Ce qui attend les quatre skippers encore en course
Au lendemain de l’arrivée du vainqueur Charles Caudrelier, les regards se tournent vers les quatre autres skippers encore en course. Déjà dans l’Atlantique Nord, Thomas Coville (2e) est attendu ce jeudi, Armel Le Cléac’h (3e) dans le week-end. Anthony Marchand (4e) et Éric Péron (5e), eux, progressent difficilement dans l’Atlantique Sud.
Coville, la fin du périple
ETA: ce jeudi, début d’après-midi
Ce matin à 7 heures, il lui restait un peu moins de 700 milles à parcourir jusqu’à l’arrivée. Thomas Coville progresse à la latitude du Golfe de Gascogne avec une route pleine Est. Le skipper de Sodebo « continue de faire sa route avec de bonnes conditions de vent » confie Guillaume Rottee, le directeur de course. « Sa route est un peu moins directe que celle de Charles. Thomas va devoir faire quelques empannages avant d’arriver ». Il va bénéficier d’un vent assez soutenu de secteur Ouest, de 20 à 25 nœuds qui devrait mollir un peu en approche de Brest. Son arrivée « pourrait avoir lieu demain en début d’après-midi ».
Le Cléac’h, vers un weekend heureux
ETA : samedi ou dimanche
Il a dû se résoudre à « faire grand tour», dixit Guillaume Rottee. Le skipper du Maxi Banque Populaire XI, qui a arboré un visage rasé hier, aurait pu opter pour une trajectoire plus courte, tout droit jusqu’à Brest mais moins facile. Armel Le Cléac’h doit en effet contourner l’anticyclone des Açores par l’Ouest pour bénéficier de vents portants. « Il va accompagner la courbure de l’anticyclone jusqu’au Nord des Açores avant de pouvoir mettre de l’Est dans son route ». Son arrivée pourrait avoir lieu « dans la nuit de samedi à dimanche ». « Peut-être que son équipe souhaitera une arrivée dimanche matin, comme Charles (Caudrelier). Mais Armel peut potentiellement arriver plus tôt ».
Marchand et Péron, rien d’évident
ETA à l’équateur : début de semaine prochaine
Ils font face à une situation « très compliquée » alors qu’ils avancent le long du Brésil. Anthony Marchand s’est rapproché des côtes pour toucher du vent au portant alors qu’Éric Péron, lui, a opté pour une stratégie plus au large. Deux options donc mais une même problématique. « _Ils sont dans une situation météo pas très claire, pris en sandwichs entre plusieurs systèmes météo ». Un état des lieux assez chaotique et pénible puisque cela implique peu de vent et plusieurs phases de transition, ce qui va certainement ralentir leur progression. « Il va falloir être assez opportuniste mais ce n’est franchement pas évident », abonde Guillaume Rottee. Ils devront donc s’accrocher d’autant que la situation devrait être similaire jusqu’à samedi prochain. « On va voir qui va tirer son épingle du jeu entre Actual Ultim 3 près des côtes et ULTIM ADAGIO plus au large ». Affaire à suivre !