Une bagarre intense sur les 5 Jours du Léman
Le premier tour des 5 Jours du Léman a été bouclé en moins de 20 heures, grâce à du vent présent sur tout le lac. C’est « à toi à moi » sur l’eau, avec des changements de leaders quasi permanents.
Des jolis airs sont installés tout autour du Léman, aucune option n’a pour l’instant vraiment la différence. Les traces des bateaux se suivent et se ressemblent, ceux qui s’échappent se font vite rattraper par leurs poursuivant. Une vingtaine de bateau compose cet après-midi le groupe de tête bien compacte. Ils sont une dizaine à se tirer la bourre à l’avant de la flotte depuis le départ, parmi eux la plupart des cadors de cette édition. A l’image, notamment, de Fou du Vent (von Siebenthal/Plojoux), LBLP Architectes (Preitner/Preitner), G. Hominal (Anklin/Kauffmann), va…rhum9 (Monnin/Wagner), Girod Piscines (Durr/Kessi), Backside Luc Voile (Pla/Breitenmoser) ou encore Tcheustékip (Girardet/Légeret), qui ont passé la dernière marque de Vidy en tête. Aux côtés de ces marins expérimentés des 5 Jours, des jeunes tirent leur épingle du jeu. CER Sofies (Mettraux/Haenssler) a mené le bal plusieurs heures, tout comme les jeunes de Pully sur Eclipse de Lune (Tétaz/Hunziker).
Pendant cette première nuit rapide, Fou du Vent était en tête, avant de se faire dépasser par Tcheustékip. A 17:30 ce lundi, c’est G. Hominal qui est en tête à l’approche de Genève. Outre le groupe de tête, de belles remontées ont également été réalisées. A l’image des détenteurs de record de distance maximale parcourue sur les 5 Jours (en 2015, 1000km), Bruno Engel et Loïc Forestier (Mayer Opticiens) ont pris un mauvais départ et navigué à l’arrière du peloton, mais ont maintenant rattrapé les premiers.
Après les premières heures de course intenses (tellement intenses que nous n’avons réussi à joindre qu’un équipage cet après-midi, à lire ci-dessous!), la deuxième partie de semaine devrait être plus légère. Mais avant cela, un orage est annoncé pour demain, mardi, qui pourrait bien distribuer un peu les cartes !
Christa Kuster (Hypnautic), qui a fait le déplacement avec son frère et équipier Sandro, depuis le Lac de Zürich :
« Cela se passe très bien jusque là ! Surtout avec autant de bateaux. Nous sommes contents d’être assez proche du groupe de tête. C’est hyper motivant ! Toute la flotte est encore très groupée, même après 24 heures. Contrairement aux autres années où des écarts étaient déjà creusés le lundi… Pour l’instant, nous mangeons bien, dormons suffisamment, mais il fait très chaud ! Même le vent est chaud… C’est dur! »