Seuls dans la nuit

  • IRC, SNIM 2018, SNM, Société Nautique de Marseille, regate
    © Pierick Jeannoutot
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La 53e SNIM ouvre ses portes avec une Grande Course toujours très attendue par les grosses unités de l’IRC, ainsi que les solos et les duos qui se sont élancés sur le coup des 15h. Si en fin de soirée, la flotte bataille sur la côte varoise, l’organisation de la SNIM est “sous surveillance“.

Cette 53e édition de la Semaine Nautique Internationale de Méditerranée a une saveur toute particulière. Les cinq anneaux de l’olympisme flottent allègrement sur les pontons de la Nautique. Les concurrents, eux, ont l’esprit à la SNIM, l’organisation aussi, mais avec une pression particulière. ”Ce week-end, le COJO, le CIO et la FFV ont les yeux braqués sur Marseille. Nous allons être scrutés, expliquait Didier Réault, l’adjoint au nautisme de la Ville de Marseille, quelques heures avant les premiers départs. “A nous de montrer que notre équipe de 80 bénévoles possède un véritable savoir-faire en matière d’organisation d’événement nautique de haut niveau“, renchérissait Pierre Sathal, le Président de la SNM, qui accueille 125 bateaux, des marins chevronnés comme Marc Pajot, Marc Thiercelin, Bertrand de Broc, Kito de Pavant, le tout jeune papa olympique Julien d’Ortoli, des amateurs, des marins bretons, méditerranéens, russes, anglais, italiens, belges…

Avec cette météo irrévérencieuse au possible, Philippe Faure, le Président du Comité de course rond nord, est le premier sur le pont, debout aux aurores pour dessiner une dizaine de parcours adéquats aux participants de la Grande Course. “On a beaucoup de vent au départ, explique-t-il en courant de matinée. 20 nœuds, avec des rafales à 28 nœuds mais il va tomber par la suite. Il est irrégulier, ce qui va donner beaucoup d’options différentes“. Des prévisions complexes qui se vérifient et difficiles à résumer en quelques lignes.

Si les grands de l’IRC (0 et 1), se retrouvent sur un parcours de 55 miles, avec une bouée aux Embiez, l’autre partie de la flotte IRC (2 et 3), doit se coltiner 41 miles avec une bouée à l’Ile Verte. Enfin, les duos et les solos avec 22 miles nautiques et un contournement à Riou étrennent leur 1e SNIM sur ce côtier. “Il va y avoir de l’air, ça met la pression“, s’inquiète Marc Devèze, le seul Marseillais de la catégorie qui s’empresse de faire une petite sieste, avant de prendre le départ, pour être frais jusqu’à pas d’heure. Pour lui, le solo, c’est un état d’esprit d’entraide, de bons moments passés ensemble après les courses et une manière de naviguer où l’homme se retrouve seul avec son bateau. “Mon objectif, plaisante-t-il, c’est l’avant-dernière place que l’on va se disputer avec Nicolas Mourard sur Wasabi. Il y a de sacrés concurrents, avec des garçons rodés aux longues traversées en solitaire. Eric Merlier sur Télémaque 2, vient de remporter le Tour de Corse et entre dans la catégorie des favoris. Richard Delpeut, également. “C’est ma première SNIM“, raconte le skipper antibois du JPK 960 Walili qui a déjà disputé la Transquadra. “Je suis à Marseille pour la gagne. Sur la Grande Course, la météo n’est pas très franche, ça va être tactique… Le Solo prend en Méditerranée, c’est une bonne nouvelle.“ “Les solos à la SNIM, c’est pas un one shot“, reprend Philippe Peytou, le vice président de la SNM, en charge de la commission sportive. Il y a un potentiel d’une soixantaine de bateaux, dans le sud, et nous allons continuer à essayer de développer les deux classes solo et duo, dans les années qui viennent…“

Pour le Varois Franck Paillet, cette première journée commence mal, sur le coup des 16h, avec sa grand voile déchirée, suite à un contact avec Expresso 2. Pendant ce temps-là, les petites bascules de vent sont autant d’obstacles pour les 56 bateaux qui se sont élancés sur la grande course. Les premières arrivées sont prévues vers 22h.

Julien d’Ortoli en moth papa !

Depuis quatre mois, Emma et Julien sont les heureux parents d’une petite Lesia. Le finaliste des J.O. de Rio en 49er a monté un bateau (Grand Surprise) famille sur la SNIM, avec femme à la barre, cousines au rêglage, beau-père au piano, frère à la GV et potes à l’avant. L’ancien coéquipier de Noé Delpech a craqué pour le Moth à foil. “Ma dernière acquisition ? c’est un casque, car c’est vraiment chaud, rigole-t-il… J’ai acheté, en début d’année, un moth à foil anglais et j’espère, en juin, faire la foiling week. Il y a des sensations incroyables d’accélération, mais qu’est ce que c’est dur physiquement…“ Et sinon, la comparaison entre la baie de Rio et la rade de Marseille ? “Beaucoup de similitudes, car les deux plans d’eau sont surprenants. A Rio, on a fait 100 jours de navigation, et le premier jour de la compétition, on a eu un vent bizarre et cette impression qu’on n’était jamais venu. Marseille, c’est la même chose. Le plus, chez nous, c’est que l’on devrait avoir un spectacle grandiose de la corniche. A Rio, sur la plage, on ne voyait rien…“

Classements généraux avant jury

IRC4 – 3 courses disputées, 3 courses retenues

  1. Philippe Mazoyer (Rostanbar 2) – 6 pts
  2. Michel Pelegrin (Ar Wech All) – 9 pts
  3. François Alicot (Le Grand Large) – 13 pts

Grand Surprise – 2 courses disputées, 2 courses retenues

  1. Julien d’Ortoli (Numeri Compta) – 2 pts
  2. Pierre Feyzeau (Ass SP Airbus Hiloco) – 6 pts
  3. Loïc Fournier-Foch (Team Winds VX Farceur) – 9 pts

Source

Raphaël Mira

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