Groupama 4
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  • Puma remporte l’In-Port de Galway et l’In-Port Series Trophy

    Clap de fin à Galway pour la 11ème édition de la Volvo Ocean Race. Les 6 équipages composés de la fine fleur de la course au large et de la voile olympique internationales se sont affrontés une dernière fois cet

    8 juillet 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 1891

  • Il y a des Hommes de l’Ombre sans qui aucune victoire, aucun record ne seraient possible. Vincent Marsaudon fait partie de ces Hommes qui écrivent l’Histoire de la Voile. Volvo Ocean Race, Trophée Jules Verne, IMOCA … autant de victoires, autant d’histoire à raconter, autant d’heures de travail pour ériger l’espar de ces projets gagnants… Rencontre avec Vincent Marsaudon, PDG de Lorima.

    Adonnante.com. Depuis quand avez-vous commencé à construire des mâts ?

    Vincent Marsaudon. Cela fait une quinzaine d’années que je fabrique des mâts de la production à la direction. Je baigne, dans le milieu du nautisme depuis ma naissance, à peu de chose près. Un père marin fabriquant ses propres bateaux, ça laisse des traces …

    Adonnante.com. Pour quelles raisons avoir choisi ce métier ?

    VM. Le nautisme lié à la haute technologie. Dans les années 90, le carbone avait un avenir prometteur et me permettait de me projeter dans le temps avec ce besoin de grandir proche de la mer.

    Adonnante.com. L’équipe de Lorima du début à aujourd’hui ?

    VM. La compétition voile au sein de Lorima représentait 90 % de la production au début des années 2000, aujourd’hui, nous fabriquons toujours, et, essentiellement, des espars de bateaux, mais nous avons orienté notre production vers les Méga Yachts, entre autres, afin de ne plus être tributaire des programmes de courses cycliques.
    Nous avons impérativement besoin de soigner le milieu compétitif pour valider nos développements, ainsi la croisière en bénéficie naturellement.
    Ces développements se font, pour ne citer qu’eux, avec les mâts de multicoques : Banque Populaire, Groupama, Idec, Sodebo ou encore l’Hydroptère, tous « bateaux de records » autour du monde ou de vitesse pure. Mais aussi avec différents projets : Imoca, Volvo, Océan Race ou Coupe América…
    Les bénéficiaires sont les projets comme Hémispère 145′, le plus grand catamaran réalisé au monde avec un mât de 54 m, mais aussi tous nos clients Français ou étrangers, quelle que soit la taille de leurs bateaux de 30 à 170 pieds.
    La petite trentaine de salariés Lorima a le pouvoir de s’adapter aux différentes tendances composites actuelles, ce pourquoi, nous cherchons aussi à nous développer dans l’automobile, l’éolien ou encore le bâtiment….affaire à suivre.

    Adonnante.com. En IMOCA, quelles sont les différences principales entre un mât aile et un mât classique à barre de flèche ?

    VM. La taille du profil de mât, un mât aile est généralement rotatif et le gréement dormant est plus simple par son nombre de câbles.

    Adonnante.com. Pour vous quel est le meilleur compromis ?

    VM. Pas de meilleur compromis, car je rappelle l’intérêt principal d’un mât carbone c’est l’optimisation du poids, et donc de son centre de gravité et les deux sont assez proches, mais si je me réfère au passif malheureux des démâtages, les mâts aile sont plus souvent incriminés.

    Adonnante.com. Groupama 4. Pourquoi a-t-il démâté dans la 5e étape de la Volvo Ocean Race ?

    VM. Pas de réponse aujourd’hui… Quant à ma partie, je suis vraiment serein grâce à notre contrat qualité.

    Adonnante.com. Comment se passe une analyse d’un démâtage ?

    VM. L’analyse consiste à reprendre du début à la fin la conception en partant du bateau jusqu’en tête de mât, aussi bien pour un ancrage sur le port, que sur le gréement dormant ou le tube en lui-même.
    Enfin, l’utilisation du bateau permet aussi une analyse objective pour aller à l’essentiel.

    Adonnante.com. Le mât est-il devenu le fusible en régate ? Quelles sont les solutions à apporter dans le futur pour éviter la casse des mâts ?

    VM. Non le mât n’est pas un fusible ni en régate ni en croisière. À aucun instant, nous ne prenons de risque et si petit risque il y a. C’est un risque maîtrisé par les études et le choix des utilisateurs, mais nous n’abordons ce genre de sujet uniquement avec des professionnels sans perdre de vue nos coefficients de sécurité.
    N’oublions pas l’intérêt du carbone : c’est la performance. Cette performance nous la retrouvons dans tous les sports mécaniques, que ce soit côté voile avec un mât alu ou un mât carbone ou côté automobile avec un châssis alu ou carbone. Les risques en pratique sont les mêmes…
    Enfin, le sens marin est primordial pour la pérennité du bateau dans son ensemble.

