Dans le flou…

  • © COR 36 | Studio Borlenghi
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Après cinq jours de régates d’entraînement, seul le Comité de Course pouvait se targuer d’avoir bien travaillé sur l’eau. Si les quatre équipes impliquées dans cette 36e édition de l’America’s Cup ont enfin pu se mesurer, il est bien difficile à dire si les dés n’étaient pas truqués lors de ces manches.

Reste aujourd’hui à savoir si les équipages vont réellement jouer le jeu lors des deux prochains rendez-vous – l’America’s Cup World Series et la Christmas Cup – qui ne compteront pas au classement officiel de la Coupe de l’América elle-même.

Les dernières manches d’entraînement se sont tenues sur la zone de course E. Un plan d’eau officiel assez éloigné, donc peu visible par le public, et qui ne correspond pas vraiment à l’idée du stade nautique accessible.
Et sur l’eau les jours se suivent et ne se ressemblent pas et les résultats d’hier ne reflètent pas les conclusions des premiers engagements. S’il fallait comparer ces régates d’entraînement à un sport, ce serait l’épreuve olympique de vélo sur piste. Chaque concurrent se regarde, se jauge, laisse transparaître une force ou une faiblesse, mais il est clair que ce sera seulement dans la dernière ligne droite que tout un chacun libérera son plein potentiel.
Hier, après quelques engagements peu concluants faute à une brise poussive, le thermique s’installait enfin à 15 nds et les équipages des AC75 pouvaient enfin utiliser tout le potentiel des foils.
Si les premières minutes de la course entre Luna Rossa et Emirates Team New Zealand étaient serrées, les Kiwis prenaient ensuite le large avec 32 secondes d’avance sur les Italiens une fois la ligne d’arrivée franchie.

La seconde manche du jour qui a pu se courir correctement voyait un duel entre American Magic et ETNZ. Après un départ catastrophique de la part de Dean Barker NZL, le barreur du Challenger américain, les Kiwis, qui semblaient survoler la concurrence ces jours, n’avaient plus qu’à dérouler leur schéma tactique. Mais c’était sans compter sur le retour d’American Magic, qui porte bien son nom du coup, qui revenait dans le match et reprenait l’avantage de 9 secondes sur le second près pour ne plus le lâcher jusqu’à la fin. Autant dire que les 14 minutes de match furent très intéressantes.

Le dernier match entre Luna Rossa et INEOS Team UK devait être annulé faute de vent suffisant. Ce vent qui ne semble pas être aussi consistant ces derniers jours et qui n’a pas permis de réaliser tout le planning prévisionnel des régates. Si de grandes lignes peuvent être tirées, il est encore trop tôt pour en tirer une conclusion formelle…

Source

Sail World

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Texte

Gilles Morelle pour Adonnante.com

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