Vers un Grand Prix Nice Côte d’Azur disputé !

FIGARO, GENERALI SOLO 2015, VOILE

© Alexis Courcoux

Après deux jours de repos pour les marins et de réparations sur les bateaux pour les préparateurs, la compétition reprend ses droits. Demain à 11h sera donné le coup d’envoi du Grand Prix Métropole Nice Côte d’Azur. Au programme : un parcours côtier de 16 milles entre les ports d’Azur, du cap D’Ail à Cagnes-sur-Mer… et plus si affinités avec la météo. Les 22 solitaires ont hâte d’en découdre. Ca va chauffer sur le plan d’eau niçois étant donné le classement général provisoire serré !

Devant La Riviera, il va y avoir du spectacle. Pour saluer Les Ports d’Azur (au nombre de sept : Cap d’Ail, Eze, Beaulieu Plaisance, Beaulieu Fourmis, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Saint-Laurent-du-Var et Cros-de-Cagnes), le comité de course de La Generali Solo, présidé par Jean Coadou, a annoncé aux coureurs son intention de mouiller un parcours côtier au plus près de la terre. Le départ sera donné devant la Promenade des Anglais et des points de passages seront situés devant les plus beaux endroits, comme le palais de La Villa Grecque ou la Coulée Verte. D’une longueur de 16 milles, la première course du Grand Prix portera le nom de Grand Prix des Ports d’Azur. D’après Météo Consult, elle devrait se dérouler dans des conditions de vent faible de sud-sud-est, puis de sud pour 4 à 8 nœuds.

Un plan d’eau technique

Du vent faible, à moins que le thermique ne se lève à midi, des effets de site et de pointes… les conditions de navigation seront réunies pour compliquer les régates. « Il va falloir bien observer le plan d’eau, être opportuniste et prendre en compte les yachts au mouillage, car c’est le Monaco Yacht Show en ce moment. » indique Gilles Chiorri, le directeur de course, Niçois d’origine. Les 22 solitaires sont rentrés cet après-midi dans le vif du sujet avec le briefing et l’étude de la météo. Demain, ils seront fins prêts pour reprendre la bagarre sur l’eau.

Ils ont dit :

Gildas Morvan (Cercle Vert), 3e au classement provisoire

« On a eu le temps de se reposer, cela fait du bien, je suis prêt à attaquer le Grand Prix. On espère avoir de bonnes conditions, aujourd’hui le vent est établi, avec 10-15 nœuds, ce serait bien d’avoir la même chose demain. Le plan d’eau est compliqué à Nice, il y a des pointes, des baies, il peut se passer plein de phénomènes. Il y aura du jeu c’est sûr ! Il faudra avoir les yeux bien ouverts. Je suis 3e, c’est plutôt bien. Je ne suis pas très loin en points du premier, j’ai fait une bêtise sur la première course à Sète et là je suis complètement dans le match. Mais il va se passer des choses dès demain et la route est encore longue. Sur ces petits parcours, il faut gérer ses priorités. Il faut beaucoup anticiper. C’est un avantage d’avoir de l’expérience. »

Vincent Biarnès (Guyot Environnement), 9e au classement provisoire

« J’ai hâte de débuter ce Grand Prix, je vais essayer de progresser parce que je ne suis pas entièrement satisfait de ce que j’ai fait. Je suis 9e au classement provisoire, c’est correct sans plus. Je trouve que je n’ai pas très bien navigué depuis le début. Ca serait bien que je commence correctement ce Grand Prix pour retrouver de la confiance. J’espère qu’on pourra faire plusieurs parcours. Je souhaite qu’il y ait le maximum de manches, les conditions sont super ici. Je n’ai pas eu de casse sur le bateau durant la grand étape, c’est déjà un bon point. »

Benjamin Dutreux (Team Vendée), 10e au classement provisoire

« J’ai regardé les conditions météo, il n’y aura pas beaucoup de vent. Mon objectif c’est d’essayer de progresser sur des points où je n’ai pas été bon à Sète, et progresser pour l’année prochaine. Notamment sur les phases de transition, et sur certaines manœuvres. Par exemple, virer de bord avec des ballasts, ça prend du temps. J’étais toujours un peu retard, j’avais un petit décalage. C’est dommage, car je prenais de bons départs. Il faut que je sorte la tête du bateau, j’étais peut être trop focus sur ma vitesse. Il faut que je regarde mieux le plan d’eau. Le maître-mot sera de se faire plaisir. En se faisant plaisir, on fait de belles manches, et sur cette Generali Solo, je prends de plus en plus de plaisir ! ».

Nicolas Thomas (Guadeloupe Grand Large 1), 19e au classement provisoire

« Ces deux jours nous ont permis de nous poser, même si il y a quand même les bateaux à gérer car ils ont soufferts sur la grande étape. C’est un rythme intense La Generali Solo ! Demain nous repartons pour les parcours techniques. Je n’ai pas l’habitude de régater sur les petits parcours, je découvre ce format. J’essaye de faire de mon mieux, d’acquérir des automatismes, c’est une bonne expérience. C’est toujours bien d’apprendre à mieux se placer pour contrôler ses adversaires. »

Source

Rivacom

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