Les fidèles, les revenants et les nouveaux : tous à Saint-Barth !

© Christophe Jouany

A quatre mois du coup d’envoi de la 8e édition des Voiles de Saint-Barth qui se tiendra du 10 au 15 avril prochain, ils sont déjà près d’une trentaine d’équipages à avoir confirmé leur participation à l’évènement. Parmi eux, les grands fidèles, à l’image de George David qui, à la barre de ses Rambler (100, 90 et 88) a déjà remporté l’épreuve à quatre reprises, ceux qui font leur retour comme Hap Fauth avec son Maxi 72 Bella Mente, voire leur grand retour comme Peter Harrison et son Farr 115 Sojana, mais aussi ceux qui vont le découvrir pour la première fois, comme Sapphire III de John O’Connor. Le plateau de ce crû 2017 s’annonce donc très prometteur et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, c’est désormais officiel, la Caisse d’Epargne CEPAC, qui souhaite développer un partenariat initié depuis 2010 par la Banque des Antilles Françaises, devient Partenaire Officiel de l’épreuve.

Rarement à quatre mois de l’échéance, les inscrits ont été aussi nombreux aux Voiles de Saint-Barth ! Ils sont, en effet près d’une trentaine à ce jour. Un nombre forcément prometteur pour la 8e édition de l’épreuve, aujourd’hui pleinement ancrée dans le patrimoine des grands rendez-vous véliques des Caraïbes grâce à l’esprit unique de sportivité et de convivialité qui l’anime, sur l’eau comme à terre. « Saint-Barth est l’endroit idéal pour naviguer avec des courses et des conditions exigeantes et, sur place, l’ambiance est tout simplement incomparable », déclare George David, le propriétaire de Rambler 88, qui apprécie le lieu pour ses décors, sa fine gastronomie et sa fameuse French Touch tout autant que le format de l’évènement qui lui permet, à lui comme à son équipage, de profiter de l’île sous toutes ses formes. Ce n’est, de fait, pas un hasard si l’Américain revient pour la sixième fois sur la course en 2017 après ses participations en 2010, 2011, 2012, 2014 et 2015 ponctuées par quatre belles victoires, dont la dernière à bord de Rambler 88, le dernier né de ses bateaux, un puissant sloop tout en carbone dessiné par Juan Kouyoumdjian et mis à l’eau en décembre 2014, avec lequel il tentera de nouveau d’inscrire son nom tout en haut de l’affiche, en avril prochain. « Lors des Voiles de Saint-Barth, nous régatons sur des parcours côtiers, entre les îles, où les effets de sites sont particulièrement intéressants à gérer. Cela nous permet de faire parler la puissance de notre bateau qui excelle sur les longues distances puisqu’il a été conçu pour cela », a ajouté l’Australien Mick Harvey, en charge du programme sportif du team. Un team mixant marins issus de la Volvo Ocean Race et de la Coupe America particulièrement redoutable – et redouté – qui a largement sévit ces derniers mois. Pour preuve, David et ses hommes, parmi lesquels les Néo-Zélandais Brad Butterworth, Brad Jackson, Stuart Wilson et Erle Williams, l’Australien Andrew Cape ou encore le Portugais Joca Signorini, ont remporté, en 2016, la Volcano Race, la Volvo Around Ireland Race ou encore l’IMA Mediterrenean Challenge Series au classement Overall, mais aussi établi un nouveau record sur la Transatlantique ARC (Atlantic Rally for Cruisers) en novembre dernier, avec un temps de 8 jours, 6 heures et 29 minutes, soit une heure et dix minutes de mieux que le précédent chrono réalisé par Team Brunel un an auparavant.

Retours gagnants ?

Lui aussi revient après un an d’absence ! Le Maxi 72 Bella Mente de Hap Fauth dont le programme l’emmène tantôt en Méditerranée tantôt aux Antilles, fait de nouveau partie de ceux qu’il faudra surveiller de près à Saint-Barth. Et pour cause, champion du monde de sa série et récent vainqueur du championnat Nord-Américain, l’équipage affiche de vraies ambitions pour cette nouvelle édition des Voiles. « Notre travail d’équipe ne cesse de s’améliorer. Je pense que nous sommes en mesure de gagner la course en 2017 ! », a assuré Fauth, qui, pour mémoire, avait terminé deuxième lors de la sixième édition… derrière un certain Rambler 88. Autre retour, que l’on espère gagnant lui aussi après quatre ans d’absence, celui de Sojana, le Farr 115 de Peter Harrison, skippé par Loz Marriott.

« Une régate recommandée »

Mais ce n’est pas tout car au-delà des retours d’un certains nombres de concurrents, on relève également l’arrivée de « petits » nouveaux. Ainsi, pour la première fois, Sapphire III, le CNB 76 appartenant à l’Irlandais John O’Connor mis à l’eau en 2015, prendra ses marques dans la catégorie des Maxi. « Notre objectif est de passer un bon moment. Nous sommes moins préoccupés par le podium. Le propriétaire voulait passer du temps dans cette région, et Saint-Barth était haut sur la liste. La régate a été recommandée par des amis et certains de nos équipiers qui l’ont disputée dans le passé », a déclaré Michael Teuteberg, skipper de ce yacht de luxe ultramoderne avec son bouchain arrière et son étrave acérée. « La meilleure manière de décrire Sapphire III est de le définir comme un croiseur rapide », a indiqué l’Américain avant d’ajouter, non sans une pointe d’humour : « Nous laissons les portes sur le bateau, nous ne retirons pas les panneaux du générateur et la machine à laver reste à sa place mais nous sommes capables de grandes vitesses ! ». Pour l’occasion, son équipage sera composé de Patricia O’Connor, l’épouse de John, de l’Américain Glynn Smith, du Britannique George Cox, du Français Yves Montanari que l’on a vu lors de la dernière édition à bord de La Bête (l’ex Rambler 90), ainsi que d’un Saint-Barth, Mahé Stakelbourough, qui officiera au poste de tacticien et aura ainsi l’opportunité de démontrer toute sa connaissance du plan d’eau. Bref, on l’aura compris, la concurrence s’annonce féroce d’autant que des bateaux tels que le Swan 80 Plis Play de l’Espagnol Vicente Garcia, le VOR 70 « SFS » de Lionel Péan et le Southern Wind SW 94 Windfall ont également confirmé leur présence parmi les grosses unités. Même chose pour le Swan 115 Highland Fling XV et le Contest 72CS PH3 appartenant respectivement au Monégasque Irvine Laidlaw et au Néerlandais Austin Van’t Wout, deux propriétaires déjà présents lors de la dernière édition de la course, l’un sur le RP 82 Highland Fling XI et l’autre sur le TP 52 Conviction.

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Gaia Coretti Communication

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