    Adonnante.com. Quelles sont les contraintes aujourd’hui sur un mat ?

    VM. La contrainte majeure est souvent liée à des problèmes d’utilisation. Ce n’est pas une critique envers l’utilisateur, mais en navigation, il faut se rendre à l’évidence, nous ne maîtrisons pas les différents excès de la « nature » qui nous met de temps en temps dans des situations plus que critiques qui ne permettent pas ou peu une utilisation normale.
    C’est pourquoi il faut impérativement contrôler son matériel périodiquement pour contrecarrer un vieillissement prématuré.
    L’évolution des différents matériaux que ce soit pour les voiles, les gréements dormants, les bouts, les carbones nous permet d’alléger les masses en règle générale tout en gardant les mêmes coefficients de sécurité.

    Adonnante.com. On parle de plus en plus de mât aile, ou d’aile, comme dans la Coupe de l’America. Êtes vous en mesure d’en construire ? Cela fait-il partie de votre métier ?

    VM. Dans le composite, la chance que nous avons, c’est de pouvoir élargir notre secteur d’activité grâce à nos connaissances acquises au fur et à mesure des années, car nous retrouvons de plus en plus de ces matériaux dans différents corps de métiers.
    Les ailes sont donc, bien sûr, un objectif majeur, mais mon problème n’est pas la mise en oeuvre, c’est surtout l’ingénierie qui représente un investissement assez lourd, voire très lourd.

    Adonnante.com. Votre plus belle réalisation ?

    VM. Être à la tête d’une société avec des salariés investis dans leur travail qui me permettent de fabuleuses rencontres humaines sur de magnifiques voiliers performants et/ou luxueux. Bref, je suis fier de tout ce que l’on a produit jusqu’à aujourd’hui.

    Adonnante.com. La demande la plus étrange qui vous a été faite ?

    VM. Ce n’est pas un émir qui voulait un mât en or, mais un émir qui voulait une perche de 80 mètres pour porter un drapeau à Dubaï, au sommet d’une tour.

    Adonnante.com. Comment imaginez les mâts dans 10 ans, 50 ans, 100 ans ?

    VM. J’espère en carbone et en grand nombre, mais rappelons-nous aussi d’un mât télescopique sur un trimaran au cinéma, ce n’était pas si mal….

    Adonnante.com. Il n’y a pas que les mâts dans la vie ! Que faites-vous d’autre ?

    VM. Ma plus belle réussite dans la vie, ce sont mes enfants et ma famille, mais, je ne vous cache pas que je passe plus de temps avec mes progénitures en carbone.
    Pour le reste, ma liberté, les rencontres humaines, le sport sont essentiels pour être performant.

    Adonnante.com. Vincent Marsaudon, merci. Avez-vous quelque chose à rajouter ?

    VM. Un grand remerciement aux skippers, sponsors, tous clients confondus ainsi que l’équipe LORIMA qui me permettent d’être là où je suis aujourd’hui.

    • Vincent Marsaudon, du carbone à l’état pur ! •

  • Quatre équipages en lice pour l’In Port Race Trophy

    De Camper, Puma, Groupama, ou Abu Dhabi, qui va remporter le trophée qui récompense le team ayant remporter le plus de victoires dans les 10 In-Port Race de la Volvo Ocean Race 2011-12 ? Verdict demain à Galway, à

    6 juillet 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2064

  • Retour sur le tour

    Après la victoire de Groupama 4 pour sa première participation à la Volvo Ocean Race et avant même l’ultime régate « In-Port » de samedi, retour sur ce tour du monde à rebondissements depuis le départ

    6 juillet 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2418

  • 3mn de vidéo de « Life at the Extreme »

    La Volvo Ocean Race est la course en équipage la plus dure du monde qualifiée de « Life at the extreme » par ceux qui la vivent de l’intérieur. Pour preuve, ces images collectées et tournées par les équipiers

    6 juillet 2012 • 2011-12, Course au Large, Divers, Multimedia, Vidéo, Volvo Ocean Race • Vues: 2343

  • Mardi dernier, entre 2h et 5 heures du matin, sous un fin crachin irlandais, il y avait près de 40 000 personnes sur le port de Galway pour accueillir les concurrents qui venaient de boucler leur 9ème et dernière étape, un sprint de 550 milles entre Lorient et Galway.

    Sur les pontons, parmi les membres du team Groupama, submergés par l’émotion du travail bien fait d’une équipe forte et soudée, Thierry Péponnet.

