Team 21, le voilier de Mikael Wallenberg a été racheté par un consortium de propriétaires composé d’Etienne Perret, Yvan Ducrot et Dirck Pepping. Ce nouvel équipage, qui débute en multicoques, va naviguer avec Nicolas Dénervaud, déjà équipier sur ce bateau. Yvan Ducrot nous fait part des motivations qui l’ont incité à rejoindre la classe M2.
Comment votre équipe s’est-elle constituée et pourquoi avoir choisi le M2 ?
« J’observe les M2 depuis qu’ils existent. Je ne suis pas un navigateur expérimenté, mais je suis ce qui se passe sur le Léman et j’assiste aux grandes classiques. J’ai toujours aimé ces petits catamarans capables d’inquiéter les gros, et l’idée de naviguer en M2 me titille depuis plusieurs années.
Pour ce qui est de l’équipe, Dirck est mon voisin, et j’ai participé l’année dernière au Bol d’Or Mirabaud avec Etienne. Nous avons essayé ensemble le bateau de Mikael, et avons été convaincus. Je profite d’ailleurs de saluer le travail réalisé par le précédent équipage. Ils ont d’une part construit une belle équipe, et nous récupérons un bateau en excellent état, très soigné et bien entretenu. C’est un vrai plaisir. »
Vous débutez en multicoques, comment allez-vous préparer la saison ?
« Etienne Perret a beaucoup d’expérience en régate, mais en monocoque. Dirck navigue depuis tout petit, aux Pays-Bas, son pays d’origine, mais également sur une seule coque. Pour cette raison, nous avons demandé à Nicolas Dénervaud de faire partie de l’équipage pour nous aider à démarrer. Nous allons mettre le bateau à l’eau le 31 mars, et nous entrainer tous les week-ends jusqu’à la première rencontre. Etienne et moi vivons à Zurich, ce qui ne facilite pas les choses, et nous oblige à concentrer les sorties samedi et dimanche. Mais c’est un challenge. A Hyères, nous allons essayer de profiter des jours d’entraînement pour naviguer un maximum, si les conditions le permettent. »
Comment trouvez-vous le programme 2012 ?
« Je trouve qu’il est excellent. Rodolphe fait un travail remarquable pour la classe. C’est vraiment une chance. Nous ne savions pas que les M2 allaient naviguer à l’étranger quand nous avons acquis le bateau. Ça n’a pas été une source de motivation. Mais quand la décision a été prise, nous étions ravis. Personne ne peut refuser une opportunité pareille. Je suis d’ailleurs surpris de voir qu’il faut parfois tirer les gens dans ce genre de projet. »
Quels sont vos objectifs sportifs ?
« Comme je l’ai dit, compte tenu de nos expériences respectives, nous venons surtout découvrir la Classe et le bateau. Nous abordons le projet très sérieusement, mais notre objectif est avant tout le fun, le plaisir, et la construction d’une équipe. »
