Assurer les inscriptions de 600 concurrents et de 250 coachs est loin d’être une formalité. Dans la salle d’inscription, ils sont une quinzaine à accueillir ces 850 personnes, avec le sourire, depuis trois jours. « Il faut s’assurer que tous les dossiers sont en ordre et que tout est clair » témoigne Christine Dayon, qui pilote la petite armée de bénévoles. A 17h00, heure limite de dépôt des dossiers, le calme est revenu, signe que tout se met en place gentiment. « C’est la fin de la première manche pour nous » souffle Christine.
Les handis en force
Les sélections pour les Jeux Olympiques tirant sur leur fin, la SOF précédant les Jeux Olympiques attire logiquement moins de concurrents. Pourtant, cette année, une discipline arrive en force : les handis. Ces athlètes, invités à Hyères depuis 2002, ont su trouver leur place parmi les séries olympiques. Damien Seguin, leader incontesté du 2.4 s’en réjouit : « à l’époque, il n’y avait que sept bateaux. Aujourd’hui, nous sommes plus de 20 ! ». En effet, les Britanniques et les Espagnols, dont les sélections sont encore ouvertes, sont arrivés en force mais le contingent des handis s’appuie aussi sur les Sonars avec 13 bateaux, soit 39 compétiteurs, et les Skuds à la présence plus discrète (5 engagés).
Des manches « pour du beurre »
En raison du vent fort, la grande majorité des concurrents a fait l’impasse la manche d’entraînement organisée aujourd’hui. « Ceux qui voulaient s’entraîner sont sortis ce matin quand le vent était plus faible » explique Ion Echave, grand patron pour tout ce qui se passe sur l’eau. Cette défection est loin d’inquiéter le Basque qui rappelle que la manche d’entraînement, par définition non obligatoire, sert surtout aux organisateurs. « Il s’agit de s’assurer que tout le monde est bien coordonné, que les pistolets tirent, que les pavillons montent… » explique-t-il avec le sourire. Ainsi, les Comités de Course ont fait « comme si » les 600 concurrents étaient sur l’eau, le couteau entre les dents. Non seulement des départs ont été lancés, avec une procédure suivie à la lettre mais il y a même eu des rappels généraux, notamment pour les 470 qui avaient tous choisi de rester à terre.
Et demain…
C’est à 11h00 pétante demain que détonneront les premiers coups de pistolet sur le plan d’eau d’Hyères. Pour chaque série, au moins deux manches sont au programme et les 49er pourraient même aller jusqu’à trois. Vent et soleil sont au programme d’une première journée qui s’annonce spectaculaire. Thibault Gatti, l’un des commissaires nautiques de l’épreuve résume : « les conditions seront assez similaires à ce qu’on a eu aujourd’hui ».
