Cinq raisons de suivre la SOF à La Rochelle

Le Grand Pavois est à peine achevé que La Rochelle se prépare à accueillir la Semaine Olympique Française du 9 au 13 octobre. Organisée depuis 1968 à Hyères, celle qu’on appelle la SOF devient rochelaise et séduit déjà des coureurs du monde entier. Tour d’horizon des cinq raisons qui poussent à s’intéresser à cette grande première.

1. C’est la première SOF à La Rochelle

SOF, ces trois lettres se sont taillées au fil des années une solide réputation dans le monde de l’olympisme. Organisée à Hyères depuis 1968, la Semaine Olympique Française est devenue la référence en matière de qualité d’organisation et, qu’on se le dise, ce n’est pas parce qu’elle change de plan d’eau qu’elle va faire la moindre concession sur le plan sportif. « C’est le même public, il y a une trentaine de pays représentés et des coureurs qui viennent des antipodes, c’est une régate de niveau mondial » résume Bernard Bonneau, organisateur. Il a organisé l’épreuve pendant 21 ans à Hyères et en reprend aujourd’hui les rênes avec la volonté de proposer « un service similaire aux coureurs ». Dans sa mission, il a le soutien actif de la Société des Régates Rochelaises, présidée par Claire Fountaine. Le club, qui vient de fêter ses 150 ans, n’a plus à faire ses preuves en matière d’organisation. Cette année – toutes épreuves confondues – la SRR a accueilli plus de 1 000 compétiteurs en provenance de 50 nations.

2. Les meilleurs français engagés

Cette première Semaine Olympique Française constitue une occasion unique de voir l’Equipe de France évoluer sur un plan d’eau qu’elle connaît comme sa poche. Dans chacune des séries, au moins un Français est en mesure de gagner l’épreuve et de devenir ainsi le premier champion de France élite. Jonathan Lobert, médaillé de bronze aux Jeux de Londres et résidant sur place bénéficiera d’un soutien inconditionnel du public rochelais au même titre que tous ceux qui ont contribué au rayonnement exceptionnel de la France en 2013. On retient, par ordre chronologique :

– Manu Dyen et Stéphane Christidis, troisièmes du championnat du monde de 49er (skiff) à Marseille
– Sarah Steyaert et Julie Bossard, troisièmes du championnat du monde de 49er FX (skiff)
– Moana Vairaux et Manon Audinet, vice-champions d’Europe de Nacra 17 (catamaran)
– Pierre Leboucher et Nicolas Le Berre, vice-champions du monde de 470 (dériveur double)
– Billy Besson et Marie Riou, champions du monde de Nacra 17 (catamaran), Billy est par ailleurs champion du monde de F18 et vice-champion du monde de Class C
– Charline Picon, championne d’Europe de RS :X (planche à voile)
– Camille Lecointre et Mathilde Géron*, championnes d’Europe de 470 (dériveur)
– Sofian Bouvet et Jérémie Mion, champions d’Europe de 470 (dériveur double)
Sans oublier bien sûr Franck Cammas, associé à Sophie de Turckheim en Nacra 17 et sacré champion du monde de Class C (catamaran) la semaine dernière.
* sous réserve

3. Les meilleurs internationaux sont présents

60 %, c’est le pourcentage d’étrangers réunis sur la Semaine Olympique Française. Dans certaines séries telles que le Laser, ce taux d’internationalisation grimpe jusqu’à 75 %. Et quand la quantité est là, la qualité suit. En Nacra par exemple où le niveau n’a rien à envier à celui d’un mondial ou en planche à voile. On note notamment la présence de la Polonaise Sofia Klepacka, médaillée de bronze en RS :X à Londres et vice-championne du monde ou de son compatriote Piotr Myszka, déjà champion du monde et champion d’Europe. Dans une série comme le 470, les filles courront avec les garçons. A l’heure de la parité, ce sera une bonne occasion pour les féminines de se jauger face à leurs camarades.

4. L’épreuve expérimentera un nouveau suivi live

Pendante toute la durée de la compétition, il sera possible de suivre les régates en ligne. Les internautes pourront suivre les courses commentées en vidéos ainsi que grâce au live tracking mis en place par la société Sport Xstream. C’est la première fois qu’un tel procédé est développé à cette échelle en France.

