Loïck Peyron, parrain des Voiles de Saint-Barth 2015

© Christophe Launay

Du 13 au 18 avril prochain, Saint-Barthélemy accueillera la 6e édition des Voiles de Saint-Barth, un événement qui, depuis sa création en 2010, est devenu tout simplement incontournable grâce à l’esprit unique de sportivité et de convivialité qui l’anime, sur l’eau comme à terre. Pas étonnant, en conséquence, que chaque année, les marins de renom et les bateaux prestigieux sont de plus en plus nombreux à venir profiter du terrain de jeu hors-norme qu’offre l’île et de tous les autres ingrédients qui font la magie de la course. Le cru 2015 ne dérogera d’ailleurs pas à la règle puisque des super stars de la voile tels que Loïck Peyron, récent vainqueur de la Route du Rhum et parrain de choix pour cette nouvelle édition, ou encore Terry Hutchinson, élu, lui aussi, marin de l’année, mais de l’autre côté de l’Atlantique, font partie des 53 équipages d’ores et déjà inscrits. Des équipages aux montures toutes plus impressionnantes les unes que les autres, dont certaines, telles que Rambler 88 et Comanche, sont taillées pour les plus grands défis océaniques.

Loïck Peyron, parrain de prestige de la 6e édition

Triple vainqueur de l’OSTAR (Transat anglaise), double vainqueur de la Transat Jacques-Vabre, deuxième du Vendée Globe en 1990, détenteur du Trophée Jules-Verne mais aussi récent vainqueur de la Route du Rhum : Loïck Peyron est sans aucun doute le marin français le plus titré qui soit et ce n’est pas un hasard si la Fédération Française de Voile l’a honoré du titre de « marin de l’année 2014 », en décembre dernier. Les organisateurs des Voiles de Saint-Barth sont donc particulièrement heureux et fiers d’accueillir le skipper Baulois en tant que parrain officiel de cette 6e édition des Voiles de Saint-Barth. Une épreuve qu’il a connue à ses débuts, en 2010, en régatant à bord du maxi boat Sojana : « C’est toujours génial d’être et de naviguer à Saint-Barth. A mon sens, il n’y a pas mieux ou presque. Je suis impatient de vivre à nouveau les Voiles de Saint-Barth. J’ai participé à l’évènement il y a plusieurs années. Depuis, il a pris une belle dimension. Il rassemble de jolis navires. Cela va être un petit break intéressant pour moi. Je n’ai pas souvent – pas assez – l’occasion de régater sur ce type de bateaux. C’est un vrai bonheur de découvrir ce genre de bestioles. C’est passionnant les gros bateaux ! J’ai eu la chance de visiter Comanche au départ de la Sydney-Hobart en décembre dernier et cela va être extraordinaire de le voir naviguer à Saint-Barth. L’île est magnifique et son ambiance tout à fait particulière. J’ai toujours énormément de plaisir à y venir. C’est une escale imposée des Antilles du nord », commente Loïck Peyron.

Deux « Marin de l’année » aux Voiles de Saint-Barth

Peyron qui affrontera un autre grand nom de la voile, lui aussi élu marin de l’année en 2014 : l’Américain Terry Hutchinson. Ce dernier, qui s’est également distingué sur les plus prestigieuses courses du monde et notamment en monotype dans les classes Farr 40 et TP 52, sera, en effet, présent à Saint-Barth du 13 au 18 avril prochain et officiera en tant que tacticien à bord du Maxi 72 Bella Mente, un voilier prestigieux, à l’image de Rambler 88 ou Comanche, deux véritables «machines de guerre », qui ont, elles aussi, confirmé leur participation aux Voiles de Saint-Barth.

Rambler 88 et Comanche : bêtes de course… et de records

Le premier, mis à l’eau début décembre et propriété de George David, a été dessiné par l’architecte Juan Kouyoumdjian. Il affiche une carène à bouchain, des dérives positionnées au plus près de l’axe du bateau mais également une quille pendulaire qui font de lui un bateau puissant et extrêmement performant. Le second, appartenant au Texan Jim Clark et à sa femme Kristy Heinz Clark, est directement issu des études réalisées sur les monocoques IMOCA Macif et Banque Populaire, premier et deuxième du Vendée Globe 2012. Il se distingue de ses concurrents directs de 100 pieds, tels que Wild Oats ou Perpetual Loyal, par sa grande largeur, son haut mât très reculé et une bôme à l’aplomb du tableau arrière. Virtuellement étroit, Comanche est fait pour naviguer gité grâce au positionnement des appendices. Il bénéficie, de ce fait, d’un plan de voilure à fort allongement. Son cockpit a été pensé pour les manœuvres manuelles afin de gagner du poids. Il est le résultat d’une belle collaboration avec le cabinet VPLP, le skipper Ken Read, le team de Tim Hacket / Casey Smith et le constructeur Brandon Linton. Lui, comme Rambler 88, repousse les limites de la technologie et n’a qu’un seul mot d’ordre : battre les plus grands records océaniques. L’un et l’autre seront confrontés pour la première fois à Saint-Barth. Autant dire que cela promet du grand spectacle !

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Gaia Coretti Communication

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