Un lundi au tricot !

  • ETAPE 2, JULIEN PULVE, SOLITAIRE URGO LE FIGARO 2017, TEAM VENDEE FORMATION
    © Alexis Courcoux
  • ETAPE 2, NF HABITAT, SIMON TROEL, SOLITAIRE URGO LE FIGARO 2017
    © Alexis Courcoux
  • ETAPE 2, QUEGUINER, SOLITAIRE URGO LE FIGARO 2017, YANN ELIES
    © Alexis Courcoux
  • CHARLIE DALIN, ETAPE 2, MACIF, SOLITAIRE URGO LE FIGARO 2017
    © Alexis Courcoux
  • ETAPE 2, SOLITAIRE URGO LE FIGARO 2017
    © Alexis Courcoux

A 75 milles de la cardinale l’Occidentale de Sein, la flotte de la 48e édition de La Solitaire du Figaro poursuite sa longue chevauchée vers Concarneau au près bâbord amures à 7 nœuds de moyenne. Sébastien Simon (Bretagne-Crédit Mutuel Performance) tient toujours tête à la meute de Figaristes et a accru quelque peu son avance sur le deuxième Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) avec 1,34 milles d’écart. Ce lundi matin, les marins préparent leur approche des côtes de bretonnes car il va falloir placer plusieurs virements de bord entre les zones de tirs interdites. Une journée importante…

Un bord bâbord amures un peu longuet mais qui a demandé une attention de tous les instants aux marins. Il fallait être « dessus », ne pas se laisser distancer, régler ses voiles au poil près toujours et encore. « C’est un peu longuet ce bord » avouait à la vacation de 5h Simon Troël (NF Habitat), « Je me suis fait avoir par Charlie Dalin qui a une bonne vitesse, j’ai du perdre une ou deux places ». En embuscade derrière les p’tits jeunes (Simon, Le Pape, Quiroga, Pulvé), Erwan Tabarly et Charlie Dalin sont embuscade. « Je réfléchis au programme du jour et il va y avoir du boulot ! Il va falloir ne pas se tromper, c’est une journée importante » confiait Charlie à la VHF ce matin.

Une flotte étirée sur 26 milles

C’est la bizuth Nathalie Criou (Richmond Yacht Club Foundation) qui ferme la marche, 7 milles derrière Alexis Loison (Custo Pol) toujours très décalé dans l’Ouest à 19 milles de la tête de flotte. A l’heure où Francis Le Goff, le directeur de course, annonce les classements sur Etoile à 6h ce matin, quelques mines déconfites doivent se lire sur les visages. Yann Eliès (joint hier soir à la vacation) appelle cela « une bâche ». Ce début de deuxième étape à fait des dégats chez les archi-favoris, et on pourrait s’attendre à un énorme chamboulement au classement général provisoire. Mais, on ne le redira jamais assez, tout peux encore arriver le long des côtes bretonnes.

Le soleil se lève sur le golfe de Gascogne. Sous un ciel ourlé de nuages, les feux de mât des Figaro se dandinent sur une mer légèrement gonflée. Le vent de Nord-Nord-Ouest pour 10 nœuds devrait perdre de la vigueur en fin de matin. Non, la journée ne sera pas simple…

Yann Eliès – Quéguiner Leucémie Espoir – 29ème au calssement de 5h

« Il s’est passé des choses, ce n’est pas vraiment bien inspiré donc payé cash. Maintenant c’est un peu tout droit, c’est un peu laborieux mais ça fait parti du jeu. Je pense qu’il fallait sentir les choses et je n’étais pas dans le bon feeling. On a mis du temps, avec les gars qui étaient avec moi, à sentir le truc arriver. Ce n’est pas du tout dans ce schéma tactique à la base et plutôt que de suivre le mouvement on a essayé de faire un petit peu différemment. »

Charlie Dalin – Skipper Macif 2015 – 6ème au classement de 5h

« Ca va tout va bien, on est en train de progresser entre les deux zones interdites de tirs de missiles et le vent est en train de mollir, il est assez instable en ce moment. Je suis en train de réfléchir à cette histoire de section jusqu’à l’Occidentale de Sein qui va bientôt ouvrir en jeu et il va falloir trouver les bonnes options pour rallier la bouée le plus rapidement possible. En terme d’option c’est un petit peu fermé, c’est un peu bloqué il va falloir revenir en vitesse pure, il n’y a pas beaucoup de solution. J’ai réussi a doubler quelques bateaux mais pour de vrais gains notables il faut attendre que ça se réouvre un peu.
On a des fichiers météo qui commencent à être un peu vieux, qui datent de samedi et on a une situation avec une entrée thermique sur la côte bretonne et le passage de la dorsale qui va nous passer dessus. C’est une situation assez complexe, ça ne va pas être simple de trouver la bonne route avec les infos qu’on a. En fin de matinée, les bateaux vont commencer à virer de bord et il va falloir trouver le bon. »

Simon Troel – NF Habitat – 7ème au classement de 5h

« Il commence à être long ce bord mais c’est bientôt fini donc tout va bien. On ne dort jamais assez, mais ce n’était pas facile avec le vent qui a molli et adonné fort, il a fallu un peu régler les voiles. Je me suis décalé un peu dans l’ouest parce que je pensais que ça irait plus vite donc on verra bien se que ça va donner. Il ne va pas falloir rentrer dans les zones interdites, les zones de tirs et puis il va falloir faire du tribord pour aller vers l’Occidentale de Sein avec du vent mollissant, il va donc y avoir du travail, il va falloir bien se reposer tant qu’il y a un peu de vent pour être prêt pour tout ça.
Globalement je suis assez content, mais je me suis un peu fait éclater par notre ami Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) qui va quand même relativement vite mais je dois être dans les 10 encore, c’est plutôt pas mal. Les dernières 24h j’ai du perdre 2 ou 3 milles sur Sébastien Simon et du coup je suis moins content de ça mais sinon ça va. »

Julien Pulvé – Team Vendée Formation – 4ème au classement de 5h

« Tout va bien à bord. La nuit s’est bien passée avec un vent assez stable et sympa. J’ai bien réussi à me reposer car j’avais du sommeil en retard. Ce matin on est reparti pour un vent changeant. J’ai préparé les trajectoires pour passer les zones interdites que nous venons d’entamer. Il va y avoir des bords à tirer, des manœuvres à faire et des placements à gérer. Les heures qui viennent vont être intéressantes. »

Source

Rivacom

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