Saison 2015 éclectique pour Jérémie Beyou

© Jean-Marie Liot / DPPI

Jérémie Beyou fait partie de ces skippers éclectiques qui aiment se frotter à toutes les concurrences, de façon à multiplier les expertises. En 2015, le skipper Maître CoQ a choisi de disputer le Tour de France à la Voile sur son nouveau support le Diam 24 OD, de tenter un quadruple titre sur la Solitaire du Figaro tout en supervisant un gros chantier d’optimisation de son Imoca. « Ça va être bien occupé l’année prochaine », se réjouit le skipper Maître CoQ, heureux de multiplier les expertises, surtout en mer.

Après son exceptionnelle saison 2014 marquée par sa triple victoire sur la Solitaire du Figaro et sa 2e place en Imoca sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Jérémie Beyou annonce un programme sportif 2015 en trois volets, sur trois circuits différents, avec toujours comme point commun : l’exigence de la performance.

Pourquoi le Tour de France à la Voile ?

S’ouvrir à de nouveaux supports est la meilleure façon de progresser, c’est notre marque de fabrique au sein du Team Maître CoQ. Je suis également très content de revenir à un travail en équipage. C’est une belle occasion de croiser des savoir-faire, d’apprendre des autres. Enfin, c’est aussi pour moi un retour vers le multicoque (après un passage sur le circuit Orma et la tentative de record autour du monde avec le maxi Banque Populaire, ndlr). Pour toutes ces raisons, je suis vraiment enthousiaste à l’idée de participer au Tour de France à la Voile !

Et puis, c’est une épreuve qui va toucher un large public. ASO sait créer des événements populaires, interactifs, innovants, à l’écoute des partenaires. Ce format est très bénéfique pour la visibilité de notre sport et a tout de suite
séduit Maître CoQ.

Quels sont tes objectifs sur le circuit du Diam 24 OD ?

Il faut être ambitieux. Nous y allons clairement pour performer. Le niveau est encore hétérogène sur ce circuit. On connaît les contraintes de la monotypie, la méthode de base c’est de naviguer ! Je vais choisir des équipiers habitués du Tour de France, très compétents en voile légère et en équipage et avec qui j’ai l’habitude de naviguer.

Cela ne risque-t-il pas de se chevaucher avec la préparation à la Solitaire du Figaro ?

Les deux calendriers se complètent vraiment très bien. Le Figaro Bénéteau sera en chantier de mi-décembre à début janvier, les premiers entraînements auront lieu mi-janvier. Pendant ce temps, Pierre-François Dargniès (en charge du bureau d’études du Team Maître CoQ, ndlr) va anticiper la préparation technique du Diam 24 OD que nous réceptionnerons en mars : juste à temps pour participer à toutes les épreuves d’avant saison dans de bonnes conditions.

À partir de là, ce sera une semaine d’entraînement en Diam 24 OD, une semaine en Figaro Bénéteau.

C’est un programme très sportif, je vais passer mon temps sur l’eau, ça me convient parfaitement !

La Solitaire du Figaro : la quadruple victoire en ligne de mire

Je suis monté en puissance toute l’année dernière en Figaro. Une 4e victoire est possible. Il y a bien sûr encore des pistes de travail, mais l’idée est d’exploiter les acquis de cette année pour être le premier à décrocher un quadruple titre sur cette épreuve !

C’est une course fabuleuse qui m’apporte beaucoup sportivement. C’est la course de référence en solitaire. Si on continue d’y aller pour gagner, c’est avec beaucoup d’humilité, car c’est une remise en question permanente, rien n’est jamais acquis. C’est la meilleure des écoles de la course au large en solitaire. Je suis fier d’y retourner…

3e gros volet de cette saison 2015 : le chantier de l’Imoca, Maître CoQ 2

Là encore, il faut être ambitieux. Le chantier va se dérouler en deux temps. De janvier et mars, ce sera un démontage complet et une remise à neuf de toutes les pièces d’équipement du bateau. Un check-up intégral, comme pour un Vendée Globe…

Ensuite, viendra une phase d’observation des six Imoca neufs et de leurs plans porteurs. En fonction de ces premières analyses, nous nous lancerons, ou pas, dans une deuxième phase d’optimisation des appendices, du gréement…

Nous devrons aussi faire face à des contraintes financières et de calendrier. Tout cela sera à affiner dans le premier semestre.

Stéphane Sallé, Directeur général de Maître CoQ :

Notre choix du Tour de France à la Voile a pour objectif de continuer à diffuser la marque sur toutes les villes étapes et plages de cette épreuve. Nous serons ainsi au plus proche des consommateurs. Nous pourrons leur communiquer nos valeurs, présenter nos produits, créer du lien…

Avec le Tour de France à la Voile, Jérémie se remet en cause via un nouveau support, un nouveau format de course, un challenge d’équipe. Cette remise en cause, cette capacité à innover, est notre quotidien chez Maître CoQ. Que ce soit en termes de référencement, de développement, d’innovation, nos équipes sont confrontées à ce type de challenges en permanence. Et, comme pour le Team Maître CoQ mené par Jérémie, il s’agit toujours d’un travail d’équipe.

Mais le point de rencontre le plus fort avec notre skipper reste la performance. Maître CoQ est une marque forte dans plusieurs domaines et, lorsque nous investissons de nouveaux marchés, c’est toujours pour y proposer le meilleur produit qui soit.

Sur la Solitaire du Figaro, Jérémie maîtrise son sujet et vise l’excellence : un quatrième titre, une performance inédite. Là encore, le parallèle est clair avec notre métier et les différents leaderships de Maître CoQ (Maître CoQ est notamment leader sur les marchés du poulet certifié, du poulet rôti dans son sac, des volailles festives farcies, du Cordon Bleu en family pack, ndlr). Etre et rester forts… 

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IMOCA

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