Arnaud Boissières engagé sur la Vendée – Arctique

© Vincent Olivaud

Planning chargé pour Arnaud Boissières et son équipe. Depuis le sortie du chantier, le 4 mai, le monocoque IMOCA La Mie Câline – Artisans Artipôle sort plusieurs fois par semaine pour tester les nouvelles voiles et affiner les réglages. « Ca fait du bien de naviguer, nous avons encore beaucoup de travail » explique le skipper. L’objectif est d’être fin prêt pour le 4 juillet, jour de départ de la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne.

Une course inédite

Cette nouvelle course en solitaire a été créée pour remplacer les deux transats annulées au printemps et offre un format de course inédit. Le départ et l’arrivée seront aux Sables d’Olonne mais entre-temps, les IMOCA iront d’abord au nord pour enrouler un point en bordure du cercle polaire arctique, entre l’Islande et le Groenland,. « C’est un endroit qui est plus nord que le Cap Horn n’est au sud » explique Arnaud Boissières. « Il n’y a quasiment pas de nuit à cette période de l’année » poursuit le skipper qui est déjà monté à de telles latitudes lors de courses en équipage. Ensuite, la flotte plonge vers le sud jusqu’aux Açores avant de revenir aux Sables d’Olonne au terme d’une boucle de 3 600 milles, soit 6 500 kilomètres, autant que la Route du Rhum ! « Je suis très heureux de faire cette course. Il y a un côté sportif hyper important. C’est un parcours long qui va permettre de tout essayer, qu’il s’agisse du nouveau plan de voilure, de l’électronique, du matossage, etc… »

Avec 3 600 milles en solitaire, la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne est aussi longue que la Route du Rhum.
Dispositif sanitaire

Crise sanitaire oblige, la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne se tient à distance du public. Ainsi, le départ et l’arrivée sont donnés au large des Sables d’Olonne. Les concurrents viendront de leur port d’origine et franchiront la ligne sans passer par Port Olona. A l’arrivée, autour du 14 juillet, plusieurs scénarios sont envisagés en fonction de l’évolution de l’épidémie. Si les conditions le permettent, tous les participant pourront s’amarrer au célèbre ponton Vendée Globe, à moins de 5 mois du départ du Tour du Monde en Solitaire et sans escale.

Interview d’Arnaud Boissières

« Je suis très heureux de faire cette course. Il y a un côté sportif hyper important. C’est un parcours long qui va permettre de tout essayer, qu’il s’agisse du nouveau plan de voilure, de l’électronique, du matossage, etc… Pour moi, c’est idéal d’avoir une course qui parte des Sables d’Olonne. Je suis déjà allé aussi nord lors du Tour des Iles Britanniques. C’est très nord, il n’y a quasiment pas de nuit à cette période de l’année. »

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Julie Cornille

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