    Ancien champion olympique, expert en match-race et en parcours côtier, le Havrais, méditerranéen d’adoption, est l’un des nombreux hommes de l’ombre qui ont contribué à cette victoire française « made in France » dans ce qui peut être comparé à une Coupe du Monde de Voile, qui a réuni la crème de ce sport, de l’olympisme à la course au large, en passant par le match race et la voile en solitaire.

    Comme, Stéphane Guilbaud (Team manager), Laurent Pagès, (responsable du programme voiles), Loïc Dorez (responsable du bureau d’études), Ben Wright (responsable de l’assistance technique), Hervé Le Quilliec, (responsable logistique), Olivier Mainguy (responsable du gréement et tant d’autres à terre), Pierre Tissier (responsable de la construction de Groupama 4), Luc Gellusseau (responsable des règles de course) et tant d’autres à terre dans le team Groupama, Thierry Péponnet a contribué à cette campagne victorieuse tricolore et jette un regard lucide et bienveillant sur cette équipe d’excellence.

    Parlant de l’homme clé du team, Franck Cammas ; « C’est un gars hors norme et il est difficile à suivre. C’est pourtant le rôle qu’on attend d’un leader : montrer une voie, une méthode de travail. »

    « Notre force a été de travailler très vite à améliorer nos points faibles. » Péponnet revient en cartésien sur l’exploit de Groupama sailing team, vainqueur ‘mathématique’ de cette édition 2011-12, puisqu’ils n’ont pas besoin des points de la dernière manches, l’In-Port de Galway, disputée le samedi 7 juillet prochain, pour rester en tête du classement général définitif.

    « On a pris le taureau par les cornes dès Alicante au lieu, comme certaines équipes, de dire ‘On a un bateau qui se traîne, c’est foutu …’ Et cela a porté ses fruits. Au départ, on était à la ramasse dans le petit temps et aujourd’hui, on défend chèrement notre peau dans ces conditions qui ne nous sont pourtant pas favorables. »

    Champion olympique de 470 et coach réputé, le Français a rejoint le team de Franck Cammas il y a plus d’un an. Il décrit un groupe qui fonctionne par « une remise en cause permanente et un leader incontesté. »

    Il parle d’un « Franck qui tire tout le monde vers le haut, dans tous les secteurs de cette entreprise de 60 personnes. » Il avoue ne pas savoir où le skipper français trouve son énergie.

    À l’entraîneur, on pose évidemment la question de la cohésion du groupe. On a parlé pendant un certain temps d’un problème d’entente entre les Français et les étrangers du bord. Péponnet nie.

    « Le problème, ce n’était pas les Anglais contre les Français. Pour moi, la plus grosse problématique a été la vitesse à laquelle Franck a pris possession du bateau en retirant des initiatives aux équipiers. C’est cela qui a été le plus dur à vivre. Franck s’est appuyé sur des gars qui avaient de l’expérience, mais comme il a sa propre expertise, il a petit à petit pris beaucoup d’initiatives. Les équipiers l’ont pris comme une perte de confiance.

    « J’ai compris assez vite que c’était déstabilisant pour les uns et les autres. Par exemple, avant le départ d’Alicante, il y avait une frustration des équipiers à l’égard de Franck, qui remettait en cause la manière dont on virait sous A0. Et il avait raison ! »

    C’est là que le rôle technique du coach inshore est devenu plus complexe. Et que la finesse de Péponnet, « qui apporte un regard extérieur, » a été utile.

    « À un moment donné, il faut faire comprendre aux gars qu’ils doivent s’asseoir sur leur ego. Ça bouscule leurs références mais Franck le fait pour être plus performant sur l’eau.

    « C’est la preuve d’un grand professionnel. C’est un gars hors norme et il est difficile à suivre. C’est pourtant le rôle qu’on attend d’un leader : montrer une voie, une méthode de travail. »

    Il a cerné le groupe, il a aidé l’équipage. Après l’exploit, et à quelques jours de la course In-Port de Galway qui ne peut pas déranger ce classement historique, il laisse l’émotion parler.

    « L’arrivée à Galway était un moment très fort, intense à partager. Tu le voyais dans le regard de toute l’équipe, navigante et technique. Ils avaient les larmes aux yeux. Ça faisait longtemps que je n’avais pas partagé ce genre d’émotions. »

    Et puis forcément, le coach refait surface. « Il y a un petit enjeu samedi prochain : gagner le classement In-Port. C’est la motivation que je vais glisser dans le briefing demain … »

    Si le podium final de cette 11ème édition de la Volvo Ocean Race ne peut plus évoluer, avec Camper 2ème et Puma 3ème, l’enjeu sera pour Abu Dhabi Ocean Racing ou Groupama d’emporter le classement In-Port avec une 4ème victoire d’In-Port.

