Au vent du Département de Loire-Atlantique

© Alexis Courcoux

Dites 44 ! C’est un partenariat solide et inscrit sur la durée qui lie aujourd’hui La Solitaire du Figaro et le Département de Loire-Atlantique, devenu, dans la foulée des arrivées l’an passé, partenaire majeur de cette grande classique pour six ans. De 2021 à 2026, la course mythique jette l’ancre sur ce territoire qui affirme et cultive son identité maritime en accueillant les Grand Départ et Grand Final. Et c’est à Saint-Nazaire, 25 ans après avoir été pour la première fois port escale de la course à l’arrivée d’une étape remportée par un certain Jean Le Cam, que La Solitaire du Figaro prend de nouveau ses quartiers ligériens dans le cadre de ce soutien inédit et cet engagement au long cours. Dimanche, après cinq jours de festivités et d’animations sur le village de l’événement inauguré aujourd’hui, les 34 skippers sur les rangs s’élanceront dans le vif d’une compétition au départ de l’estuaire de la Loire, avant d’y revenir mi-septembre (du 15 au 19) pour y connaître le grand vainqueur et le podium de cette 52e édition.

Plus de cinquante ans d’histoires communes…

La Solitaire du Figaro et la Loire-Atlantique, c’est une longue histoire qui remonte aux origines de l’épreuve, quand elle s’appelait la course de l’Aurore. En 1970, le Belge Joan de Kat s’impose au terme de deux étapes, devant Michel Malinovsky ; et remporte cette toute première édition, à Pornic. Les années suivantes, la course, qui gagne en intensité et en notoriété au fil des étapes et des années, entretient des relations fidèles et régulières avec le département, dont les ports de La Baule, du Croisic, de Pornichet deviennent des escales récurrentes. Autant d’étapes sur le littoral ligérien, au cours desquelles des grandes figures, à l’instar de Christophe Auguin, Alain Gautier, ou Dominic Vittet, entre autres, inscrivent leur nom au palmarès de la course. Jean Le Cam, l’un des rares triples vainqueurs, qui décroche son deuxième succès au classement général en 1996, après s’être notamment imposé à Saint-Nazaire. En 2003, c’est aussi à l’arrivée finale sur les eaux qui baignent la cité des paquebots entre estuaire et océan que se joue un chapitre mémorable. Difficile d’oublier cet épisode qui voit Armel Le Cléac’h l’emporter pour treize petites secondes devant Alain Gautier au classement au temps – toujours impitoyable -, qui forge la légende de cette épreuve disputée à armes égales. « Cette victoire en 2003 à Saint-Nazaire a lancé ma carrière », confiera d’ailleurs l’année dernière le skipper breton à l’heure de rentrer dans le cercle restreint des triples vainqueurs de La Solitaire du Figaro, ici même à Saint-Nazaire, dont le bassin au pied de la base sous-marine accueille aujourd’hui la flotte des 34 monotypes sur le départ de cette 52e édition. Le village de l’événement, inauguré ce mercredi 18 août, est ouvert au grand public sur présentation d’un passe sanitaire et avec le port du masque jusqu’à dimanche (de 10h à 21h), jour de Grand Départ.

Les quatre vainqueurs d’étape à Saint-Nazaire

1996 (2è étape, au départ de Howth en Irlande) : Jean Le Cam
2000 (2è étape, au départ de Gexto-Bilbao en Espagne) : Pascal Bidégorry
2003 (4è étape, au départ de Dingle en Irlande) : Lionel Péan
2019 (3è étape, au départ de Dunkerque ) : Frédéric Duthil

Ils ont dit lors de l’inauguration du village officiel :

Jean-Luc Séchet, Vice-président du Département de Loire-Atlantique, représentant du Président Michel Ménard :

« C’est le début d’un nouveau chapitre pour cette grande compétition qui partira et se conclura dans les villes-ports de Loire-Atlantique jusqu’en 2026. Je tiens à remercier les collectivités et les organismes portuaires, qui en septembre dernier, ont répondu à l’appel du département pour mettre en œuvre ensemble ce bel événement. Il n’y pas que sur les terrains des Jeux Olympiques de Tokyo que jouer collectif est une force. En Loire-Atlantique aussi nous avons fait de ce principe l’ADN de notre action publique. Je salue les 34 skippers et skippeuses dont le talent et l’engagement font la beauté de cette épreuve au plus haut niveau. Nous devons aussi être à l’écoute de leurs alertes quant à la fragilité de nos océans. La mer n’est pas un terrain de jeu comme les autres, c’est d’abord un patrimoine vivant et vital commun. C’est la raison pour laquelle le village que nous inaugurons aujourd’hui fera la part belle à des animations autour des actions que nous pouvons faire ensemble pour mieux le connaître et mieux le protéger. »

