Créées en 2010, les Voiles de Saint-Barth se sont affirmées au fil des ans comme un évènement incontournable et séduisent, chaque année, les équipages les plus performants qui soient, à l’image de ceux des Maxi et Mini Maxi Rambler 88, Bella Mente et Proteus, fidèles de l’épreuve, qui sont attendus pour la prochaine édition qui se tiendra du 8 au 14 avril 2018. Reste que le succès, quel qu’il soit, ne saurait se satisfaire. Pour les organisateurs, François Tolède et Luc Poupon, et au-delà des difficultés liées au retour à la normale post-Irma, il faut être en mesure de se remettre en question et d’imaginer de nouveaux défis et de nouvelles aventures. Leur prochain pari ? Offrir aux régatiers encore plus de compétitivité. Pour cela, les deux hommes ont choisi de proposer aux concurrents non plus quatre, mais cinq jours de compétition !
Un jour de course supplémentaire : voilà indiscutablement l’une des grandes nouveautés de cette 9e édition des Voiles de Saint-Barth ! « C’est quelque chose que nous avions en tête depuis un moment déjà. Nous avons échangé à ce sujet avec les coureurs et leurs retours ont, d’emblée, été très positifs. De ce fait, nous avons décidé de moduler le programme de la course. Ainsi, lors de la prochaine édition, en avril, les équipages courront le lundi, le mardi et le mercredi avant de profiter de la traditionnelle journée off le jeudi puis d’enchainer sur deux nouvelles journées de course, le vendredi et le samedi », détaille François Tolède, le Directeur de l’évènement qui espère ainsi valider jusqu’à six courses et pimenter encore davantage le jeu. « Clairement, le fait de bénéficier d’une journée supplémentaire va apporter à la fois plus d’équité et de compétitivité, et nous savons que c’est précisément que ce viennent chercher les gens qui participent aux Voiles de Saint-Barth, en plus du lifestyle propre à l’île », ajoute l’organisateur.
Les Voiles accueillent cette année la classe OMA
L’une des autres nouveautés annoncées pour cette 9e édition des Voiles de Saint-Barth est l’arrivée de l’OMA (Offshore Multihull Association), une classe créée en février 2017, rassemblant les propriétaires des multicoques. « Cette classe a été lancée afin d’encadrer au mieux les courses en multicoques, mais aussi d’assurer la sécurité des bateaux et de leurs équipages, tout en participant à leur promotion », explique Charles Goodrich, membre de l’OMA, soulignant notamment la nouvelle mise en place d’une jauge MultiRule afin d’établir des ratings équitables pour des bateaux aux performances pour le moins variées (pour plus d’informations, voir http://www.offshoremultihull.org/ . « Le rating pour les multicoques est un vaste sujet. Jusqu’alors, les Voiles de Saint-Barth étant adhérentes au CSA, nous avions intégré une classe CSA Multihull. Nous sommes très heureux aujourd’hui d’inclure la MultiRule au sein de l’évènement », assure Luc Poupon, le Directeur de course des Voiles de Saint-Barth auprès duquel six membres de la classe OMA ont d’ores et déjà manifesté leur intention de participer à l’épreuve dans la foulée de la Miami to Cuba Race et de la Caribbean 600 en février, puis de la St Maarten Heineken Regatta en mars, parmi lesquels le Gunboat Phaedo de Lloyd Thornburg, le Bieker 53 Fujin de Greg Slyngstag, le HH66 R-Six de Robert Szustkowski, le TS 42 Guyader Gastronomie de Christian Guyader – avec en ligne de mire une participation à la Route du Rhum 2018 – ou encore le Gunboat 60 Flow de Stephen Cucchiaro.
Service de conciergerie gratuit
« Le traumatisme provoqué par l’ouragan Irma a été réel à plusieurs niveaux, et nous savons que la neuvième édition sera certainement différente en raison des circonstances, mais la solidarité est très forte à Saint-Barth et nous nous rétablissons rapidement. D’ici avril, nous serons prêts à accueillir les concurrents dans les meilleures conditions possibles et nous leur proposons de nous contacter pour toute assistance ou question », déclare François Tolède, le Directeur des Voiles de Saint-Barth qui encourage vivement les participants à utiliser le service de conciergerie de l’événement mis en place gracieusement pour toute assistance, du voyage à la logistique sur place, jusqu’aux options de location et plus encore. A la clé, des tarifs préférentiels, bien sûr, mais aussi des réponses à l’ensemble des attentes et des besoins des équipages et de leurs accompagnateurs.
A l’écoute…
Retour à la normale dès le mois de mars !
« N’oubliez pas, peu importe à quel moment vous choisissez de passer du temps sur l’île, rappelez-vous que la meilleure chose que vous puissiez faire pour aider les Caraïbes, c’est d’y aller ». Quatre mois après le passage du cyclone Irma, Saint-Barthélemy continue de se reconstruire à vitesse grand V et, bonne nouvelle, en mars prochain, l’île aura retrouvé en grande partie son état normal. « Ce qui nous a aidés, c’est que toute la population s’est retroussé les manches. Vingt-quatre heures après le cyclone, les routes principales étaient déjà dégagées grâce au travail bénévole des habitants. La déchetterie fonctionnait quatre jours après la catastrophe, l’électricité était rétablie partout une dizaine de jours plus tard… Aujourd’hui, toutes les infrastructures de base fonctionnent à 100% », annonce Nils Dufau, le président de l’office de tourisme de Saint Barthélémy.« Tout sera donc prêt pour les Voiles de Saint-Barth ! ».
2018, un tournant décisif dans la sauvegarde de la biodiversité marine
Troisième année Internationale des récifs coralliens, 2018 est porteuse d’espoir. Les objectifs principaux ? L’identification et la mise en œuvre de stratégies efficaces pour la conservation, ainsi que la résilience accrue et l’utilisation durable des récifs coralliens et des écosystèmes associés. Si l’ensemble des acteurs du milieu s’unissent pour protéger ces écosystèmes menacés de disparition, l’année pourrait bien marquer un tournant décisif dans la sauvegarde de la biodiversité marine, un sujet auquel l’île de Saint-Barth est très attentive.
