Une année très particulière pour Lecointre et Defrance

© Christophe Launay

Camille Lecointre et Hélène Defrance s’apprêtent à courir leur 3è Championnat du Monde en commun, moins d’un an et demi après la formation de leur duo et quatre mois après le précédent. C’est à l’issue du Championnat du Monde en Argentine que Camille Lecointre et Hélène Defrance sauront si elles sont confirmées par la FFVoile pour courir les Jeux Olympiques, qui s’ouvriront dans six mois à Rio.

Camille Lecointre et Hélène Defrance s’envolent dès demain lundi pour l’Argentine et trois semaines d’immersion totale dans la compétition.

Dès cette semaine, elles disputeront le Championnat Sud-américain durant quatre jours. Après un break de trois jours, elles reprendront les entraînements pour s’affuter en vue du Championnat du Monde à San Isidro. Elles y retrouveront les meilleurs équipages féminins mondiaux de 4.70.
Pour le duo de l’Equipe de France, les objectifs sont multiples durant ces trois semaines : valider les choix techniques, la coordination et monter sur l’une des marches du podium, la plus belle si possible…

Camille et Hélène n’arrivent pas en terrain inconnu. Durant le mois de janvier, elles avaient fait une session d’entraînement à San Isidro afin de se familiariser avec l’environnement ; un environnement qu’elles ont tout spécialement apprécié et qu’elles ont hâte de retrouver…

Camille Lecointre

Un timing atypique : « C’est vraiment une année très spéciale parce que le Championnat du Monde ouvre la saison. Habituellement, nous avons du temps pour nous préparer en avant-saison. Si nous faisons un podium, cela nous confortera pour la suite. Au-delà de la compétition, c’est une forme d’entraînement aussi parce que nous allons tester notre capacité à gérer un gros événement avant les Jeux. »

 

La concurrence : « Nous aurons peut-être une pression plus forte qu’une partie de nos concurrentes. Certaines sont déjà sélectionnées ou en passe de l’être. Les équipages brésilien, néo-zélandais et portugais n’ont pas de concurrence au sein de leurs équipes nationales, on peut considérer qu’elles seront aux Jeux. Les britanniques sont déjà qualifiées. Elles auront une pression différente. »

 

La méthode : « Pour nous préparer à ce championnat du monde, nous réitérons notre méthode qui a été satisfaisante au dernier Championnat en Israël. Le repérage bien en amont de l’épreuve, le break personnel qui a suivi, le repos, tout cela a été très bénéfique. »

 

Le site : « Nous avons l’avantage de nous être familiarisées avec le pays et le site. Et c’est vraiment très sympa. Nous circulons à vélo et avons commencé à repérer des endroits sympas comme de petits cafés… ! »

Hélène Defrance

Le timing : « Alors là j’ai vraiment les crocs ! C’est une configuration très spéciale parce que nous enchaînons 2 championnats du Monde. En 2015 il bouclait la saison, en 2016 il l’ouvre. Nous allons nous aligner au départ sans avoir pris la température des autres équipages. C’est très bizarre : il a fallu gérer notre rythme. Après le championnat du monde en Israël, ça a été assez intense. Peu de repos, une session d’entraînements sur le plan d’eau des Jeux à Rio… Nous avons fait une seule coupure, pendant les fêtes. Et nous avons ré attaqué. Notre entraînement en Argentine en janvier est un plus. Cela nous a rassurées. D’autres équipages étrangers ont chois de continuer à s’entraîner à Rio et d’autres ont préféré se ressourcer. »

 

Les objectifs : « Nous allons travailler nos objectifs techniques sur le Championnat sud-américain. Nous avons envie d’y mettre en place tout ce que nous avons appris.

Et l’objectif du Championnat du Monde c’est le podium, en faisant au moins aussi bien qu’en Israël en 2015 (médaille de bronze ndlr). »

 

L’équipe: « San Isidro, à côté de Buenos Aires, est très vert, paisible, le club nautique est magnifique. Nous allons y retrouver notre petite équipe, Camille, Gildas (Gildas Philippe, leur entraîneur de l’équipe de France ndlr), l’atmosphère est excellente. Et nous allons aussi retrouver l’équipe des garçons avec leur entraîneur Philippe Mourniac. C’est sympa de nous retrouver. Ca nous pousse vraiment tous ensemble. Et enfin, notre kiné Adeline nous rejoint aussi. J’ai hâte ! »

Planning

  • 10 – 13 février : Championnat Sud-Américain
  • 20 – 27 février : Championnat du Monde, San Isidro

Source

Kaori

Liens

Informations diverses

Sous le vent

Au vent