5. La SOF inaugure le championnat de France Elite

Pour la première fois, la Fédération Française de Voile met en place un championnat de France élite récompensant les meilleurs français dans les 10 disciplines olympiques. Ce titre national est la distinction sportive la plus prestigieuse que la Fédération attribue en voile légère et, au vu du plateau réuni à La Rochelle, elle sera disputée.

> Interviews :

Interview de Bernard Bonneau, organisateur :

Le point commun avec la Semaine Olympique Française, c’est qu’elle est considérée par toute l’équipe d’organisation comme une épreuve de haut niveau. C’est le même public, il y a une trentaine de pays représentés et des coureurs qui viennent des antipodes, c’est une régate de niveau mondial. Je la vois de la même façon et nous avons tous la volonté de proposer un même service aux coureurs. Le plateau réuni est satisfaisant puisque c’est l’épreuve du circuit Eurosaf qui rassemble le plus de compétiteurs. On le doit à la FFVoile qui a créé un championnat de France ainsi qu’au travail réalisé par Guillaume Chiellino et le reste de l’Equipe de France sur le terrain. Ils ont tout fait pour attirer les coureurs.
La volonté de tous, qu’il s’agisse de la ville de La Rochelle, de la Communauté d’agglomération, du département Charente Maritime ou de la Région Poitou Charentes est d’en faire un vecteur de communication et de la rendre accessible à un public rochelais.

Interview de Claire Fountaine, Présidente de la SRR

Cette année 2013 est exceptionnelle au niveau de la SRR. Entre le championnat d’Europe de 470, l’Européen de Finn et la SOF, nous aurons accueilli plus de 1 000 coureurs représentants plus de 50 nations. On arrive juste après le Grand Pavois donc tout sera mis en place à partir de dimanche. Beaucoup de coureurs viennent déjà s’entraîner, c’est un peu serré mais on arrive tout de même à les recevoir, que ce soit au niveau du pôle ou du club. C’est la dernière étape du circuit Eurosaf et nous sommes contents de la participation puisqu’il y a 262 concurrents représentants 32 nations. L’Equipe de France a fait un gros travail d’invitation pour faire venir des concurrents étrangers et le très bon niveau des Français en Nacra fait venir beaucoup d’internationaux.

Les principaux Français engagés :

RS :X Homme
Julien Bontemps (ASPTT Nantes)
Pierre Le Coq (CMV St Brieuc)
Thomas Goyard (A. Caledonnienne PAV)
Louis Giard (YC Carnac)

RS :X Femme
Charline Picon (Palmyr atlantic voile)
Eugénie Ricard (YC Mauguio Carnon)
Jeanne Dantes (CN Croisette / Cannes)
Hélène Noesmen (SN Sablais)

Laser
Jean-Baptiste Bernaz (CN Ste-Maxime)

Laser Radial
Marie Bolou (CN Lorient)
Amélie Riou (EV Locquirec)

49er
Manu Dyen et Stéphane Christidis (CNV Aix les Bains – Equipe de France Douane / EV Cagnes sur Mer – Equipe de France Militaire)
Mathieu Frei et Yann Rocherieux (SR Caledonienne / CN de Sciez)
Julien D’Ortoli et Noé Delpech (YCPR Marseille / YCPR Marseille)

49er FX
Sarah Steyaert et Julie Bossard (CV Chatelaillon/ CMVSB)

Nacra 17
Billy Besson et Marie Riou (SNO Nantes / USAM Voile)
Moana Vairaux et Manon Audinet (YC Carnac / St Georges Voile)
Audrey Ogereaux et Mathieu Vandame (ASPTT Nantes / SR Vannes)
Franck Cammas et Sophie de Turckheim (YC Pointe Rouge / YC Antibes – Equipe de France Militaire)

Finn
Jonathan Lobert (SNO Nantes – Equipe de France Militaire)
Thomas Le Breton (SR Brest – Equipe de France Militaire)

470 Homme
Pierre Leboucher et Nicolas Le Berre (ASPTT Nantes / FFVoile)
Sofian Bouvet et Jérémie Mion (YC Antibes / SR Havre)

470 Femme
Camille Lecointre et Mathilde Géron*(SR Brest – Equipe de France militaire / CMVSB – Equipe de France militaire)
Cassandre Blandin et Charlotte Mery de Bellegarde (SNO Nantes / SNO Nantes)
* sous réserve

Source

Agence Effets Mer

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