Une Snim au balcon !

IRC, SNIM 2018, SNM, Société Nautique de Marseille, regate

© Pierick Jeannoutot

Plus d’un an et demi après la date initiale, la 55ème édition de la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée hisse enfin la grand-voile sur la plus belle rade du monde du vendredi 29 octobre au lundi 1er novembre. Épreuve de grade 3, inclue dans le Championnat de France UNCL IRC solo, double et équipage, le grand rendez-vous organisé par la Société Nautique de Marseille est habituellement inscrit à l’ouverture de la saison, au cours du week-end de Pâques. Du fait de la situation sanitaire, il occupe cette année une position stratégique bien différente à la clôture des régates de l’année. Un enjeu de plus qui n’a pas échappé aux concurrents les plus capés de la spécialité, qui seront bel et bien présents sur les lignes de départ du futur plan d’eau des JO 2024.

Un plateau de très haut niveau

« C’est une véritable réussite d’arriver à organiser cette Snim » évoque le président de la Nautique, Henri Escojido « Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont fait en sorte qu’elle existe, et à tous les participants. Nous retrouverons la Snim de printemps l’année prochaine, mais celle-ci n’est pas un pis-aller. C’est une vraie Snim » Malgré toutes les déprogrammations, et un calendrier sportif particulièrement dur à tenir depuis le milieu de l’été, la 55ème édition de la Snim s’annonce sous les meilleurs augures avec la présence annoncée d’excellents équipages, sur les deux ronds qui seront mouillés dans les deux rades de Marseille, et une grande course au programme – météo permettant – dès le vendredi 15h. C’est bien ce qui motive par exemple Sébastien Henri, co-skipper de Télémaque 2 à bord duquel il s’apprête à faire sa toute première Snim, en double « J’ai un passé de montagnard et de trailer qui ne me conduisait pas franchement à la voile » explique le coach sportif « Nous avons vécu une aventure de dingue sur le défi ultime Trail & Sail avec Christopher Pratt, et cela a scellé une amitié durable. Christopher est devenu mon coach voile, et moi je coache Christopher en Trail. Au-delà de ces échanges de bon procédé, nous partageons un système de valeurs, le besoin de nous confronter à nos limites et une même passion pour la nature. » L’engagement du skipper marseillais – qui porte les couleurs de la Nautique – dans la prochaine Transat Jacques Vabre a conduit Sébastien Henri a s’inscrire à la Snim aux côtés d’un autre marin : une des révélations du dernier Vendée Globe, le jeune skipper mayennais Maxime Sorel.

Une marraine olympique

Pour l’édition 2021, la marraine de la Snim est une athlète 100% Nautique : Lili Sebesi, barreuse en 49erFX, un dériveur vif et impétueux avec lequel – en duo avec Albane Dubois – elle a effectué un magnifique parcours aux Jeux de Tokyo qu’elles ont fini en 9ème position, sans perdre de vue ceux de Paris évidemment ! « Notre expérience très enrichissante nous motive évidemment pour continuer l’aventure » analyse la jeune sportive qui porte les couleurs de la SNM « La route est encore longue avant la sélection, mais on ne lâchera rien ! »
Très attentive à la course en monotype, qu’elle a notamment pratiquée en match racing, Lili suit également avec intérêt les évolutions des habitables, une discipline dans laquelle la mixité est toujours en devenir. « Je pense que la place des filles peut encore augmenter. Nous avons souvent été cantonnées à courir dans des équipages féminins. La vraie richesse vient incontestablement de l’addition, je crois beaucoup à la mixité à bord. »

Source

Maguelonne Turcat

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