finisterre. Après, ce sera du près tout le long, assez fort. Il va falloir être bien dessus et tout donner pour aller vite. Je suis contente de faire cette étape. On espère arriver tôt à Lorient pour profiter de l’étape et avoir un maximum de repos avant de repartir. »

    Sébastien Marsset, équipier de Team Alvimedica :

    « On va avoir un parcours inshore dans le Tage compliqué avec pas beaucoup de vent et du courant. On touchera du nord nord est à la sortie, on va faire du près et ça mollira de nouveau vers la côte avant de rentrer de nord est et forcir au moment du Cap Finisterre. On aura aussi pas mal de vent, au près, dans le Golfe de Gascogne. C’est important pour toutes les équipes car c’est très serré au général. On va garder un œil sur MAPFRE. On va saisir toutes les opportunités possibles pour accéder au podium ! »

    • Retour maison •

  • L’étape cruciale

    Après 7 mois de compétition et de longues chevauchées océaniques, l’étape numéro 8 est ramassée comme un sprint. Seulement 647 milles séparent Lisbonne, au Portugal, de Lorient, en Bretagne, mais les quatre jours de

    7 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2432

  • MAPFRE s’impose à l’In-Port Race de Lisbonne

    La régate In-Port de Lisbonne vient de s’achever dans un vent léger et ce sont les Espagnols de MAPFRE qui s’imposent pour la deuxième fois consécutive. En raison du vent faible, le parcours a été réduit mais

    6 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2835

  • L’étape cruciale

    Après 7 mois de compétition et de longues chevauchées océaniques, l’étape numéro 8 est ramassée comme un sprint. Seulement 647 milles séparent Lisbonne, au Portugal, de Lorient, en Bretagne, mais les quatre jours de

    6 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2441

  • Dongfeng, Team SCA et MAFRE sanctionnés

    Le jury international désigné par l’ISAF et présidé par le Français Bernard Bonneau s’est réuni ce jour pour statuer sur différents cas relatifs à l’étape 7 entre Newport et Lisbonne. Trois bateaux de

    4 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 3076

  • Vestas Wind retrouve son élément

    Le bateau bleu du Team Vestas Wind a rejoint la mer vendredi dernier, six mois après s’être crashé sur un haut fond lors de la dernière étape. Le directeur technique, Neil Cox, a supervisé l’opération avec patience

    3 juin 2015 • 2014-15, Course au Large, Divers, Images du jour, Volvo Ocean Race • Vues: 4136

  • Il y a une pas mal de compression lors de l’arrivée sur Lisbonne car il y avait du vent au large et ça mollissait sur la côte.
    Nous sommes passés au nord du TSS avec Abu Dhabi. Dongfeng est passé au sud je crois. On a recollé un peu avec ça et puis ensuite, en face de Cascais, on a attrapé une risée qui nous a permis de passer Abu Dhabi.

     

    Au fur et à mesure, on est revenu sur Dongfeng avec de la pression et une bonne lecture du plan d’eau. Il y a eu un virement vraiment crucial. Nous étions tous les deux en tribord, ils étaient au vent. On arrivait sur la côte, on a du demander de la place pour virer. A la sortie de ce virement, ils étaient dans nos gaz. Et ça a été une bataille de virements jusqu’à l’arrivée avec des rebondissements. L’un qui rate son virement, l’autre qui rate le suivant… Ils nous ont bien poussés dans nos retranchements sur l’intensité des manœuvres.

     

    C’est super pour nous. C’est le meilleur scénario que l’on pouvait espérer hier. On a été malchanceux sur la traversée de l’anticyclone et puis on a toujours des soucis de vitesse à combler au reaching sous gennak. Notre dernière carte, c’était l’arrivée sur Lisbonne. L’équipage a été mobilisé pour saisir les opportunités. Il y en a eu deux, on les a prises. Le moins bien, c’est que nos deux concurrents directs avec lesquels on joue le podium au général terminent devant. Mais c’est une belle étape pour nous. On peut être content de ce que nous avons fait.

    • Seb Marsset s’explique •

  • Cette transat était un peu stressante car nous avons été au contact tout du long.

     

    Et puis, les situations n’étaient pas faciles. Au niveau météo et stratégie, c’était difficile à lire. Nous avons passé des moments un peu vrillés à avoir du mal à dormir. Sur la fin, ça s’est pas mal décanté. Après, c’était une course de vitesse avec Brunel et Dongfeng. Brunel était plus rapide que nous et nous, plus rapide que Dongfeng. Finalement même la fin s’est avérée compliquée notamment pour ceux de derrière. Pour nous, il n’y a pas eu de retournement de situation.
    Brunel a mérité de gagner, ils ont été régulièrement devant, ils ont fait les bons choix. Bravo à eux ! Et puis nous, nous sommes contents de faire deuxième. Deuxième, c’est pas mal quelque soit l’étape. Si l’un des bateaux avait fait deuxième sur toutes les étapes, à mon avis, il termine la Volvo forcément bien placé.

     

    Nous avons toujours été sur l’avant de la flotte. Au passage de l’anticyclone, il fallait faire soit une route nord, soit tenter de couper le fromage. C’était des choix 50/50. On s’est retrouvé avec Brunel à essayer de couper le fromage. C’est là que nous avons vécu nos heures les plus tendues. Ca a payé à la fin. Nous sommes sortis quasi-ex aequo avec Dongfeng qui était un peu devant.

     

    Par rapport à ma Volvo avec Groupama ? C’est un peu l’auberge espagnole quand même ! Il y a un mélange de langues un peu compliqué. Sympathique mais compliqué des fois. L’ambiance est détendue. On ne vise plus la première place au général alors qu’avec Groupama, c’était le cas donc il y a moins de tension. Ici, on essaye de faire le mieux possible. La première manche n’était pas loin d’être catastrophique. Depuis, on essaye de remonter en permanence et de faire les meilleurs manches possibles. Le démarrage du projet a été tardif donc résultats tardifs.

    • L’auberge espagnole de Jean-Luc nélias ! •

  • Déception pour Dongfeng Race Team à Lisbonne

    L’arrivée sur Lisbonne qui s’annonçait encore au petit matin comme une occasion de reprendre la deuxième place à MAPFRE s’est transformée en cauchemar pour Charles Caudrelier et ses hommes. Ils ont d’abord assisté

    27 mai 2015 • 2014-15, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2305