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Le YESECAM! de Jean Le Cam vient d’être mis à l’eau, après 7 mois de chantier. Jamais cet Imoca, avec lequel Jean a couru le Vendée Globe 2016, n’a été aussi abouti, et par son propre skipper de surcroit. Jean Le Cam sera au départ de son cinquième Vendée Globe, le 8 novembre prochain. D’ici là, il poursuit sa recherche de partenaires soutenu par son entourage, dont l’écrivan Erik Orsenna.
Jean courra son 3è Tour du Monde sur cet Imoca qu’il a baptisé « Hubert », en mémoire à Hubert Desjoyeaux, qui l’a construit et qui était un ami. Ce bateau qui a mené Michel Desjoyeaux à la victoire en 2008, Jean a appris à le connaître sur la Barcelona World Race 2014 sur laquelle Bernard Stamm l’avait embarqué. Ensemble ils ont remporté ce tour du monde en double. Puis Jean l’a racheté pour prendre le départ du Vendée Globe 2016, qu’il a terminé en 6è position.
Les mains dans la colle.
Rassembler une équipe, oui, la laisser seule non… Jean Le Cam a cette particularité dans le milieu, de connaître son bateau sur le bout des ongles. Avec son équipe de 5 techniciens ultra compétents et polyvalents, Jean bricole, usine les pièces, démonte les pièces mécaniques, révise le gréement, optimise les moindres systèmes mécaniques et informatiques, scrute les moindres recoins de cet Imoca. Pour Jean, courir le Vendée Globe, ce n’est pas seulement une aventure de trois mois de mer, c’est aussi une histoire humaine magnifique qui dure des années. Un Vendée Globe, ça se prépare, se réfléchit, se murit, imprègne le skipper et son équipe dans leur quotidien.
Pour son 5ème Vendée Globe, Jean Le Cam est allé au bout de ses envies, il a optimisé son bateau comme jamais auparavant il ne l’avait fait. Nouvelle casquette du YesWeCam! de Jean Le Cam, skipper – Vendee Globe 2020 : Nouvelle casquette du YesWeCam! de Jean Le Cam, skipper – Vendee Globe 2020 © ©Anne Le Cam Le bateau a gagné du poids, il est doté d’une nouvelle casquette, le moteur a été déplacé, des structures ont été modifiées, les ballasts sont dotés d’un nouvel agencement.Hâte de le voir évoluer.
Jean, David, Julien, Fred, Mathieu et Tristan sont pressés de naviguer sur ce bateau pour connaître ses nouvelles attitudes, comprendre son nouveau fonctionnement et le rectifier le cas échéant. Et Jean ne le fera pas seul. Il tient à ce que son équipe de jeunes préparateurs bénéficie d’une formation très complète grâce à leur engagement sur la préparation de « Hubert ». Analyser les résultats de son travail, c’est un élément essentiel pour progresser.
Jean Le Cam se préparara donc en équipe, fera quelques sorties en solitaire et accueillera également à son bord des partenaires avant le départ du Vendée Globe.
Objectifs financier et sportif.
Si YESWECAM! affiche deux partenaires financiers précieux, la famille IBIS et le Crédit Agricole du Finistère, il lui manque toutefois trois partenaires qui apporteraient chacun 200 000 euros par an sur 2 ans. Le bateau porte un message puissant, positif, rassembleur afin que plusieurs entreprises puissent se l’approprier facilement.
L’objectif de Jean sera de boucler son 5è tour du monde en moins de 80 jours sur le podium des bateaux sans foil, presque une contre tendance dans le foisonnement des foilers.« Le Cam » par Erik Orsenna
Il était une fois un roi.
Le plus particulier des monarques.
Car ce roi n’était propriétaire que d’un seul cheval.D’ailleurs le plus original des chevaux : d’abord, parce que ce cheval-là n’allait que sur l’eau. Ensuite, parce que ce cheval -là pouvait rajeunir, à condition de s’occuper de lui durant des heures et des heures.
Ce roi, on pouvait en dire tantôt qu’il ne possédait rien (obligé qu’il était de toujours repartir à zéro) et tantôt qu’il possédait tout (puisque la planète entière était son terrain de jeux).
D’habitude, on devient roi par succession.
Ce roi-là , nul ne méritait plus sa couronne car il ne la devait qu’à lui-même et à sa toute petite équipe de fidèles.
Le roi dont je parle avait d’étranges pèlerinages. Certains marchent jusqu’à Chartres, au plus loin Compostelle. Lui ne s’estimait apaisé qu’après avoir doublé le Cap Horn. Six fois déjà !
L’âge venant, j’ai rencontré plutôt des reines. Et aussi des présidents. Ils et elles vivaient entouré(e)s d’une cour. Lui ne supporte que les amis. La vérité, la liberté, la générosité des amis.