Béatrice Priou, Adjointe en charge des sports, Mairie de Saint-Nazaire :

« La Solitaire du Figaro et son slogan – « Ici, naissent les légendes ! » -, nous va très bien, puisqu’ici, berceau historique des géants des mers, nous construisons des bateaux de légende qui font la fierté des Nazairiens et Nazairiennes. Saint-Nazaire peut se réjouir d’être un haut lieu d’innovation de l’aéronautique et des nouvelles filières de demain : propulsion vélique, énergies marines renouvelables, micro-algues et éoliennes en mer. Le Maire de Saint-Nazaire, David Samzun, porte cette volonté d’une ambition maritime et littorale pour notre territoire tournée vers la transition écologique.Après une édition 2020 réussie et un public conquis, nous avons eu volonté d’ancrer La Solitaire du Figaro sur notre territoire pour accompagner cette vision globale à travers les deux temps forts, celui du départ et celui de l’arrivée de cette 52è édition à Saint-Nazaire. »

Daniel Eloi, premier Vice-président du Syndicat mixte Les Ports de Loire-Atlantique :

« Je souhaite la bienvenue aux aventuriers de mers, les hommes et les femmes, qui vont s’affronter dès dimanche et pendant un mois sur leur terrain de jeu favori, et nous régaler de leurs exploits. Non seulement du fait de leur talent émérite, mais aussi du fait de l’écrin magnifique dans lequel ils vont se mesurer les uns aux autres, La Solitaire du Figaro permet à la Loire-Atlantique de dévoiler son identité incontestablement et passionnément maritime et de l’inscrire au rang des territoires mythiques de la course au large. C’est pourquoi les Ports de Loire-Atlantique sont fiers d’être associés à cette aventure hors-normes qui permet de valoriser la qualité des nos équipements. Accueillir le départ et l’arrivée de cette grande course est un challenge que nous sommes heureux de relever. »

Olivier Tretout, Président du Directoire de Nantes Saint-Nazaire Port :

« L’intensité de l’activité industrielle et économique ne cesse de se développer sur le Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire. Je souhaite à tous les skippers une bonne préparation et je leur dis à dimanche pour le départ »

Isabelle Leroy, Vice-présidente de la région Pays de la Loire :

« La Solitaire du Figaro est une course légendaire et mythique, l’une des plus grandes courses en solitaire au monde. Nous sommes ravis de l’accueillir en Pays de la Loire, dans le cadre du partenariat scellé avec l’organisateur, les villes et les collectivités partenaires pour six ans. Tout d’abord, parce que nous sommes très attachés à la culture maritime, celle des hommes et des femmes qui vont au-delà de leurs limites, qui se dépassent, avec de l’audace mais aussi beaucoup d’humilité. Ensuite, parce que la filière économique nautique est très importante : elle représente 8000 emplois, 400 entreprises, un campus du nautisme et énormément d’activités autour de ce secteur. Après le Vendée Globe, la Mini Transat, la région veut faire des Pays de la Loire une terre de grands événements nautiques. »

Ali Rebouh, Vice-président de Nantes Métropole :

« En 2019, nous avions eu l’honneur et le privilège de pouvoir accueillir sur la Métropole le grand départ de la 50è édition de La Solitaire du Figaro et ce sera de nouveau le cas en 2022. Nantes-Métropole est d’ailleurs étroitement lié à la course car Le Figaro Bénéteau 3 – support sur lequel les skippers s’affrontent – est né dans notre Métropole, au pied du pont de Cheviré. »

Joseph Bizard, Directeur général d’OC Sport Pen Duick :

« La Solitaire du Figaro est l’une des courses les plus dures sportivement car les marins courent sur des bateaux identiques, à armes égales. Sur les quatre grandes étapes de cette 52e édition, seul le marin fera la différence sur cette course au temps. Un an après la victoire d’Armel Le Cleac’h ici à Saint-Nazaire, nous scellons un partenariat d’envergure avec le Département de la Loire-Atlantique qui nous fait l’honneur et le plaisir de nous accueillir pendant six années et ainsi permettre à cette course de porter l’ambition maritime de ce territoire. »

Source

Rivacom

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