Vers une participation record ?

© Christophe Favreau

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Dans moins d’un mois, le 13 mars prochain, la Solo Maître CoQ s’élancera des Sables d’Olonne (à 12 h). Cette épreuve inaugurale de la saison Figaro Bénéteau, qualificative pour la Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire pourrait bien battre cette année des records de participation. Plus d’une trentaine de concurrents, Français, Anglais et Irlandais, sont attendus au plus tard le 11 mars, le long des pontons du Vendée Globe, à Port Olona.

Entre bizuths (skippers n’ayant jamais participé à la Solitaire) et ténors de la discipline, le plateau s’annonce donc une fois encore très relevé. Parmi les plus titrés, on peut d’ores et déjà compter Yann Eliès (Groupe Quéguiner), Jérémie Beyou (Maître CoQ) bien-sûr qui défendra les couleurs du sponsor principal de la course ou encore Alain Gautier (Générali), qui signera là son grand retour dans la classe Figaro Bénéteau.

Les Sables d’Olonne, référence des courses en solitaire

Alain Gautier :

Je suis vraiment très content de revenir sur le circuit Figaro et de démarrer cette saison par la Solo Maître CoQ, que j’ai déjà disputée sous une autre forme et un autre nom en 2003 (la course s’appelait alors Vendée Sables et Alain avait terminé 3éme derrière Loïck Peyron, premier vainqueur de la course et Patrice Bougard, ndlr). A l’époque, nous découvrions tous le bateau alors que cette année, je vais devoir me confronter à des gens qui le connaisse par cœur…Mon objectif est donc principalement de me remettre dans le rythme avec cette course, pour monter en puissance jusqu’à la Solitaire…Je suis toujours content de revenir aux Sables d’Olonne. C’est une destination très forte pour moi (Alain Gautier a remporté le Vendée Globe 1992-93, ndlr), et puis ce port est vraiment devenu une référence pour les navigateurs solitaires, qu’ils prennent la barre d’un Mini, d’un Class40 ou d’un IMOCA. J’y reviens toujours avec autant de plaisir.

Un partenariat local pour une audience internationale

Si le rayonnement du port vendéen est aujourd’hui international, le nouveau partenariat de la course est principalement local. Maître CoQ, engagé pour deux ans auprès des organisateurs, a accepté d’accompagner cette course en raison de son esprit familial, de la facilité géographique pour ses salariés de s’y rendre afin de rencontrer les skippers et de l’excellente médiatisation de l’édition précédente. Le volailler vendéen (2500 salariés sur 5 sites) s’est particulièrement impliqué dans l’événement, en le rendant encore plus attractif pour les coureurs en doublant les primes dédiées au podium de la course.

Ils ont dit :

Jérémie Beyou :

Je suis très content que Maître CoQ s’intéresse à cette régate et en devienne le partenaire principal. Cette épreuve mérite vraiment de monter en puissance…et puis il y a une certaine cohérence à ce que cette entreprise vendéenne, avec laquelle je suis engagé jusqu’en 2017, jusqu’au prochain Vendée Globe, soutienne un événement de qualité aux Sables d’Olonne. Cette course de début de saison est l’occasion pour les coureurs de jauger leur niveau d’entraînement, de faire un point sur eux-mêmes et de se situer par rapport à la concurrence, qui une fois de plus s’annonce très rude !

Arnaud Boissières (parrain de l’épreuve)

:

La Solo Les Sables inaugurée en 2003 est devenue une classique, dont je suis très fier d’être le parrain. Je sais que beaucoup de figaristes, plus ou moins ouvertement, rêvent de participer au Vendée Globe. S’élancer d’une course de ce niveau au départ des Sables d’Olonne est de ce point de vue une belle symbolique. Et puis cela met les coureurs en selle pour la saison Figaro. Il y a dans cette épreuve tous les ingrédients qui font la difficulté d’une étape de Solitaire – Eric Bompard Cachemire, avec les courants, les aléas météos…et puis le fait que cela se déroule en mars n’est pas anodin ! L’épreuve est souvent assez musclée ! Bref, c’est une belle mise en jambe pour affronter le reste du circuit.

Jean-Claude Lancou (Président du SNS) :

Au fil des années, cette course est devenue une référence qui réunit les ténors de la classe. Je pense que nous avons de la chance d’avoir trouvé un sponsor titre d’envergure, qui outre l’apport financier nécessaire, se montre très actif dans l’organisation de la course à terre. C’est quelque chose que j’apprécie particulièrement.

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Christophe Favreau

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Informations diverses

Mis à l'eau le: 26 février 2014

Matossé sous: Figaro 2, Monotypie, Solo Maître CoQ

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