Retour maison
Les mots des Français et francophones sur le ponton de Lisbonne
Charles Caudrelier, skipper de Dongfeng Race Team :
« Ca va être compliqué. Je ne crois que personne ne sait vraiment où aller. Il n’y a pas du tout de vent pour réussir à rejoindre le nord. Je crois que l’on va beaucoup se regarder. Les prévisions météo sont complètement perdues. Ca va être beaucoup de la vitesse, de la tactique et de l’étude des autres. Puis après, ca va changer de paysage car dès que l’on mettra le nez au nord du Cap Finisterre : on va prendre beaucoup beaucoup de vent. Probablement, le plus de vent que l’on n’aura jamais eu sur ce Tour du monde et on naviguera face au vent.
Il y aura des choix tactiques à faire pas évidents dans une mer formée. Ce sera aussi une course vitesse où il y aura beaucoup de différences de vitesse dans ces conditions. Il ne faut pas casser. Ce sera une course à suspense où beaucoup de choses peuvent se passer. C’est important de gagner. On n’a pas le choix. Il faut rester devant Brunel, MAPFRE et team Alvimedica. On a perdu notre seconde place. Même la troisième place est difficile à préserver. On vise toujours la première évidemment, on peut tout espérer. Dans cette étape, il peut se passer beaucoup de choses.
Gagner en France…. C’est la seconde maison du team. On s’est entrainé là-bas. Ce serait génial de gagner car toute la communauté voile française nous suit. C’est sûr, c’est la deuxième étape à gagner pour nous ! »
Jean-Luc Nélias, navigateur de MAPFRE :
« On est parti pour deux jours de tout petit temps pour rejoindre le Cap Finisterre. Là bas, on aura beaucoup de vent, pas loin de 40 nœuds sont prévus. Mais d’ici là, beaucoup de petit temps. C’est très instable. J’ai l’impression que les écarts pourront être importants. C’est l’étape où il y aura peut être beaucoup d’écart entre les bateaux. Toutes les étapes sont importantes pour MAPFRE ! »
Samantha Davies, skipper de Team SCA :
« On a hâte de partir pour cette étape courte. On va naviguer dans des eaux que l’on connait. Je rentre à la maison comme Justine. On a envie de faire quelque chose de bien et d’arriver devant les garçons à Lorient. Les premières 24 heures vont être très compliquées dans peu de vent et beaucoup de courant. On risque d’avoir du mal à sortir du Tage. Mais nous sommes prêtes pour tout, pour toutes les éventualités ! »
Justine Mettraux, équipière sur Team SCA :
« On attend des vents faibles tout le long de la côte jusqu’au Cap Finisterre. Ca va être compliqué et imprévisible au niveau de la météo. Il va falloir tirer partie de tout ce que l’on peut. Le but est d’arriver en premier au nord pour toucher la pression au niveau du Cap Finisterre. Après, ce sera du près tout le long, assez fort. Il va falloir être bien dessus et tout donner pour aller vite. Je suis contente de faire cette étape. On espère arriver tôt à Lorient pour profiter de l’étape et avoir un maximum de repos avant de repartir. »
Sébastien Marsset, équipier de Team Alvimedica :
« On va avoir un parcours inshore dans le Tage compliqué avec pas beaucoup de vent et du courant. On touchera du nord nord est à la sortie, on va faire du près et ça mollira de nouveau vers la côte avant de rentrer de nord est et forcir au moment du Cap Finisterre. On aura aussi pas mal de vent, au près, dans le Golfe de Gascogne. C’est important pour toutes les équipes car c’est très serré au général. On va garder un œil sur MAPFRE. On va saisir toutes les opportunités possibles pour accéder au podium ! »