    C’est sur cette dernière confrontation sur l’eau que s’achèvera la Volvo Ocean Race 2011-12.

    Ils ont dit : Témoignages des skippers de la Volvo Ocean Race 2011-12 :

    Chris Nicholson, skipper de CAMPER with Emirates Team New Zealand :

    « La progression de Groupama dans cette Volvo Ocean Race a été énorme. Deplus, ils sont tellement sympathiques. Ce sont vraiment de super mecs. Chapeau bas à eux ! »

    Ken Read, skipper de PUMA Ocean Racing powered by BERG:

    « Ils sont rapides, ils sont intelligents, c’est la combinaison qui tue. Je leur donne tellement de crédit parce qu’ils ont commencé à cet événement un peu à la traine, spécialement dans le petit temps. Ils ont su améliorer tous leurs points faibles comme jamais je n’ai vu aucun team le faire auparavant. J’ai eu l’occasion de mieux connaitre certains de ces gars. Je les apprécie beaucoup en tant que personnes et en tant que compétiteurs. Je leur adresse toutes les félicitations du monde. Ils le méritent. »

    Iker Martínez, skipper de Telefónica:

    « Je veux féliciter Groupama pour cette victoire. Ils la méritent et sont les plus légitimes vainqueurs de cette édition. »

    Neal McDonald, chef de quart sur Telefónica:

    « J’ai toujours eu le sentiment secret que Groupama allait être impressionnant. Dès le premier jour à Alicante, je n’en croyais pas mes yeux quand j’ai vu leur vitesse sur l’eau dès la première bouée. Cette victoire est une bonne chose pour eux. Ils ont fait du super boulot.

    Ian Walker, skipper, Abu Dhabi Ocean Racing:

    « J’ai une énorme admiration pour Franck et son team. Ils ont approché cette course à leur manière, pas comme les autres le font traditionnellement. Ils ont dominé la deuxième partie de cette édition. J’ai de bons amis à bord de Groupama 4 et je suis vraiment ravi pour eux.

    Point sur la course, avant la 19ème et dernière manche, l’In-Port de Galway, samedi :

    Après 9 étapes océaniques et 9 régates « in-port »

    1. Groupama sailing team (Franck Cammas) : 250 pts
    2. Camper with Emirates team New Zealand (Chris Nicholson) : 226 pts
    3. Puma Ocean Racing powered by BERG (Ken Read) : 220 pts
    4. Telefonica (Iker Martinez) : 209 pts
    5. Abu Dhabi Ocean Racing (Ian Walker) : 129 pts
    6. Sanya (Mike Sanderson) : 50 pts

    Equipes victorieuses des 17 manches (sur 19 manches) :

    9 Etapes :

    • Telefonica : (E1, E2 et E3)
    • Groupama 4 : (E4, E8)
    • Puma Ocean Racing : (E5 et E6)
    • Abu Dhabi Ocean Racing (E7)
    • Camper : (E9)

    9 In-Port Race :

    • Abu Dhabi Ocean Racing : (Alicante, Abu Dhabi, Miami)
    • Telefonica : (Cape Town, Sanya)
    • Camper with Emirates Team New Zealand : (Auckland)
    • Groupama 4 : (Itajai, Lisbonne, Lorient)

    • Franck Cammas et son team vus par …. •

  • Jean-Pierre Champion « félicite et remercie » Franck Cammas et son équipage

    C’est une victoire historique qu’ont remporté Franck Cammas et son équipage cette nuit sur la Volvo Ocean Race ! Ils sont les premiers français à remporter le Tour du Monde en équipage depuis Lionel Péan en 1985 –

    4 juillet 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2415

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    Franck Cammas et ses hommes sont d’ores et déjà sacrés vainqueurs de la onzième édition de la Volvo Ocean Race : en terminant deuxième de l’ultime étape entre Lorient et Galway derrière les néo-Zélandais,

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    C’est fait, les Français ont gagné la Volvo Ocean Race…. alors que les Néo-Zélandais gagnent leur première victoire d’étape. En terminant deuxième de la 9ème et dernière étape après moins de 38 heures de

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    Une belle brise de 15-16 nœuds et un soleil magnifique ont offert à la Volvo Ocean Race un bouquet final exceptionnel aux 15 jours d’escale dans le port de Lorient. C’est dans ces conditions idéales que la flotte

    1 juillet 2012 • 2011-12, Course au Large, Volvo Ocean Race • Vues: 2290