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  • Safran mettra fin au sponsoring nautique en juin 2017

    Après douze années d’engagement sur le circuit IMOCA Ocean Masters, trois Vendée Globe et de nombreux podiums, la construction de deux bateaux aux côtés de Marc Guillemot puis de Morgan Lagravière, Safran prend la

    1 février 2017 • 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 3220

  • Morgan Lagravière a été contraint d’abandonner jeudi dernier suite à une avarie de gouvernail. Safran est arrivé hier à Cape Town (Afrique du Sud). Après 18 jours aux avant-postes du Vendée Globe, Le jeune skipper livre ses impressions sur ce début d’aventure intense et son retour à terre.

    Morgan, qui a toujours partagé ses émotions sur ce Vendée Globe, continue de positiver malgré une aventure qui a tourné court bien malgré lui.

    « J’ai été accueilli par des dizaines de baleines qui viennent se reproduire dans la Baie de Cape Town. Quelle chance j’avais d’être là… J’ai coupé le moteur. J’ai sorti la camera parce que je prends plus de plaisir à faire partager le moment présent qu’à le vivre de manière égocentrique. En arrivant au port, j’ai été accueilli par l’équipe de PRB (Vincent Riou) et les locaux. Depuis, j’ai eu le temps de lire mes messages. C’est incroyable de savoir qu’autant de personnes m’ont suivi. Sportivement c’est décevant mais humainement, qu’y a-t-il de plus important que d’apporter un peu de bonheur aux gens ? »

    « Cette quatrième place était la mienne »

    Morgan a animé la tête de la course depuis le départ, tenant tête aux ténors de l’exercice autour du monde. Quelques petits soucis techniques l’avaient contraint à bricoler les premiers jours avant qu’il ne revienne rapidement dans le match pour ne plus cesser d’attaquer. Au moment de son avarie, il était quatrième.

    « J’ai eu du mal à me mettre dans la course mais rapidement mon esprit d’attaquant est revenu. Cette quatrième place n’était pas un coup de chance, c’était ma place. J’ai pris conscience qu’avec ce bateau, j’avais les moyens techniques et qu’avec mon expérience ces dernières années, j’avais les moyens sportifs d’être performant. Cela m’a donné un capital confiance pour rivaliser avec les meilleurs. Je n’avais pas de complexe par rapport à Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII), Alex Thomson (Hugo Boss) ou Sébastien Josse (Edmond de Rothschild). Eux avaient l’expérience, moi j’avais d’autres arguments. Si ma course avait continué, j’aurais gardé cet esprit offensif. »

    « J’ai pensé que j’allais mourir »

    Le Vendée Globe est une tranche de vie dont on ressort différent. Si Morgan a renforcé sa confiance en lui, il a aussi appris à relativiser. « Sur ce quart de Vendée Globe, je suis passé par toutes les émotions qu’un être humain est capable de ressentir. C’est un vrai condensé de vie. Cela m’a permis de grandir et d’apprendre sur moi. La troisième fois que je suis monté au mât (le 15 novembre pour un problème de drisse, ndlr) j’ai cru que j’allais mourir. Je me faisais massacrer contre le mât avec une violence inouïe. »

    « On a encore des choses à se dire… »

    La frustration est grande mais Morgan est parvenu à prendre du recul dès le lendemain de son avarie.

    « Je n’avais pas envie de me morfondre, j’ai tout de suite rebondi. J’ai déjà eu des avaries qui ne m’ont pas empêché de continuer à naviguer et à être heureux. C’est sûr il y aura des moments durs cet hiver quand je regarderai les copains sur la cartographie mais cela ne va pas durer longtemps. Je prends conscience de ce que j’aime sur la terre parce que je suis parti en mer. Aujourd’hui, je vais commencer par me reposer et m’alimenter : je n’ai plus que la peau sur les os ! Puis, avec Bilou et l’équipe on va préparer le bateau pour le retour. Ce bateau m’a montré de belles choses mais l’aventure se finit brusquement avec un peu de frustration. On a encore de belles choses à se dire, lui et moi. »

    Le monocoque Safran sera convoyé par l’équipe technique tandis que Morgan rentrera en France en avion en début de semaine.

    • Morgan Lagravière revient sur son aventure •

  • Suite à l’avarie de gouvernail survenue en fin de matinée, le skipper de Safran Morgan Lagravière, confirme son abandon sur le Vendée Globe, en accord avec son équipe et son partenaire.

