Jean-Luc Van Den Heede passe la porte de Hobart

© Christophe Favreau

Jean-Luc Van Den Heede est arrivé à la Porte de Hobart, le Boatshed.com film Drop à 7H30 samedi heure locale en Tasmanie (21:30 heure française Vendredi) pour déposer ses films et ses lettres avant de repartir de la Baie de Storm et de poursuivre sa route de leader de la Golden Globe Race.

Le skipper de Matmut de 73 ans était de bonne humeur et a expliqué que sa position de leader pendant 16600 milles était dûe à sa longue préparation. “ Le bateau est un bon bateau, le régulateur d’allure marche bien et je n’ai que des problèmes mineurs à traiter comme un fuite de hublot.”

Jean-Luc est resté à l’ancrage pendant 3h1/2 répondant aux interviews avant de profiter d’une mer calme pour vérifier l’état de son mât et de son gréement. Il a aussi essayé de dormir, mais après 15 minutes il est sorti de sa cabine en déclarant “trop calme pour dormir !”. Il a alors appareillé pour sa traversée de l’Océan Pacifique, son passage au Cap Horn, prévoyant de boucler son tour du monde en solitaire en 210 jours, avec une arrivée aux Sables d’Olonne la 1ère semaine de Février.

Le Hollandais Mark Slats, le skipper qui occupe la 2ème place suit Van Den Heede à 1600 milles derrière et n’est pas attendu à Hobart avant une dizaine de jours.

Des nouvelles des 2 bateaux GGR abandonnés en mer suite aux sauvetages d’Abhilash Tomy et de Gregor MCGuckin

L’Irlandais Gregor McGuckin n’a fait aucune mention de l’abandon de son bateau, le Hanley Energy Endurance, à sa conférence de presse à Perth Lundi et il n’a pas été disponible pour faire des commentaires à ce sujet depuis. Le 26 septembre, Neil O’Hagen, porte-parole de Team Ireland a fait paraître le constat suivant (publié aussi par la GGR) : “Pendant l’évacuation contrôlée du bateau Hanley Energy Endurance, McGuckin a été tenu de laisser le bateau flotter. Le patrouilleur de pêches français Osiris a informé McGuckin que couler le bateau était contraire aux règlements internationaux maritimes. Par conséquent, McGuckin a libéré le pont de tous les débris qui pouvaient être enlevés, il a sécurisé les équipements à bord et a vérifié la marche de la balise AIS. Les batteries de l’AIS sont solaires et devraient rester en marche sans autre assistance afin d’éviter les risques de collision pour les autres navires. D’autres actions de prévention ont été aussi effectuées pour s’assurer que la petite quantité d’essence à bord soit isolée.  »

Le même jour le Capitaine Dilip Donde, manager de la course d’Abhilash Tomy a annoncé qu’il y avait un plan de sauvetage pour le bateau de Tomy, le Thuriya laissé à la dérive dans l’Océan Indien quand Tomy a été secouru par l’équipage du patrouilleur français de pêches, l’Osiris. « Le projet de la Marine Indienne est de remorquer le Thuriya jusqu’à l’Ile de St Paul à quelques 40 milles au Nord et de laisser une équipe le réparer et le faire naviguer jusqu’à son pays”. La Marine Indienne n’a fourni plus d’information.

Les organisateurs de la GGR pensent que le patrouilleur français l’Osiris n’autorise pas de couler les bateaux car les eaux entourant les îles du Sud de l’Océan Indien font partie d’un Parc International Maritime et sont donc protégées de toute pollution intentionnelle par la Loi. La responsabilité du futur de ces bateaux incombe aux skippers et non aux organisateurs de la course.

Le Commandant Abhilash Tomy est attendu en Inde demain et donnera des nouvelles sans doute de son bateau.

Source

Céline Trommenschlager

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