Les rois normaux, on les voit passer dans un carrosse.
Lui, il vous embarque sur son bateau.
Ce roi, vous l’avez reconnu.
Il se prénomme Jean.
Et en novembre, il va repartir une fois encore autour du globe.
Pourquoi ? S’interrogent certains.
Pourquoi ? Vous n’êtes plus jeune.
Ces gens-là ne savent pas ce que c’est qu’un rêve.
Ni ce que c’est qu’un roi.
Moi je sais.
Il faut vous dire que ma maman, que j’aimais tant, était monarchiste. Il faut vous dire qu’elle habitait Versailles. J’ai été nourri d’histoires de monarques. Lesquels, pour être franc, ne m’intéressaient guère.
Alors je suis triste qu’elle ait quitté ce monde.
Je lui aurais présenté un vrai roi. Un roi selon mon cœur.
Celui qui s’appelle Jean.
Et dont le royaume n’a pas de frontière, puisqu’il s’appelle l’océan.
Et dont l’histoire n’a pas de fin, parce que c’est déjà, une légende.
Et que le propre d’une légende est de continuer.
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Arnaud Boissières engagé sur la Vendée – Arctique
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On a retrouvé le 60 pieds IMOCA Bastide Otio !
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Avec une belle 9e place à l’arrivée de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Arnaud Boissières peut être satisfait de la fiabilité de son Imoca La Mie Câline – Artipôle et des travaux effectués l’hiver dernier. Arrivé de son convoyage aux Sables d’Olonne le 12 décembre dernier, le skipper veut désormais se tourner vers la saison 2019, dans un réel objectif de performance en vue du Vendée Globe 2020. Au programme des prochains jours, la sortie de l’eau du bateau pour une remise à niveau lors du premier trimestre 2019. Présent à Paris vendredi dernier pour la remise des prix de la Route du Rhum, Arnaud a fait le point.
A postériori que retires-tu de cette Route du Rhum 2018 ?
Arnaud Boissières : « Le bilan est très positif à plusieurs niveaux. Au niveau comptable d’abord parce que je m’étais fixé l’objectif de terminer dans les 10 premiers et je fais 9e. Mais surtout avec cette Route du Rhum je suis qualifié pour le Vendée Globe 2020, je suis donc très content. Cette transatlantique a vraiment été riche d’enseignements, le bateau marche bien, il est fiable, donc il va maintenant falloir se tourner davantage sur la préparation physique et les entraînements. J’ai pris confiance avec le bateau à toutes les allures, ce projet démarrait avec la Route du Rhum avec l’objectif de faire un résultat sur le Vendée Globe 2020. Cette place de 9e sert donc de base de travail pour la suite.
Je vois également que cela fait 4 fois que je me fais avoir à Madère lors de transats, c’est un symbole certes mais ça doit me forcer à plus travailler la météo avec Jean Yves Bernot par exemple ou encore à m’entraîner plus souvent avec le bateau comme ce que j’ai fait en septembre dernier. La saison prochaine je vais commencer les entraînements plus tôt en saison car le bateau sera prêt plus tôt ; nous avons un chantier d’hiver à effectuer mais il ne sera pas aussi conséquent que celui de l’année dernière. »Tu as voulu terminer le convoyage de La Mie Câline-Artipôle entre les Açores et Les Sables d’Olonne, pour quelles raisons ?
Arnaud Boissières :« Mon objectif était double. D’abord je voulais naviguer dans le froid, toujours une logique d’entrainement en vue du Vendée. Nous avons eu de la brume et de la pluie jusqu’en France avec un bon 30 nœuds de vent, ça m’a bien mis dans le bain ! Je voulais également voir ce que je pouvais améliorer concernant le confort à bord, car cela joue vraiment dans la performance. »
Quel va être le programme du chantier d’hiver ?
Arnaud Boissières :« Nous allons démâter cette semaine et sortir le bateau de l’eau avant Noël. Nous avons quelques petits travaux à effectuer pour que le bateau ait la même configuration mais avec quelques améliorations un peu partout. Donc le programme ce sera démontage, révision, expertise composite pendant environ 4 mois. L’objectif c’est de le remettre à l’eau mi-avril pour naviguer pour le Grand Prix Guyader en mai. »
Programme 2019 de la Classe Imoca
- 3 au 6 mai : Grand Prix Guyader
- 30 mai au 2 juin : Ar Men Race Uship
- Juillet : Valencia Globe Series
- 3 août : départ de la Rolex Fastnet Race
- 18 au 22 septembre : Défi Azimut
- 27 octobre : départ de la Transat Jacques Vabre
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Comme un seul homme, le film d’Eric Bellion