    Joint par son équipe cet après-midi, Morgan expliquait :

    « J’ai eu une nuit très agitée avec des soucis de pilote automatique. J’avais entre 20-25 nœuds de vent et le bateau était incontrôlable. Je suis parti à l’abattée 4 à 5 fois. Alors que je faisais une sieste à la mi-journée, j’ai senti le bateau partir au tas. En sortant, j’ai constaté que le safran sous le vent était sorti de son socle et qu’il en manquait les 2/3. Je pense que c’est dû à un choc avec un OFNI*.

     

    Malheureusement, je n’ai pas de quoi réparer une telle avarie, c’est donc la fin pour moi.

     

    Je veux cependant garder en tête les points positifs de cette aventure : 18 jours de course extraordinaires à bord d’un bateau très performant, avec lequel je suis toujours resté dans le coup. Ce parcours en solitaire a également été l’occasion d’apprendre un peu plus sur moi et sur ce qui est important dans la vie. Je veux remercier toute mon équipe technique ainsi que tous les fans qui m’ont soutenu. »

    Morgan navigue actuellement en direction de Cape Town (Afrique du Sud), qu’il devrait atteindre d’ici trois jours.

    Philippe Petitcolin, Directeur Général de Safran, fait part de son soutien au jeune skipper :

    « C’est une déception immense pour Morgan, l’équipe du Safran Sailing Team, ainsi que pour l’ensemble des collaborateurs de Safran qui ont suivi et accompagné avec passion le bateau dans cette aventure. Depuis le départ des Sables d’Olonne, le duo Morgan – Safran s’est montré totalement à la hauteur du défi, se maintenant en permanence dans le groupe de tête. Morgan a fait preuve d’un bel esprit de compétition et de combativité, à la hauteur des valeurs de Safran. Je m’associe à tous les collaborateurs du Groupe pour le soutenir dans ce moment difficile. »

    * objet flottant non identifié

    • Avarie de safran sur Safran. Morgan Lagravière contraint à l’abandon •

  • Dans deux mois exactement, Morgan Lagraviere, 29 ans, larguera les amarres du monocoque Safran des Sables d’Olonne pour plusieurs semaines en solitaire, sur le Vendée Globe. Pour ce bizuth, qui est également l’un des plus jeunes skippers engagé dans la course, le défi est colossal. Le bateau est désormais prêt, parfaitement préparé ; le skipper consolide quant à lui sa préparation physique et mentale.

    Il n’avait que trois ans quand Titouan Lamazou remportait la première édition, en 1990. Pourtant, Morgan n’a jamais épinglé ce tour du monde au tableau de ses rêves. Peut-être que son riche parcours ne lui en a pas laissé le temps, voici donc venu le temps du Vendée Globe…

    Que représente pour toi le Vendée Globe ?

    « Un défi colossal ! Petit, je naviguais avec mes parents, mais bizarrement, le Vendée Globe n’était pas un rêve. Aujourd’hui, ce défi s’inscrit plutôt dans la continuité de mon parcours. Après quelques années de régates en olympisme ou en Figaro, j’ai fait ma première transat en IMOCA en double en 2014 puis en solitaire un an plus tard. Aujourd’hui, je me prépare au départ d’un tour du monde en solitaire, la marche n’a jamais été aussi haute pour moi. Quand tu quittes la Solitaire du Figaro pour une transat, tu passes d’une course de 3 jours à une traversée de 10 jours… Aujourd’hui je passe directement à 80 jours, sans transition ! »

    Est-ce que Safran est aujourd’hui parfaitement prêt pour un Vendée Globe?

    « Nous serions en mesure de partir dès demain, mais Safran sera totalement prêt quand nous aurons installés ses nouveaux foils ce mois-ci. Au niveau structurel, les soucis que nous avons rencontrés dans le passé nous ont permis de renforcer le bateau et de réfléchir aux différents moyens d’optimiser sa performance. Les voiles neuves prévues pour le Vendée Globe ont été testées et elles me plaisent beaucoup. L’optimisation de l’ergonomie, réalisée cet été, est convaincante. Et, bonne nouvelle, nous avons réussi à identifier d’où venait le bruit en navigation. Il s’agissait du gouvernail. Le problème est résolu. Nous avons perdu les aigus, c’est beaucoup mieux.»

    Et toi, es-tu prêt à deux mois de ton premier grand départ ?

