Deuxième journée intense sur les 5 Jours du Léman

  • © Yves Rincky
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Les concurrents des 5 Jours du Léman naviguent depuis dimanche après-midi sur le lac, entre les trois bouées de Vidy, Genève et du Bouveret. Avec du soleil et des airs soutenus, les navigateurs sont partagés entre plaisir et fatigue. Des conditions qui conviennent bien à Loic Forestier et Bruno Engel (Pacman Mayer), en tête des dix-neuf bateaux depuis hier soir.

La vingt-troisième édition des 5 Jours du Léman bénéficie de belles conditions pour les deux premières journées de compétition. Mardi, les équipes ont navigué dans des jolis airs jusqu’à 15-20 noeuds, et sous un soleil qui a permis aux équipes de faire sécher leurs habits mouillés par les premières heures de course pluvieuses. Des conditions musclées qui sont toutefois très fatigantes, notamment à cause des gros creux de vague qui se forment sur le lac. Une météo éprouvante qui a poussé le duo féminin sur Pschiiit à abandonner la course.

Loic Forestier et Bruno Engel (Pacman Mayer) ont su tirer profit de ces airs soutenus : ils ont pris la tête de la course hier soir, et ne l’ont plus quittée depuis. « Nous avons fait un bon passage du Bouveret lundi soir, et avons réussi à nous faufiler devant » raconte Loic Forestier. « Depuis, nous sommes restés en tête et contrôlons nos concurrents. Cela fait plaisir, mais il ne faut pas oublier que la course est encore longue, c’est à l’arrivée que les points sont comptés ! Le niveau est bon, nous nous bagarrons avec 6-7 bateaux à l’avant de la flotte, c’est intéressant. » Le morgien n’a pas dormi pendant 24 heures de lundi à mardi, à cause des conditions musclées. « Nous avons rarement eu des conditions aussi denses, mais c’est une chance d’avoir du vent en continu depuis le départ. » Pierre Girod et Edouard Kessi (Mordicus Girod Piscines) les talonnent de près, alors que Pascal Fischer et Jan Giesbrecht (Calif Serenity) complètent le podium provisoire.

Lionel Maret et Benjamin Gay (Fuudo), sont contents de leur neuvième position au dernier pointage. « Ce sont des conditions très usantes, mais tout va bien à bord », explique Lionel Maret. « Nous dormons très peu, le matériel ne souffre pas autant que les bonhommes ! Nous avons perdu trente minutes de sommeil précieux à cause d’un plat de macaroni qui a volé dans le bateau, et qu’il a fallu nettoyer… C’est dur ! Comme chaque année, nous naviguons de façon simple pendant les quatre premiers jours, et attaquerons avec des options tactiques et stratégiques le dernier jour. »

Cette nuit, le suivi de course sera limité pour ouvrir le jeu. Les balises des bateaux seront arrêtées entre 22:00 et 1:00 du matin, les équipes ne pourront donc pas se situer par rapport aux concurrents pendant trois heures. Après une journée bien ventée, la soirée devrait être plus calme pour les dix-neuf équipes sur le Léman. Les monocoques ont parcouru 405 kilomètres en 48 heures : le record établi à 908 kilomètres en 2006 pourrait donc être battu cette année, si les vents se maintiennent jusqu’à la fin de la course !

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MaxComm Communication

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