L’heure est aux derniers coups tactiques pour les 23 équipes des 5 Jours du Léman, présenté par Vaudoise Assurances, qui espèrent gagner quelques places avant la fin de la régate. Le casse tête commence pour le comité de course, qui doit raccourcir le parcours afin de ramener tout le monde à Vidy aux alentours de 14 heures demain, vendredi 8 août.
La fin des 5 Jours du Léman, présenté par Vaudoise Assurances, se rapproche : demain, les 23 concurrents amarreront leurs Surprises au Cercle de la Voile de Vidy après 120 heures de navigation. Le casse tête commence pour le comité de course qui doit raccourcir les parcours pour ramener tous les navigateurs à Vidy vers 14 heures demain.
« Le but est de laisser une chance à tous les concurrents de remonter, mais il faut surtout faire les bons calculs pour les ramener à Vidy dans les temps », nous explique Hubert Telfser. « Ce n’est pas simple avec Brachard si loin devant. Forum EPFL et Scandola sont déjà partis sur un tour raccourci. »
Sur l’eau, les concurrents à l’arrière de la flotte espèrent gagner quelques places dans ces dernières heures alors qu’à l’avant, la pression monte. « Nous naviguons avec nos amis d’Hauraki depuis dimanche, c’est génial », se réjouit Mathias Bavaud, troisième sur Urabus à la dernière marque à Genève. « Nous tactiquons ensemble, pour que nos poursuivants ne nous rattrapent pas. Notre objectif est d’être sur le podium; pour la place, cela se jouera au final ! »
Les deux équipages visent le podium, car l’équipe de Brachard a pris une bonne option pour la victoire. « Tout peut encore arriver », estime Loris von Siebenthal, qui approche la bouée du Bouveret avec Patrick Quennoz avec près de 30 kilomètres d’avance. « Dès 14 heures demain, on commencera à y croire ! Pour l’instant nous nous faisons vraiment plaisir et nous reposons beaucoup. » Une recette qui marche pour l’équipe qui mène la flotte depuis le début.
Malgré les conditions vraiment légères des dernières 24 heures, soulignons la belle remontée de Grrr, sixième à Genève à midi : « Nous avons essayé de prendre des chemins un peu différents des autres bateaux », explique Tim Genet. « Mais avec des conditions pareilles, la chance a beaucoup de place dans la régate ! »
Des conditions qui plaisent au seul équipage féminin engagé dans l’édition 2014 des 5 Jours du Léman: « Nous dormons beaucoup cette année, 4-5 heures par jour », poursuit Valérie Savoy de Pschiiit, qui a dû plonger aujourd’hui pour enlever des algues prises dans la quille. « Depuis le début nous manquons de chance, ou de jugeote: très souvent le bateau à côté de nous file alors que nous restons sur place. Espérons que cela changera pour la dernière journée ! »
Sur greenwatt.ch, 17ème à Genève après quatre jours de course, l’heure est au repos : « Nous étions quatrièmes à l’entrée du Petit-lac, et sommes maintenant 17èmes », se désole Patrick Besson. « Pour cette dernière journée, nous allons dormir plutôt qu’essayer de battre des records!»
