Pour le plaisir

© Altair

Ils approchent. Les concurrents de la Panerai Transat Classique 2015 sont aux portes des Caraïbes et la douceur s’est installée à bord après des jours toniques. Le classement n’a pas encore livré son verdict, mais quel que soit le vainqueur, l’accueil martiniquais s’annonce chaud, très chaud !

ETA du premier concurrent : Lundi 19 janvier (soirée) / Mardi 20 janvier (matin)

Bientôt l’arrivée… Ralentissez, gentils concurrents. Ralentissez et laissez-nous profiter encore un peu de cette fantastique Panerai Transat Classique 2015. Imaginez notre impatience entre deux relevés de positions, nos interrogations, nos surprises, nos doutes, notre satisfaction en découvrant que notre favori, le bateau de nos amis, celui de quelqu’un de notre famille, vient de gagner une place ou semble connaître un coup de mou. Chaque jour, vous nous offrez une lutte homérique où chacun, héros d’une tragédie grecque, nous conte son histoire, nous révèle ses états d’âme, de petits coups durs, départ au lof ou rupture d’une drisse, en plaisirs profonds, chaleur d’un repas partagé, ivresse d’un surf épique, rencontre avec des visiteurs marins… Et vous voudriez nous priver de cela ? Faites-nous une faveur et écoutez votre voix intérieure : faites durer notre – votre – plaisir !

Sabre au clair !

Cette prière sera-t-elle entendue ? Rien de moins sûr, tant chaque bateau, malgré une baisse sensible de la pression du vent, continue à naviguer juste et bien. Premier à ressentir ce ralentissement, Altair doit commencer à sentir le souffle d’Amazon qui se rapproche, se rapproche… jusqu’à le rejoindre ? Cela semble un peu juste, mais l’arrivée par le Sud de la Martinique et la remontée vers la baie de Fort-de-France peuvent se montrer délicates à négocier. Et Adventuress n’attend qu’un faux pas pour venir se joindre à la danse. Derrière, telle la charge de la brigade légère, Argyll, Faïaoahé, Corto, The Blue Peter et Gweneven, bien alignés sur une ligne Nord Ouest-Sud Est, chevauchent sabre au clair, chacun rêvant de brûler la politesse à son voisin et le griller sur la ligne d’arrivée. La course au large est un monde de solidarité et de fraternité non dénué d’un farouche esprit de compétition. Un esprit dont font preuve, avec constance, orgueil et ténacité, Vagabundo II et Desiderata, avec des équipages jeunes ou moins expérimentés. Avec toujours de belles ambitions au classement en temps compensé.

Un accueil haut en couleurs

Avec une ETA estimée à lundi 19, dans la soirée (heure locale), pour Altair, les préparatifs vont bon train à Fort-de-France pour accueillir comme il se doit ces « vieilles Dames » et leurs équipages. Le quai est déjà pavoisé de pavillons de la Panerai Transat Classique 2015, le rhum agricole de la Martinique, produit ambassadeur de l’île avec modération, laisse deviner ses arômes profonds, les citrons verts sont prêts, les accras se préparent avec passion. Les bateaux accompagnateurs sont à poste, prêts à larguer les amarres pour venir à la rencontre de chaque voilier en approche de la ligne d’arrivée, chargés de photographes et de journalistes, mais aussi de familles et d’amis venus accueillir leurs héros. La population se réjouit de pouvoir admirer ces aventuriers de la mer lors d’une grande fête nautique, le dimanche 25. Les jours prochains sont porteurs d’émotions, de rires, de retrouvailles et les nuits antillaises s’annoncent longues et chaleureuses. Bienvenue à la Martinique !

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ENELOS Communication

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