Les Sables – Horta en chiffres

© Christophe Favreau

Cette fois ça y est, la flotte des 19 Class40 de la 6e édition des Sables – Horta est au complet à Port Olona, Palanad II d’Antoine et Olivier Magré puis Esprit Scout de Marc Dubos et Jean-Luc Schoch ayant rejoint le ponton Vendée Globe hier après-midi. L’ensemble des duos profite maintenant des derniers jours avant le coup d’envoi (ce dimanche à 13h02) pour peaufiner les derniers détails, procéder à l’avitaillement des bateaux et aux derniers contrôles de jauges obligatoires. De notre côté, nous vous proposons de faire le tour de l’épreuve en quelques chiffres, afin d’en connaître tous les détails.

2 : Les femmes engagées dans la course

Parmi les 38 marins en lice dans cette 6e édition des Sables – Horta figurent deux femmes : Catherine Pourre et Miranda Merron. La première affiche déjà deux participations à l’épreuve, l’une en 2013 et l’autre en 2015. Les deux fois, elle a terminé dans le Top 5, s’offrant même une belle 2e place lors de sa première participation, avec Goulven Royer et Bertrand Buisson. La seconde est également déjà montée sur le podium de la course. C’était en 2013. Elle avait alors terminé 3e aux côtés d’Halvard Mabire, co-skipper avec qui elle revient cette année pour la deuxième fois. Avec, évidemment, l’ambition de faire au moins aussi bien.

4 : le plus grand nombre de participations à l’épreuve détenu par Jean-Christophe Caso

Coach des Japonais Hiroshi Kitada et Shota Shiga et co-skipper de Jean Galfione sur la première étape de la course à bord du HH40 Serenis Consulting, Jean-Christophe Caso est aussi le coureur comptant le plus grand nombre de participations à Les Sables – Horta. Le Rochelais prendra en effet le départ de la course pour la quatrième fois, ce dimanche. Rappelons qu’il avait terminé 2e en 2007 avec Benoît Parnaudeau, qu’il avait couru sur deux bateaux différents lors de l’édition 2009 (avec Jean-Edouard Criquioche à l’aller puis Pierre-Marie Bazin au retour), et qu’il était aussi présent en 2013 avec Rémi Beauvais et Aymeric Chappellier, qu’il retrouvera, cette fois, en face de lui. A noter : l’Espagnol Gonzalo Botin, Catherine Pourre et Halvard Mabire s’alignent, eux, sur l’épreuve pour la troisième fois tandis que 29 des 38 marins en lice y prennent part pour la première fois.

4 : Ceux qui fêteront leur anniversaire pendant la course

Préparez les bougies ! Pas moins de quatre marins fêteront leur anniversaire pendant la course. L’Allemand Alexander Krause (Stella Nova) et la Britannique Miranda Merron (Campagne de France) célèbreront respectivement leurs 36 et 48 ans, ce dimanche, jour de départ de la course. Adrien Hardy, récent deuxième de la Solitaire du Figaro et remplaçant de Corentin Douguet aux côtés de Phil Sharp sur Imerys pour la deuxième manche, aura 33 ans le 16 juillet, veille du coup d’envoi du second round. Enfin, l’Italien Pietro Luciani (Colombre XL) fêtera ses 30 ans le 16 juillet, en mer donc…

4 : les marins déjà montés sur le podium des Sables – Horta

Quatre marins présents cette année ont déjà réussi à se hisser sur le podium des Sables – Horta depuis la création de l’épreuve, il y a 10 ans. Jean-Christophe Caso (Serenis Consulting) a terminé 2e en 2007 avec Benoît Parnaudeau. Idem pour Catherine Pourre (Eärendil) en 2013, avec Goulven Royer et Bertrand Buisson. Miranda Merron et Halvard Mabire se sont octroyé ensemble la 3e place en 2013.

6 : les bateaux jouant le classement « Vintage »

Instauré par la classe en novembre 2011, le classement Vintage distingue les Class40 de performance validée “ancienne génération”. Quatre paramètres sont pris en compte : la génération de la carène (architecte et année de mise en chantier), le type de construction (monolithique -composite mousse -type de résine), le poids et la stabilité. Au sein de la flotte de cette 6e édition des Sables – Horta, six bateaux répondent à ces critères : FUJI des Finlandais Ari Kansakoski et Jan Paukkunen, Montres Michel Herbelin de François Lassort et Christophe Souchaud, Palanad II d’Antoine et Olivier Magre, Simple Vé de Bertrand Lemée et Philippe Magliulo, Transports Hesnault – Cabinet Z de Cédric de Kervenoael et Robin Marais puis SPM/Gwada de Stéphane Bry et Rodolphe Sepho. « C’est vraiment bien de faire vivre cette catégorie de bateaux « première génération » qui ne peut malheureusement plus vraiment lutter face aux derniers nés de la classe. Cette fois, nous serons six bateaux Vintage, ça promet d’être sympa. Clairement, il va y avoir du match dans le match ! », se réjouit François Lassort aujourd’hui propriétaire de l’Akilaria construit pour Florence Arthaud en 2006. « Nous allons nous battre avec deux autres Akilaria, un Pogo 40, mais aussi le CC40 des Finlandais que nous savons solides, puis le LNM40 de Cédric de Kervenoael qui, je l’avoue, m’inquiète un peu », a ajouté le skipper de Montres Michel Herbelin qui a remporté le classement Vintage de la Normandy Channel Race en mai dernier, et qui compte bien faire de même sur cette Les Sables – Horta. « Nous avons investi dans des voiles neuves. Quand il y a de la concurrence, il faut réagir ! », s’est amusé le Poitevin.

