Charles Caudrelier franchit le cap Horn !

© Yann Riou

Leader incontesté de ce tour du monde, Charles Caudrelier est le premier marin de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest à franchir le célèbre cap Horn. Il l’a dépassé à 18 h 08 et 20 secondes ce mardi, après avoir 30 jours, 04 heures, 38 minutes et 20 secondes de compétition. Le skipper du Maxi Edmond de Rothschild va désormais attaquer la remontée vers Brest, longue de plus de 7 000 milles.

Charles Caudrelier a dû prendre son mal en patience avant de s’offrir le franchissement mythique du cap Horn. Le skipper du Maxi Edmond de Rothschild avait décidé vendredi dernier de « mettre sa course sur pause », la faute à la virulence des éléments durant toute la fin de semaine. Il est finalement reparti dimanche soir pour refaire de l’Est et arriver au cap Horn ce mardi soir, heure française.

Si ce passage symbolique est particulièrement fort et riche en symbole pour toutes les générations de marins, ce n’est pas une fin en soi. La route est encore longue pour Charles Caudrelier. Il reste en effet 7 000 milles à parcourir jusqu’à Brest, arrivée ultime de ce Tour du Monde.

À noter que les deux poursuivants de Charles Caudrelier, Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI, 2e) et Thomas Coville (Sodebo Ultim 3, 3e) sont attendus au cap Horn ce week-end.

Charles Caudrelier, mardi 6 février, à son passage du cap Horn
 : « Pour moi, ce cap il représente beaucoup beaucoup de choses. C’est mon quatrième mais celui-là il est historique ! Historique pour moi ; mon premier en solitaire. Historique pour ce bateau, pour le Gitana Team mais aussi pour la voile car c’est le premier maxi-trimaran volant à passer le cap Horn. On a réussi ! En 2017, le Gitana Team mettait à l’eau ce bateau révolutionnaire, imaginé trois ans avant avec les équipes de Guillaume Verdier. Sept ans après, la vision de cette équipe, de ses armateurs – Ariane et Benjamin de Rothschild – se traduit par un passage du cap Horn en tête et c’est mérité. Ça restera dans la légende et c’est magique. Pour moi, c’est forcément magique aussi. En solitaire, quelle émotion de passer le cap Horn. J’en ai rêvé depuis que je suis gamin et je ne l’avais jamais fait. On m’a donné une opportunité, je ne l’ai pas ratée et j’en suis fier pour moi et pour toute l’équipe. C’est un point de passage, la course est encore longue mais même si je ne la gagnais pas, j’aurais passé le cap Horn en tête et ça c’est important. C’est gravé dans ma mémoire. C’est une étape importante mais il reste du travail. Mon bateau est en bon état, il n’est pas parfait mais j’ai un bateau qui peut s’exprimer quasiment à 100 % de son potentiel. Mon objectif c’est maintenant de gérer l’avance que nous avons et de finir. Je peux gagner cette course. Je le sais et les autres aussi. »

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OC Sport Pen Duick

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