Le bilan de la 48 ème édition de la Solitaire

ETAPE 4, SOLITAIRE URGO LE FIGARO 2017

© Alexis Courcoux

Le clap de fin s’apprête à claper sur la 48ème édition de La Solitaire URGO Le Figaro. La reine des solitaires n’aura pas failli à sa réputation: intense, exigeante, physique, éprouvante, engageante… Mais assurément plaisante, enthousiasmante et même addictive. Mathieu Sarrot, directeur des événements OC Sport – Pen Duick dresse le bilan.

Le premier succès et la véritable richesse de cette Solitaire provient des marins.

Ils étaient 43 au départ, cinq de plus que l’an passé avec notamment 10 bizuths et de superbes révélations. La présence de plusieurs anciens vainqueurs témoigne du niveau général très élevé de cette édition. Nos marins se sont fait plaisir, ils se sont fait mal et nous avons au final un beau vainqueur. Il est arrivé à Bordeaux avec la quiétude de celui qui est sûr de son destin. Il n’ a fait aucune erreur, c’était sa course. La Solitaire a aussi révélé d’autres très belles personnes, je pense à des marins comme Justine Mettraux, Julien Pulvé, ou encore une Nathalie Criou. Sa participation n’a pas été sans poser de problèmes mais elle est allée au bout de l’épreuve, et son arrivée célébrée par tous les autres concurrents dans la nuit de Dieppe fait partie des très belles images que je garderai de cette Solitaire URGO Le Figaro.

 

Nous testions cette année pour la deuxième édition consécutive le format court (150 milles) lors de la troisième étape Concarneau-Concarneau. Il est certain qu’il ne fait pas l’unanimité chez les marins mais il permet de dynamiser la course, d’y accueillir des médias nouveaux qui ne pourraient pas venir sur une étape longue. Une nuit de récupération de plus pour les marins entre l’étape 2 et l’étape 3 a clairement manqué cette année, c’est un point sur lequel il faudra être très vigilant l’an prochain.

 

J’ ai une pensée toute particulière pour l’ensemble de « l’équipe mer » qui a encore franchi un cran dans son professionnalisme, l’accompagnement des marins et leur sécurité. C’était aussi une première pour Francis Le Goff en tant que directeur de course. Il a pleinement assumé son rôle, avec une grande capacité d’écoute des marins mais aussi de la fermeté lorsqu’il a fallu tenir sa ligne et assumer ses choix de parcours, notamment sur la magnifique 4ème étape.
Et puis, comment ne pas saluer l’implication de notre nouveau partenaire titre. Les dirigeants d’URGO sont aussi passionnés que nous, et ils ont une connaissance aigüe de l’épreuve. Leur engagement sur trois ans jusqu’à la 50ème édition qui sera aussi la première du Figaro Bénéteau 3 nous permet de travailler sereinement main dans la main.
Pour conclure, je dirais qu’il y avait cette année une très belle alchimie sur cette 48 édition de la Solitaire URGO Le Figaro. Skippers et teams nous l’ont souvent dit et il faut croire que cet investissement de tous s’illustre aussi dans la très bonne couverture media que nous pouvons d’ores et déjà annoncer, avant qu’elle soit précisément mesurée dans les semaines qui viennent »

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Rivacom

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