7 : le nombre de bateaux changeant de co-skipper à Horta

Comme l’autorisent les instructions de course, les skippers ont la possibilité de changer de co-skipper aux Açores. Cette année, pas moins de sept bateaux effectueront l’aller avec un équipage différent de celui du retour. Ainsi, Jean-Philippe Saliou prendre le relai d’Olivier Magre à bord de Palanad II, Rémi Beauvais celui de Robin Marais sur Transports Hesnault – Cabinet Z, Mathieu Tantot celui de Jean-Luc Schoch sur Esprit Scout, Nicolas Troussel celui de Jean-Christophe Caso sur Serenis Consulting, Adrien Hardy celui de Corentin Douguet sur Imerys, Burkhard Keese celui d’Antoine Carpentier et Kazuhiro Nishimura celui de Shota Shiga sur Kiho.

8 : les nations représentées

L’Allemagne, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Sultanat d’Oman et le Japon sont les nations représentées à l’occasion de cette 6e édition des Sables – Horta. Les tricolores sont logiquement les plus nombreux (30 sur l’ensemble des 45 marins qui participent à l’épreuve). Parmi ces derniers, l’on ressence un marin de Saint-Pierre et Miquelon et un autre de Guadeloupe. Tous les deux (Stéphane Bry et Rodolphe Sepho) naviguent d’ailleurs sur le même bateau, SPM – Gwada.

11 : le nombre d’années qui séparent la construction du bateau le plus ancien de flotte et celle du plus récent

Onze années séparent la naissance du premier Class40 engagé dans la course, FUJI, et celle du plus récent, AINA Enfance et Avenir. Le premier, le CC40 des Finlandais Ari Kansakoski et Jan Paukkunen, a été mis à l’eau en 2006 à l’initiative du Britannique Alex Benett en vue de la Transat Jacques Vabre 2007. Le deuxième, le Mach 40.3 d’Aymeric Chappellier et Arthur Le Vaillant est fraîchement sorti du chantier JPS de la Trinité-sur-Mer et a tiré ses premiers bords il y a à peine dix jours. L’équipage, comme ses concurrents et les spectateurs sont impatients de découvrir ce qu’il a sous le capot, même s’il reste encore « une montagne » de choses à tester et valider à bord, ainsi que le rappelle très justement Arthur.

37 : le nombre d’années qui séparent le skipper le plus jeune du plus âgé

Agé de 26 ans, le Japonais Shota Shiga est le plus jeune marin de la flotte de cette Les Sables – Horta 2017. Il a ainsi 37 ans de moins que le doyen, Japonais lui aussi, Kazuhiro Nishimura. Ce dernier le remplacera à bord de KIHO lors de la deuxième étape, et fêtera ses 63 ans le 26 juillet prochain, quatre jours après la remise des prix officielle de la course. A noter : l’âge moyen du plateau est de 47 ans, soit deux ans de moins que la moyenne des adhérents de la Class40 en 2016 (49 ans).

40 : en pieds, la taille des bateaux

Le Class40 est un voilier monocoque hauturier à vocation course et croisière dont la longueur est 40 pieds (12,18 m). L’objectif de la classe est de réunir autour d’un programme de courses côtières et hauturières des coureurs amateurs expérimentés au même titre que des skippers professionnels dans un esprit commun de convivialité et de partage d’expérience. Son attractivité est d’ailleurs en partie due à la simplicité et la rigueur de sa jauge, permettant de fonctionner avec des budgets raisonnables. Ce n’est donc pas un hasard si sur cette 6e édition des Sables – Horta l’on retrouve douze skippers professionnels et trente-trois amateurs parmi lesquels des architectes, des ingénieurs, des gérants de société, un avocat, un journaliste, un expert-comptable ou encore un stomatologue.

2 540 milles : les milles que devront parcourir les bateaux pendant la course

1 270 milles à l’aller et la même chose au retour : voilà donc la distance théorique que les 19 duos engagés dans la course devront avaler entre le 2 et le 22 juillet, soit presque l’équivalent d’une transatlantique. Pour mémoire, une Route du Rhum représente 3 510 milles. « Le tracé des Sables – Horta est extrêmement varié en termes de stratégie, presque plus qu’une transat où l’on va rapidement profiter des alizés », indique Adrien Hardy, co-skipper de Phil Sharp sur Imerys.

Source

Les Sables-Horta

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