Nouveaux venus et habitués

© Christophe Jouany / Les Voiles de St Barth

Avec déjà trois éditions au compteur de sa jeune histoire, les Voiles de Saint-Barth initiées en 2010 ont conquis propriétaires, régatiers et marins par sa formule originale alliant somptueuses courses entre les îles, et l’art de bien vivre ce petit coin de paradis exotique. Le souvenir des formidables joutes ensoleillées des précédentes éditions joue à plein son rôle d’ambassadeur, et les inscriptions pour le millésime 2013 vont bon train. Habitués de la première heure, et inconditionnels d’un certain esprit du yachting prennent dès cet hiver rendez-vous pour un printemps annoncé radieux, venté et des plus chaleureux du côté de Gustavia. Les 6 classes en lice enregistrent chacune leur quota d’habitués, mais aussi de nouveaux noms qui souhaitent inscrire à leur tour leur patronyme au palmarès d’une épreuve désormais phare dans le circuit caribéen…

Les racing en force

Le groupe intitulé « spinnaker », et qui rassemble des voiliers de 9 à 18 mètres fait de nouveau le plein, avec son contingent de Swans, X Yachts et autres CNB. Les régionaux de l’étape, Patrick Demarchelier (Puffy Swan 53) ou Raphael Magras (Mae-Lia) brûlent de faire valoir leur connaissance du plan d’eau, et la valeur de leurs équipages autochtones. Ils vont cette année trouver sur leurs lignes de départ d’aussi sérieux concurrents que The kid, le JP 54 de Jean-Pierre Dick, ou Satori, le Swan 45 du Néerlandais Gideon Messink, au sein d’une classe très internationale et traditionnellement très relevée.

Du spectacle chez les Maxis

Sojana, le ketch géant de l’Anglais Peter Harrison, cher au coeur de son boat-captain Lionel Péan, ne raterait pour rien au monde le rendez-vous des Voiles de Saint-Barth. Il a rallié les Caraïbes au tout début de l’hiver et sera comme à l’accoutumée l’un de grands animateurs du très huppé groupe des Maxis. Il retrouvera Med Spirit à Jean Philippe Pinatel. Les organisateurs se félicitent de la venue de Idea of London, un super yacht qui porte lui aussi la signature de Farr. Long de 78 pieds, il écume avec succès les plus grandes régates de part et d’autre de l’Atlantique.

Jim Swartz parrain et chef de file

La splendeur démesurée de cette classe de prestige n’est certes pas le seul attrait de cette prochaine édition ; chaque groupe recèle son lot de compétiteurs souvent issus du plus haut niveau de la voile internationale, Coupe de l’America en tête. La présence souhaitée l’an passé des spectaculaires IRC 52 en est l’illustration. L’Américain Jim Swartz, détenteur du titre sur son Vesper, est cette année le parrain des Voiles de Saint-Barth, et le meilleur avocat de l’événement auprès des armateurs et propriétaires de ces sportifs voiliers de 52 pieds.
« Les Voiles de Saint-Barth est un événement de tout premier ordre, qui attire des belles équipes et de très beaux voiliers. » explique l’Américain Jim Swartz, parrain de l’édition 2013. Swartz, à l’instar des parrains des précédentes éditions, Peter Harrison ou Jimmy Buffett, est un marin à l’impressionnant palmarès. Champion nord américain et de la côte est des Etats-Unis en IRC, il a remporté les Voiles de Saint-Barth en 2011 à bord de son IRC 52 Vesper. Il ne tarit pas d’éloges sur la qualité des régates de Saint-Barth. Il a participé aux trois précédentes éditions et revient cette année avec Vesper et son équipage « all Star » composé de 16 hommes dont cert aines figures de la Coupe de l’America, comme Gavin Brady, Jamie Gale, Brett Jones et Chris Larson.
« La clé du succès des Voiles de Saint-Barth est le bel équilibre des différentes classes en lice, et la forte compétition au sein de chacune. Ajoutez les parcours, toujours différents et bien adaptés à chaque classe, et un comité de course très professionnel, et vous avez un événement à succès. » poursuit Swartz. « Ces atouts attirent des équipes professionnelles du plus haut niveau, mais ménagent de la place pour les amateurs qui souhaitent prendre du plaisir… »

IRC 52, Varuna défie Vesper

Ce sera l’un des nombreux duels alléchants à suivre au sein de l’épreuve, l’affrontement entre Vesper et un autre nouveau venu aux Voiles de Saint-Barth, le Ker 51 Varuna de l’Allemand Jens Kellinghusen. Le Hambourgeois s’est adjoint les services d’une jeune équipe d’universitaires, avec laquelle il brille depuis 2010 à bord d’un Rogers 46 également nommé Varuna. C’est au terme de la Transatlantic Race 2011 que Kellinghusen s’est fortement intéressé aux TP 52, mais son désir de participer à des épreuves au grand large l’a poussé à opter pour un Ker 51 flambant neuf taillé pour le large mais au rating intéressant pour les régates à la journée.

Rendez-vous le 8 avril

28, 48, 65… ces simples chiffres du nombre des participants aux trois premières éditions des Voiles de Saint-Barth pourraient seuls suffire à traduire le succès d’un événement au concept simple, mais qu’un calendrier déjà bien fourni et un contexte économique difficile rendaient aléatoires. La conviction de François Tolède, Luc Poupon et de leurs équipes n’ont supporté aucun atermoiement ; Saint-Barth, son climat paradisiaque, son environnement maritime idyllique, sa culture de la mer et de l’accueil sont faits pour offrir aux amoureux des belles coques tous les ingrédients d’instants nautiques bénis, de belles navigations et de rencontres entre passionnés. L’horloger Richard Mille et l’équipementier Gaastra ont dès le départ rejoint les professionnels du tourisme et les collectivité s de l’île dans cette conviction et la magie a immédiatement opéré. Elle se répète ainsi chaque début avril, immergeant de plus en plus de skippers, marins et propriétaires dans son envoûtant tourbillon d’actions et de bonheur de vivre.

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