    « Pas tout à fait encore. Il me reste deux mois, c’est une bonne chose ! Même si j’’ai parfois envie de partir dès demain. Physiquement je me prépare chaque jour, il fait encore beau, les journées sont longues… Pour la préparation mentale, je discute beaucoup avec Bilou (Roland Jourdain NDLR), notamment sur son expérience dans les mers du sud, la section la plus longue et la plus tonique du Vendée Globe, celle qui génère le plus d’appréhension. J’ai aussi un coach, Jean-Claude Ménard, avec lequel nous trouvons des techniques éprouvées pour consolider mon mental.»

    Avant de franchir la ligne de départ, le 06 novembre aux Sables d’Olonne, le programme de Morgan est très chargé. Le skipper de Safran consacrera le mois de septembre aux derniers entraînements, à un stage météo avec Jean-Yves Bernot et à un stage médical pour apprendre l’autonomie en cas de petite blessure ou autre soucis de santé. Morgan participera également à une confrontation avec les meilleurs IMOCA à Port la Forêt et prendra le départ du Défi Azimut à Lorient du 23 au 25 septembre. Et dès la semaine prochaine, le jeune skipper devra satisfaire aux premières obligations médiatiques avec la conférence de presse du Vendée Globe.

    Programme de Safran 2016 :

    • Août – octobre : entrainements au pôle Finistère de course au large de Port la Forêt.
    • 23 – 25 septembre : Défi Azimut à Lorient
    • 06 novembre : départ du Vendée Globe aux Sables d’Olonne

    • Morgan Lagravière se prépare à vivre son premier tour du monde en solitaire •

  • Morgan Lagravière a terminé 9e de la Transat New York – Vendée en solitaire malgré une avarie qui lui aura fait perdre une quarantaine d’heures. Pas de quoi entamer la combativité du jeune skipper de Safran qui a réussi à remonter une partie de la flotte. Cette performance est une étape capitale à quelques mois du Vendée Globe. Retour sur une expérience riche d’enseignements…

    Sa première course en solitaire à bord de Safran, Morgan Lagravière l’a vécue comme une épreuve difficile mais enthousiasmante, venant confirmer son envie et son ambition pour le Vendée Globe : « La difficulté fait partie de l’exercice et permet ensuite de savourer des moments simples. Mais ce que l’on supporte durant quelques jours, peut te rendre fou pendant 80 jours ! Les mouvements violents du bateau, l’effort physique significatif, l’humidité omniprésente et surtout, ce bruit aigu qui ne s’arrête jamais… Sur cette course j’étais venu chercher des réponses. Qu’est-ce qui peut me permettre d’endurer cela ? Aujourd’hui j’ai trouvé. C’est la compétition !»

    « J’ai renoué avec la compétition »

    Le plus jeune skipper de la course avait fait part de son excitation à l’idée de se mesurer aux meilleurs éléments du circuit IMOCA, ceux qui animeront le prochain Vendée Globe. Quelques heures après le départ, il était contraint de faire escale suite à une collision avec un cétacé et repartait avec 24 heures de retard sur deux autres concurrents également malchanceux, Yann Eliès (Groupe Quéguiner) et Jean-Pierre Dick (St Michel – Virbac).

    « Quand je suis reparti, j’étais très déçu par cette avarie. J’avais peur de faire cette transat isolé, jusqu’à ce que je comprenne que Yann et Jean-Pierre étaient à ma portée. J’ai repris confiance en mon bateau et j’ai compris que j’avais un réel potentiel de performance. Ce fut une révélation. J’ai renoué avec la compétition.»

    « Je suis fier de ce que j’ai fait ! »

    Une course dans la course s’est jouée entre Morgan et les deux ténors. Mené avec talent et courage, le monocoque Safran, pourtant amputé d’un foil, affiche alors une vitesse toujours supérieure à celle de ses concurrents et son skipper démontre une impressionnante régularité dans l’effort. A quelques heures de l’arrivée, Morgan trouve même les ressources pour engager le trio dans un sprint et ne rien concéder jusqu’aux Sables d’Olonne.

    « J’ai toujours été à fond, avec un investissement régulier. Je suis allé les chercher, dans ma tête c’était moi le champion ! Je suis fier de ce que j’ai fait. »

    Cette performance était nécessaire à Morgan à quelques mois du Vendée Globe, ainsi qu’il l’analyse avec lucidité :

    « Je voulais être certain d’être légitime sur un Vendée Globe, et j’avais besoin de comprendre pourquoi je serai au départ. Quand je trouve les éléments qui me passionnent, alors j’ai une envie énorme et elle peut faire la différence. Je ne partirai pas favori mais je sais maintenant que je peux créer la surprise. »

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